Pascale Trinquet-Hachin
Pascale Trinquet-Hachin, plus rarement nommée Pascale Hachin-Trinquet, née le à Marseille, est une escrimeuse française. Membre de l'équipe de France de fleuret, elle est la première Française championne olympique à titre individuel dans cette arme.
Pascale Trinquet-Hachin
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Pascale Trinquet en 1982. | ||||||||||
Carrière sportive | ||||||||||
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Sport pratiqué | escrime | |||||||||
Arme | Fleuret | |||||||||
Main | Droitière | |||||||||
Maître d'armes | Maître Le Cabellec | |||||||||
Club | OGC Nice Racing Club de France |
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Biographie | ||||||||||
Nationalité | Française | |||||||||
Naissance | ||||||||||
Lieu de naissance | Marseille | |||||||||
Taille | 1,70 m (5′ 7″) | |||||||||
Poids | 54 kg (119 lb) | |||||||||
Palmarès | ||||||||||
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Biographie
Pascale Marie Odette Marcelle Trinquet naît en 1958[1] d'Edith et Bernard Trinquet, pharmaciens à Saint-Tropez[2]. C'est au côté de sa sœur Véronique, de deux ans son ainée, qu'elle débute l'escrime. Le Maître Tourtain dispense leurs premières leçons[3].
Elle rejoint ensuite l'OGC Nice[1] où elle fréquente le père de Pascale Casanova, qui nomme sa fille en référence à la jeune escrimeuse[4]. Elle y suit l'enseignement du Maître Le Cabellec[3].
Pascale Trinquet se qualifie pour les Jeux olympiques de Moscou grâce à la défaite des fleurettistes soviétiques. Elle n'a alors aucun titre international à son actif. Durant ces olympiades, elle dispute cinq duels, dont quatre qu'elle remporte notamment face à Ecaterina Stahl[5] et un perdu face à Barbara Wysoczańska[6], jusqu'à remporter le titre olympique. Elle devient alors la première championne olympique française en escrime. Trois jours plus tard, elle est à nouveau sacrée, cette fois-ci par équipes[5] - [7] avec Brigitte Latrille-Gaudin, Isabelle Begard, Véronique Brouquier et Christine Muzio[8]. A la suite de son titre individuel, elle devient la première athlète à faire la une du périodique L’Équipe magazine après son sacre[9] - [10].
Elle est la capitaine des différentes équipes féminines de fleuret du Racing Club de France[11].
Après sa retraite sportive (annoncée en 1981 mais réellement prise en 1985[1]), elle exerce comme pharmacienne[12]. Elle est notamment marraine de la promotion « Albert Besnard » (2017) de la Faculté de pharmacie de Paris[13] - [14]. Elle est mère de trois filles, Marie, Audrey et Louise, dont aucune ne pratique l'escrime[15].
Distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (1999)[16]
- Gloire du sport (2004)[3]
Palmarès
SĂ©nior
- Jeux olympiques
- Médaille d'or en individuel aux Jeux olympiques d'été de 1980 à Moscou
- Médaille d'or par équipes aux Jeux olympiques d'été de 1980 à Moscou
- Médaille de bronze par équipes aux Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles[19]
- Championnats de France
- MĂ©daille d'or en individuel aux championnats de France 1979
- MĂ©daille d'or en individuel aux championnats de France 1980
- MĂ©daille d'or par Ă©quipes aux championnats de France 1980
Références
- Catherine Pacary, « On a retrouvé les sœurs Trinquet, qui ont mené l'escrime vers les sommets », Le Monde, (consulté le ).
- « Décès d’Edith Trinquet, pharmacienne du port », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
- « Pascale TRINQUET », Le Relais des internationaux, no 33,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Pascale Casanova (préf. Carole Montillet), On m'avait dit que c'était impossible, , 252 p..
- Olivier Paquereau, « Les Français qui ont remporté une médaille d'or à la surprise générale aux JO », L’Équipe, (consulté le ).
- Pierre Lagrue et Serge Laget, Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire : Athènes, 1896 - Londres, 2012, Encyclopaedia Universalis, , 2754 p..
- « Srecki et Omnès pour l'histoire », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
- (en) « Moscow 1980 - Fencing foil team women Results », sur olympics.com (consulté le ).
- Chrystelle Bonnet, « Le magazine L'Équipe et les sportives, quarante ans d'histoires », L’Équipe, (consulté le ).
- André Lecoq et Robert Legros, L'Équipe magazine : Les temps forts des Jeux, .
- Le Point : Numéros 1425 à 1432, :
« […] Lucile Brosset, directrice d'école maternelle, Hélène Tanguy, maire du Guilvinec, ou encore Pascale Trinquet, capitaines des équipes de fleuret féminin du Racing Club de France, toutes trois chevaliers de la Légion d'Honneur »
. - Percheron François, « Des pharmaciens aux Jeux Olympiques », Revue d'histoire de la pharmacie, no 266,‎ 1985 (73e année), p. 228 (lire en ligne).
- « 9e cérémonie de remise de diplômes 2017 », sur www-old.pharmacie.univ-paris5.fr, (consulté le ).
- « Cérémonies de remise de diplômes », sur pharmacie.u-paris.fr (consulté le ).
- « Qu'est devenue Pascale Trinquet-Hachin », Sportmag, no 82,‎ (lire en ligne).
- DĂ©cret du 2 avril 1999 portant promotion et nomination dans l'ordre national du MĂ©rite
- « Pascal Trinquet-Hachin », Olympedia (consulté le ).
- « La Côte d'Azur, terre de champions » [PDF], Chrono CDOS Alpes-Maritimes, (consulté le ).
- Louis Boulay, « Pascale Trinquet, après la médaille d'argent des fleurettistes françaises aux JO de Tokyo : « 37 ans, ça fait loin ! » », L’Équipe, (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- Louis Boulay, « Pascale Trinquet, après la médaille d'argent des fleurettistes françaises aux JO de Tokyo : « 37 ans, ça fait loin ! » », L’Équipe,