Parangon
Le terme, apparu en français en 1504, provient de l’espagnol parangón (comparaison), de l'italien paragone (pierre de touche) et du grec ancien παρακονη (parakonê, pierre à aiguiser). Ses significations possibles sont :
- un parangon : un modèle, un exemple, parfois d'une qualité déterminée (exemple : un parangon de vertu, parangon de l'artiste maudit) ;
- le parangon : un marbre noir d’Égypte et de Grèce ;
- parangon : une pierre sans défaut, en joaillerie ;
- parangon : vieux terme d'imprimerie désignant deux caractères, l'un de vingt-deux points (le « gros parangon »), l'autre de vingt (le « petit parangon »)[1] ;
- le Château du Parangon, un monument de la commune de Joinville-le-Pont.
Patronyme
- Colette Parangon est le nom d'un personnage de Nicolas Edme Restif de La Bretonne, mariée à un maître imprimeur d'Auxerre, qui apparaît notamment dans Monsieur Nicolas. Il vient directement du terme d'imprimerie.
- Octave Parango est le nom du personnage principal du roman 99 francs de Frédéric Beigbeder ainsi que du film inspiré du roman.
- Parangon est le nom d'une « Vivenef » dans la série Les Aventuriers de la mer écrite par Robin Hobb.
Mots voisins
Le verbe parangonner (rare) signifie « comparer ».
On utilise parfois le terme parangonnage pour traduire le terme anglais benchmark, notamment en droit des contrats et en évaluation des politiques publiques.
Voir aussi
Notes et références
- Informations lexicographiques et étymologiques de « parangon » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
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