Pathé Parnasse
Le Pathé Parnasse est un multiplexe cinématographique du réseau Pathé Cinémas dans le 14e arrondissement de Paris. Constitué de 12 salles, il est situé au 3 rue d'Odessa, dans le quartier de Montparnasse.
Type | Cinéma |
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Lieu | 14e arrondissement de Paris, France |
Inauguration | |
Nb. de salles | 12 |
Catégorie | Multiplexe |
Réseau | Pathé Cinémas |
Format de langue |
VOST VF |
Format de son | Dolby Atmos (salle 1) |
Anciens noms |
Palais Montparnasse (1913–1930) Montparnasse-Pathé (1930–1992) Montparnasse (1992–1994) Gaumont Parnasse (1995–2022) |
Site web | pathe.fr |
Historique
Origine du cinéma
Un premier cinéma voit le jour au 3 rue d'Odessa en [1]. Fondé par le comptable Édouard Ratel et l'artiste-lyrique Adolphe Heidet, le Palais Montparnasse (situé juste à côté de l'ancienne gare Montparnasse) remplace un ancien théâtre et est doté d'une grande salle de 900 places[2]. Imaginée par les architectes Gustave-René Orlhac et Eugène-Charles Duron, sa capacité monte à 1300 places avec l'ajout d'un balcon en 1919.
En , le Palais Montparnasse tombe dans le circuit Pathé-Natan et devient le Montparnasse-Pathé l'année suivante.
Le Montparnasse-Pathé connaît de multiples rénovations au fil des décennies, dont une profonde modernisation en 1966. Afin de résister à la forte concurrence dans le quartier, le cinéma devient en 1974 un complexe de cinq salles réunissant 1 600 places. Une deuxième entrée voit le jour boulevard du Montparnasse[3].
À la suite de sa transformation, le Montparnasse-Pathé devient l'un des cinémas les plus fréquentés du quartier[3]. Une sixième salle voit le jour en 1979.
En 1992, le Montparnasse-Pathé intègre le réseau Gaumont. Il prend simplement l'appellation Montparnasse afin d'éviter toute confusion avec le Gaumont Parnasse (autrefois Paramount Montparnasse) ouvert depuis 1986 au 82 boulevard du Montparnasse[4].
Transformation en multiplexe Gaumont Parnasse
L'ancien Gaumont Parnasse ferme définitivement en tandis que le cinéma Montparnasse est démoli cette même année.
Le , un nouveau cinéma Gaumont Parnasse voit le jour au 3 rue d'Odessa. Avec douze salles (dont quatre labellisées « GaumontRama »), le Gaumont Parnasse devient le premier multiplexe du réseau Gaumont à Paris[5]. Il connaît une modernisation en 2005 sous l'égide de Christian Lacroix[6].
En 2010, le groupe EuroPalaces (réunissant les salles Gaumont et Pathé) rachète quatre des cinq cinémas du circuit Rytmann. À Montparnasse, le Miramar et le Montparnos deviennent ainsi des annexes du Gaumont Parnasse. Le cinéma atteint désormais 19 salles[7].
Les 19 salles du Gaumont Parnasse réuniront aux alentours de 1,1 million de spectateurs chaque année, avant la pandémie de Covid-19[8].
Pathé Parnasse
À la suite du rachat des parts de Gaumont par Pathé au sein de leur circuit de salles, tous les cinémas Gaumont passent sous l'enseigne Pathé à partir de . Après quatre mois de fermeture pour rénovations, le Gaumont Parnasse devient ainsi le Pathé Parnasse et rouvre le à l'occasion de la sortie d'Avatar : La Voie de l'eau[9].
Labellisé comme le premier cinéma « Pathé Premium », le Pathé Parnasse revendique une qualité de confort inédite et une projection améliorée afin de répondre aux nouvelles attentes des spectateurs. Pour ce faire, sa capacité d'accueil globale a été réduite de 60 %, passant de 2 000 sièges à 800 fauteuils. Exclus du nouveau Pathé Parnasse, les côtés Miramar et Montparnos ont quant à eux retrouvés leur autonomie tout en restant au sein du circuit Pathé Cinémas.
Moyens d'accès
Notes et références
- « Nouveaux établissements. », Comœdia, no 2257,‎ , p. 4 (lire en ligne).
- Jean-Jacques Meusy, « Palaces et bouis-bouis. État de l'exploitation parisienne à la veille de la Première Guerre mondiale », 1895, no hors-série,‎ , p. 66-99 (lire en ligne).
- Thierry Béné, « Cinéma Montparnasse Pathé à Paris », Salles-cinema.com,‎ (lire en ligne).
- Philippe Célérier, « Gaumont-Parnasse (Paris 14ème) », sur Ciné-Façades, (consulté le ).
- Anne-Dominique Bouzet, « Gaumont par Mont et Parnasse. L'ouverture d'un nouveau mégacinéma à Paris relance la guerre des salles. », Libération,‎ , p. 34 (lire en ligne).
- Clotilde Briard, « Intimité haut de gamme au cinéma Gaumont », Les Échos,‎ (lire en ligne).
- Julien Solonel, « Gaumont étend sa toile à Montparnasse », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
- Kevin Bertrand, « Le Gaumont Parnasse ferme partiellement pour travaux », Le Film français,‎ (lire en ligne).
- Kevin Bertrand, « Le Pathé Parnasse devient 100% premium », Le Film français, no 4051,‎ (lire en ligne).