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Patrice Cruice

Patrice François Marie Cruice né à Killaloe (Irlande) le , mort à Neuilly le a été évêque de Marseille.

Patrice Cruice
Image illustrative de l’article Patrice Cruice
Biographie
Naissance
Killaloe (Irlande)
Décès
Neuilly
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale par
Georges Chalandon archevĂŞque d'Aix-en-Provence
Évêque de Marseille
–

Crux digna, crux bona, crux contra mundi malignia
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Il est le fils d’un lieutenant-colonel irlandais qui est mort au service de la France et d’une demoiselle Dillon. Il fait ses études en France et devient docteur ès lettres et docteur en théologie. L’archevêque de Paris, Denys Affre, lui confie la direction d’une école de hautes études qu’il a créée rue de Vaugirard dans une ancienne maison des Carmes. Il forme ainsi de nombreux docteurs ès lettres ou ès sciences. Il publie plusieurs ouvrages et est nommé au conseil supérieur de l’instruction publique. Nommé évêque de Marseille, il est consacré le dans l’église des Carmes par Georges Chalandon, archevêque d’Aix-en-Provence assisté des évêques d’Autun et de Valence. Il arrive à Marseille le .

Dès son arrivĂ©e, il relance la construction de Notre-Dame de la Garde qui a Ă©tĂ© stoppĂ©e faute de fonds. Il demande un rapport sur la situation financière : la dĂ©pense rĂ©alisĂ©e est de 1 200 000 F alors que le devis d’EspĂ©randieu s’éleve Ă  680 000 F. Près de 450 000 F sont encore dus aux entreprises. Il nomme de nouveaux administrateurs et lance une nouvelle souscription pour payer les arriĂ©rĂ©s et financer les travaux les plus urgents. Le il publie une lettre pastorale oĂą il affirme que Notre-Dame de la Garde sera « le monument de tout un peuple, des riches et des pauvres, des ouvriers et des artisans, des matelots et des pĂŞcheurs. »[1]. La crypte Ă©tant terminĂ©e fin 1861, il y cĂ©lèbre une messe le . Il entreprend les dĂ©marches pour que cette chapelle soit Ă©rigĂ©e en « chapelle vicariale ». Il fait cĂ©lĂ©brer plusieurs processions solennelles Ă  Notre-Dame de la Garde et notamment celle des et pour la consĂ©cration du sanctuaire par le cardinal Villecourt, membre de la curie romaine, en prĂ©sence de 43 archevĂŞques ou Ă©vĂŞques. Patrice Cruice ne peut assister Ă  cette cĂ©rĂ©monie car il est dĂ©jĂ  malade. Il meurt Ă  Neuilly le Ă  l’âge de 51 ans et son corps est ramenĂ© Ă  Marseille.

Distinction

Armoiries

Écusson de Patrice Cruice
basilique Notre-Dame de la Garde

Ses armes sont : D'azur, à deux cottices d'or accompagnées de six coquilles d'argent, trois de chaque côté[3].

Annexes

Bibliographie

  • AbbĂ© Joseph Hyacinthe AlbanĂ©s, Armorial & sigillographie des ÉvĂŞques de Marseille avec des notices historiques sur chacun de ces PrĂ©lats, Marius Olive, Marseille, 1884, pages 185-187.
  • Robert Levet, La vierge de la Garde au milieu des bastions, quatre siècles de cohabitation entre l’église et l’armĂ©e sur une colline de Marseille (1525-1941), Paul Tacussel, Marseille, 1994, (ISBN 2-903963-75-4)

Liens externes

Références

  1. Robert Levet, La vierge de la Garde au milieu des bastions, quatre siècles de cohabitation entre l’église et l’armée sur une colline de Marseille (1525-1941), Paul Tacussel, Marseille, 1994, page 127
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. Abbé Joseph Hyacinthe Albanés, Armorial & sigillographie des Évêques de Marseille avec des notices historiques sur chacun de ces Prélats, Marius Olive, Marseille, 1884, p. 187
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