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Pas vu pas pris

Pas vu pas pris est un documentaire français (1998), premier volet de la trilogie de Pierre Carles consacrée aux médias et plus particulièrement au fonctionnement interne de Canal+ et des grands médias nationaux. Le documentaire montre les relations étroites qu'entretiennent les vedettes du journalisme et les hommes politiques, et dénonce la « fausse impertinence de certains journalistes ».

Pas vu pas pris a Ă©tĂ© diffusĂ© sur la chaĂ®ne belge francophone RTBF les 14 et . Il relate l'histoire d'un premier documentaire intitulĂ© Pas vu Ă  la tĂ©lĂ©, lui-mĂŞme commandĂ© puis censurĂ© par Canal+. En mars 1998, Charlie Hebdo et GĂ©bĂ© fondent l'association « Pour Voir Pas Vu » pour lever les fonds nĂ©cessaires Ă  la projection du film Pas vu pas pris au cinĂ©ma. Ils rĂ©ussissent Ă  rĂ©colter 600 000 Francs. La première projection a lieu le .

Histoire du film

Le , une conversation privée de 8 minutes entre François Léotard (ministre de la Défense) et Étienne Mougeotte (directeur des programmes de TF1) est enregistrée avant une retransmission en direct d'un journal de télévision. Cette conversation montre clairement leur amicale complicité. La transmission de cette vidéo – jamais diffusée par TF1 – est piratée. Cette vidéo est alors revendue illégalement et Le Canard enchaîné et Entrevue en publient des extraits.

C'est en que la vidéo tombe dans les mains de Pierre Carles. Un mois plus tard, Canal+ lui commande un reportage sur la relation entre la télé, le pouvoir et la morale. Il accepte et se met au travail en prenant cette vidéo comme point de départ. Il en résulte un montage de 13 minutes intitulé « Pas vu à la télé ». Mais sur décision d'Alain de Greef, ce reportage n'est pas diffusé.

Pas vu pas pris retrace, entre autres, l'histoire de ce reportage et de ses premières diffusions (dans des festivals et à la télévision belge).

Polémique

Hector Obalk, critique et historien d'art qui a contribué au film notamment dans la réalisation de quelques interviews (Charles Villeneuve et Bernard Benyamin), a attaqué Pierre Carles dans la presse à la sortie du film en disant que ce dernier était malhonnête, qu'il n'avait pas tout montré et l'a accusé de « caresser le gauchiste modéré lecteur des Inrockuptibles dans le sens du poil »[1].

Fiche technique

  • RĂ©alisateur : Pierre Carles
  • produit en 1995 par Phil Marboeuf et Pierre Carles par Listen Productions.
  • Producteur en 1998 : Pierre Carles, Fabrice Ferrari, Annie Madeleine Gonzalez, Geneviève Houssay, Phil MarbĹ“uf et Bernard Sasia
  • Directeur de la photographie : StĂ©phane Bion, Pierre Bourgeois, Pierre Carles, Philippe Lespinasse, Eric Maizy et Igor Ochronowicz
  • Monteur : Gilles Bour, Fabrice Ferrari, Yves Froment et Bernard Sasia
  • SociĂ©tĂ© de production : C-P Productions et Listen Productions
  • SociĂ©tĂ© de distribution : Cara M.
  • Type : documentaire
  • DurĂ©e : 90 minutes
  • Date de sortie :

Distribution

Diffusion

Malgré l'absence de diffusion télévisuelle, le film est maintenant accessible sur plusieurs plateformes d'hébergement de vidéo[2].

Trilogie

Notes et références

  1. Dossier Carles / Obalk : dossier compilé par le site Cronic'art contenant les accusations d'Hector Obalk, la réponse de Pierre Carles et la réponse d'Obalk à Carles.
  2. Pas vu, pas pris

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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