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Parti progressiste (États-Unis, 1948)

Créé après 1948 et sans lien direct avec les précédents partis du même nom (celui de 1912 et celui de 1924), le troisième Parti progressiste devait son nom à ses idées très avancées, telles que le pacifisme (alors que débutait de la Guerre froide), la revendication d'un salaire minimum et d'une couverture médicale universelle ou encore l'abolition de la ségrégation raciale.

Parti progressiste
Histoire
Fondation
Dissolution
Organisation
Idéologie
New Nationalism (en), social-démocratie, socialisme démocratique, pacifisme, progressisme, progressisme aux États-Unis (en), social-libéralisme
Positionnement
Henry Wallace, candidat progressiste en 1948.

En vue de l'élection de 1948, le parti choisit Henry Wallace, ancien vice-président démocrate de Franklin Delano Roosevelt. En raison de ses convictions jugées trop progressistes, Wallace avait été écarté de l'administration de Harry S. Truman (dont il critiquera la doctrine) en 1946[1].

En pleine période maccarthiste, le soutien des communistes à sa candidature[2] coûta cher à Wallace, qui remporta moins de 3 % du vote populaire, près de la moitié de ses voix provenant du seul État de New York[3]. Par la suite, Wallace prit ses distances avec le parti, qu'il quitta par anticommunisme à l'époque de la Guerre de Corée.

Notes et références

  1. Wallace était par ailleurs le directeur de la revue de Gauche The New Republic, fondée par Herbert Croly, l'inspirateur de l'idéologie progressiste de 1912, et par Walter Lippmann. C'est le seul lien, très indirect, entre le progressisme de 1948 et le mouvement de T. Roosevelt et La Follette.
  2. Le Parti communiste, alors mené par William Z. Foster, ne présenta pas de candidat et fit campagne en faveur de Wallace. Cependant, la presse estimait que les communistes avaient pris l'ascendant sur le candidat progressiste (le magazine Life souligna, dans son édition du 2 août 1948, p. 20-21, la présence du sympathisant communiste Vito Marcantonio à la première Convention du parti, organisée à Philadelphie). Le leader socialiste Norman Thomas partageant ce point de vue, il quitta le Parti progressiste et devint le candidat du Parti socialiste pour représenter la Gauche non communiste.
  3. La campagne progressiste souffrit également de la révélation par la presse de la correspondance ésotérique échangée dans les années 1930 par Wallace, alors secrétaire à l'agriculture, et Nicolas Roerich.
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