Parti communiste de l'Équateur
Le Parti communiste de l'Équateur est un Parti politique équatorien, fondé en à Quito (avec la participation de délégation venues de 13 provinces du pays) sous le nom de Parti socialiste de l'Équateur (PSE). La déclaration de principes du PSE prévoit alors le gouvernement du peuple par le peuple: la dictature des ouvriers, paysans et soldats, qui devra s'assurer de la destruction complète de l'ordre capitaliste[2]. Le PSE décide en , dans des conditions confuses, de demander son adhésion à l'Internationale communiste[3], adhésion qui sera acceptée le de cette même année[4]. En 1931, les tensions au sein du PSE à la suite de l'adoption par l'Internationale communiste de la ligne dite « classe contre classe » et des directives de bolchévisation du Parti conduisent plusieurs dirigeants du PSE à quitter le Parti. Ces dirigeants dénoncent la « dégénération bureaucratique » de l'Internationale Communiste, qui analyserait insuffisamment les réalités nationales de chaque pays, et « lance des résolutions dogmatiques, élaborées sur un bureau près du pôle Nord, quand nos réalités sont près du pôle Sud »[5]. Le deuxième congrès du PSE décide d'adopter le nom de Parti communiste de l'Équateur, tandis que les dirigeants et militants non communistes de l'ex-PSE refondent en 1933 le Parti socialiste de l'Équateur, hors de l'Internationale Communiste. Le Parti communiste continue par la suite à jouer un rôle dans la vie politique équatorienne, notamment par son influence dans les syndicats ouvriers ou dans la FEI, fondée en 1944.
Parti communiste de l'Équateur (es) Partido Comunista del Ecuador | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Leader | Winston AlarcĂłn Elizalde |
Fondation | 1926 |
Siège | Quito, Équateur |
Journal | El Pueblo |
Organisation de jeunesse | Juventud Comunista del Ecuador |
Positionnement | Gauche |
Idéologie | Communisme Marxisme-léninisme |
Affiliation nationale | Front uni (es) |
Affiliation internationale | Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers[1] |
Couleurs | Rouge |
Site web | pcecuador.org |
En 1964, dans le contexte de la rupture sino-soviétique, le PCMLE, maoïste, se sépare du PCE. À partir de 2007, le PCE soutient le gouvernement de Rafael Correa[6]. Le secrétaire général des Jeunesses communistes, Edwin Pérez, est tué en dans un attentat d'un groupe d'extrême droite[7].
Bibliographie
- Ycaza Cortez, 2007, Historia del movimiento obrero ecuatoriano de su génesis al Frente popular, Ed. La Tierra (Quito). (ISBN 978-9978-320-30-3)
Références
- (en) « Participants List », sur solidnet.org (consulté le )
- Ycaza Cortez, 2007, Historia del movimiento obrero ecuatoriano de su génesis al Frente popular, Ed. La Tierra (Quito). (ISBN 978-9978-320-30-3). p. 118
- La demande d'adhésion à l'Internationale Communiste n'aurait pas été acceptée par l'Assemblée socialiste de mai 1928, et n'apparaîtrait, comme feuille adjointe, qu'à certains exemplaires des comptes-rendus de l'Assemblée, ceux destinés à être envoyés à Moscou (Ycaza, p. 119)
- Ycaza Cortez, 2007, Historia del movimiento obrero ecuatoriano de su génesis al Frente popular, Ed. La Tierra (Quito). (ISBN 978-9978-320-30-3). p. 125
- Ycaza Cortez, 2007, Historia del movimiento obrero ecuatoriano de su génesis al Frente popular, Ed. La Tierra (Quito). (ISBN 978-9978-320-30-3). p. 135-136
- Partidos comunistas respaldan procesos revolucionarios en América Latina, Tele Sur, 16 novembre 2012
- (es) « Ecuador: Muere lĂder de la Juventud Comunista de Ecuador », sur www.redeco.com.ar (consultĂ© le )