Parti communiste révolutionnaire de Grande-Bretagne (marxiste-léniniste)
Le Parti communiste révolutionnaire de Grande-Bretagne (marxiste-léniniste) (en anglais : Revolutionary Communist Party of Britain (Marxist–Leninist), abrégé en RCPB (ML)), né en 1972 sous le nom de Parti communiste d'Angleterre (marxiste-léniniste) (en anglais : Communist Party of England (Marxist-Leninist), ou CPE (ML))[2] jusqu'à sa réorganisation en 1979 après avoir rejeté le maoïsme et s'être aligné sur l'Albanie[3] ; est un petit parti britannique d'extrême gauche.
Parti communiste révolutionnaire de Grande-Bretagne (marxiste-léniniste) (en) Revolutionary Communist Party of Britain (Marxist–Leninist) | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Porte-parole | Chris Coleman |
Fondation | 1979 |
Siège | John Buckle Centre, 170 Wandsworth Road, Londres SW8 2LA ( Royaume-Uni) |
Journaux | Workers Daily Workers Weekly |
Positionnement | Extrême gauche |
Idéologie | Communisme Marxisme-léninisme Anti-révisionnisme Hoxhaïsme |
Adhérents | 60 (estimation en 1985)[1] |
Couleurs | Rouge |
Site web | www.rcpbml.org.uk |
Historique
Le Parti communiste d'Angleterre (Marxiste-léniniste) naît sous l'impulsion de Hardial Bains, militant d'origine indienne et fondateur au Canada du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste). Bains s'emploie alors à susciter, depuis la rupture sino-soviétique, la formation de groupes maoïstes à travers le monde. Le parti britannique adopte une ligne anti-révisionniste, sur le modèle de celles alors défendues par la République populaire de Chine et la République populaire d'Albanie. Il présente six candidats aux élections générales de février 1974, puis huit à celles d'octobre, mais ne participe plus ensuite à aucun scrutin. Son score le plus élevé se monte à 612 voix, soit 1,2% du scrutin, dans la circonscription de Portsmouth South. Toujours en 1974, le CPE(ML) est affaibli par une scission : l'un des membres de sa direction, Aravindan Balakrishnan, est exclu et fonde avec une partie des militants un groupe concurrent, le Workers Institute of Marxism-Leninism-Mao Tse-Tung Thought, qui connaît par la suite une dérive sectaire[4] - [5].
Au moment de la rupture sino-albanaise, le CPE (ML) rejoint le courant « pro-albanais », s'éloigne du maoïsme et adopte en 1979 son nom actuel de Parti communiste révolutionnaire de Grande-Bretagne (Marxiste-léniniste)[6]. John Buckle, secrétaire général du parti depuis son changement de nom en 1979, meurt dans un accident d'avion en 1983. Le RCPB-ML adopte ensuite un système de direction collective, représentée par un porte-parole.
Outre ses relations avec le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste), le RCPB-ML entretient des liens avec la Corée du Nord. En 2004, il a annoncé son soutien à la coalition Respect. Le parti publie un quotidien en ligne, Workers Daily, ainsi qu'un hebdomadaire en version papier, Workers Weekly, et tient une librairie à Londres.
Notes et références
- (en) Hobday, Charles., Communist and Marxist parties of the world, Longman, (ISBN 0-582-90264-9, 978-0-582-90264-0 et 0-87436-476-0, OCLC 16526830, lire en ligne)
- (en) « High Tide: The Consolidation of Maoism by the Late 1970s – Index Page », sur marxists.org
- David Boothroyd (2001). The History of British Political Parties. London. Politicos. p. 244.
- High Tide: The Consolidation of Maoism by the Late 1970’s, article sur marxists.org
- The Communist 'Jesus': Maoist sect leader accused of keeping slaves for 30 years 'ran collective like a cult and moved into home of woman captive who later died in window fall', The Daily Mail, 28 novembre 2013
- Interview with Delegation of the Revolutionary Communist Party of Britain (Marxist-Leninist), Worker’s Advocate, 29 mars 1979, reproduit sur marxists.org