Papakha
La papakha (gĂ©orgien : á€áá€ááźá pÊ°apÊ°axi ; ukrainien : ĐżĐ°ĐżĐ°Ń Đ° ; russe : папаÌŃ Đ° ; armĂ©nien : ÖŐĄÖŐĄŐ ; azĂ©ri : papaq), aussi connu sous le nom de chapeau astrakan, est un chapeau en laine, plus prĂ©cisĂ©ment un caracul pour homme, portĂ© dans le Caucase.
Par exemple les papakhas géorgiens sont en laine et de forme circulaire.
Il existe deux papakhas russes. Les papakhas, des hauts chapeaux de fourrure, habituellement faits Ă partir de peaux de mouton karakul. Le chapeau est cylindrique et est portĂ© sur la tĂȘte de façon que le bord touche les tempes. Certains d'entre eux ont des rabats pour couvrir les oreilles qui peuvent ĂȘtre pliĂ©s quand ils ne sont pas utilisĂ©s. L'autre est appelĂ© koubanka, il est similaire au papakha, bien que plus court et sans le rabat pour les oreilles.
La papakha est principalement porté dans les régions montagneuses de Géorgie : les régions de Pchavie, Khevi (en), Mtioulétie et Touchétie. Ils sont également portés par les TchétchÚnes et autres peuples caucasiens comme les peuples du Dagestan et ils ont été introduits dans l'armée russe lors des campagnes dans le Caucase, faisant partie officiellement en 1855 de l'uniforme pour les Cosaques, et plus tard pour le reste de la cavalerie.
Peu aprĂšs la RĂ©volution russe, la papakha est retirĂ© de lâuniforme de la nouvelle ArmĂ©e rouge Ă cause de son association avec l'ancien Empire russe et du fait que beaucoup de rĂ©giments cosaques avaient combattu contre les Bolcheviks. Durant la guerre civile russe beaucoup de cavaliers et officiers bolchĂ©viques (comme Vassili TchapaĂŻev) portaient des papakhas ou des koubankas car beaucoup d'entre eux Ă©taient cosaques et que ce chapeau faisait partie de l'uniforme des cavaliers.
La papakha fait de nouveau partie de l'uniforme en 1935 mais en 1941 il devient rĂ©servĂ© aux colonels, gĂ©nĂ©raux et marĂ©chaux, devenant ainsi un symbole de grade Ă©levĂ©. En 1994, il est de nouveau retirĂ© de l'uniforme, prĂ©tendument Ă la demande des porteurs qui trouvent le chapeau inefficace car la papakha est relativement court et ne protĂšge par correctement les oreilles, ce qui peut ĂȘtre acceptable pour le climat caucasien mais pas pour des tempĂ©ratures plus basses.
Le fait d'enlever la papakha a été vu dans certains milieux comme un moyen pour le régime de Boris Eltsine d'abandonner les anciennes traditions soviétiques et de montrer symboliquement l'engagement du pays vers une nouvelle orientation politique.
En 2005, la papakha est de nouveau utilisée dans l'armée.
- Juif des montagnes portant la papakha et une tchokha, v. 1898.
- Deux paysans perses portant des papakhas et deux officiers perses pariant, photographie prise entre 1876 et 1933, Brooklyn Museum.
- Papakha russe, 1941.
- LĂ©onid Brejnev (Ă droite) portant un papakha et Gerald Ford portant un ouchanka en 1974 Ă Vladivostok.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Papakha » (voir la liste des auteurs).