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Panneau de signalisation d'un intervalle minimal en France

Le panneau de signalisation routière français circulaire à fond blanc, bordé d’une couronne rouge et portant en son centre deux pictogrammes représentant respectivement l’avant et l’arrière d’un véhicule avec une indication de longueur entre les deux, signale à l’usager de la route qu’il doit maintenir un intervalle avec le véhicule qui le précède au moins égal à la valeur indiquée. Ce panneau est codifié B17[1].

Intervalle minimal
image

Codification B17
Catégorie Signalisation de prescription
Signification Intervalle minimal à respecter avec le véhicule qui précède
Apparu en 1977
Modèle en vigueur 1977

Usage

Intervalle de 100 m entre véhicules transportant des produits dangereux, Les Pilles, Drôme.

Un panneau sans panonceau placé sur un ouvrage d'art indique que l'interdiction est applicable sur toute la longueur de cet ouvrage[1].

Caractéristiques

Il existe cinq gammes de dimensions de panneaux de prescription[2].

Implantation

Implantation longitudinale

Les panneaux de prescription du type B17 sont placés au voisinage immédiat de l'endroit où la prescription commence à s'imposer. Ils doivent être répétés après chaque intersection autre que celles avec des voies privées non ouvertes à la circulation publique ou des chemins de terre[3].

Distance latérale

Implantation d'un panneau de danger sur trottoir en agglomération

Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrĂ©mitĂ© du panneau situĂ© du cĂ´tĂ© de la chaussĂ©e et la rive voisine de cette extrĂ©mitĂ© ne doit pas ĂŞtre infĂ©rieure Ă  0,70 m[4].

En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[4].

En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[4].

Le suppor) d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du et du décret 57180 du [4].

Hauteur au-dessus du sol

En rase campagne, la hauteur règlementaire est fixée en principe à m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support), cette hauteur est celle du panneau inférieur), hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la Circulation[5].

En agglomĂ©ration, lorsqu’il y a un Ă©clairage public, les panneaux peuvent ĂŞtre placĂ©s Ă  une hauteur allant jusqu'Ă  2,30 m pour tenir compte notamment des vĂ©hicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nĂ©cessitĂ© de ne gĂŞner qu'au minimum la circulation des piĂ©tons[5].

Position de la face

Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[6].

Visibilité de nuit

Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions, éclairés[7].

Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires[7].

Notes et références

  1. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 4e partie, signalisation de prescription, novembre 2008, article 64-2
  2. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, article 5-3
  3. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 4e partie, signalisation de prescription, novembre 2008, article 49
  4. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 8g
  5. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 9
  6. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 8a
  7. Instruction interministérielle sur la signalisation routière, 1re partie, généralités, novembre 2008, article 13

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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