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Paekakariki

La ville de Paekakariki (PʌÉȘ-ka-KA-ri-ki), est une localitĂ© connue dĂšs avant 1905 sous le nom de Paikakariki, qui est situĂ©e dans le district de la cĂŽte de Kapiti dans le sud-ouest de l ’Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Paekakariki
Paekakariki
Plage et centre-ville de Paekakariki
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île Île du Nord
RĂ©gion Wellington
Autorité territoriale district de la cÎte de Kapiti
DĂ©mographie
Population 1 602 hab. (2006)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 40° 35â€Č sud, 174° 34â€Č est
Localisation
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Paekakariki
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Paekakariki

    Situation

    Elle est situĂ©e Ă  22 km au nord de la ville de Porirua et Ă  45 km au nord-est de Wellington, la capitale du pays.

    Population

    La population de Paekakariki Ă©tait lors du recensement de 2001 en Nouvelle-ZĂ©lande de 1 731 habitants. Elle diminua Ă  1 602 rĂ©sidents en 2006 [1].

    Toponymie

    Le nom en langage Māori signifie "perchoir du kakariki (perroquet vert)". Le nom de la ville s’écrivait Paikakariki avant 1905 [2]. Paikakariki: A Sonnett est le titre de l’un des 1 867 poĂšmes Ă©crits par “Wlliam Golder” [3].

    GĂ©ographie

    Paekakariki siĂšge sur une zone rĂ©trĂ©cie de l’étroite plaine costale situĂ©e entre la Mer de Tasman et la chaĂźne de Akatarawa (en) (une pointe de la chaĂźne des Monts Tararua) et qui Ă©tait une zone de passage importante pour les transports Ă  pieds. Vers le sud, la route State Highway 1/S H 1 grimpe en direction de localitĂ© de Porirua. Vers le nord, la plaine s’étend vers l’intĂ©rieur Ă  partir de la cĂŽte de Kapiti (en) ; au niveau de la route Highway 1 et la ligne de chemin de fer de la ligne principale de l’üle du Nord (en), qui circulent Ă©troitement parallĂšles entre la cĂŽte et les collines .

    Histoire

    Vue aérienne de Paekakariki, entre 1920 et 1940

    ImmĂ©diatement avant la colonisation par les europĂ©ens, le secteur a Ă©tĂ© le siĂšge d’un Ă©pisode historique violent du fait principalement de la prĂ©sence du grand guerrier et leader Māori : Te Rauparaha, dont le pa Ă©tait tout proche sur l'Ăźle de Kapiti. Il mourut en 1849, la mĂȘme annĂ©e que fut terminĂ©e la route reliant Paekakariki avec Porirua.

    Chemin de fer

    L’histoire de la ville de Paekakariki est Ă©troitement liĂ©e avec le dĂ©veloppement du chemin de fer, et il y a un musĂ©e au niveau de la gare de Paekākāriki (en) commĂ©morant cet hĂ©ritage. En 1886, la ligne de la compagnie de Wellington et Manawatu (en) allant de la capitale Wellington Ă  la ville Longburn fut terminĂ©e et Paekakariki devint un arrĂȘt important sur le trajet. En 1908, la ligne fut incorporĂ©e dans le rĂ©seau national du dĂ©partement des chemins de fer de la Nouvelle-ZĂ©lande ou NZR (en) et devint une partie du ligne principale de l’Île du Nord (en) reliant Wellington et la ville d’Auckland, qui est la ligne la plus importante de l’Île du Nord. En 1917, la NZR retira ses wagons-restaurants du fait des difficultĂ©s Ă©conomiques liĂ©es Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale et Paekakariki devint un arrĂȘt essentiel pour le rafraĂźchissement sur le trajet vers le nord. Cette mesure, initialement temporaire, persista et les wagons-restaurants ne revinrent pas pendant une dĂ©cennie et ainsi le statut de Paekakariki persista jusqu’en 1960. L'importance du dĂ©pĂŽt de locomotive dĂ©clina graduellement du fait de l’absence de la nĂ©cessitĂ© de changer de machine de traction et actuellement seules les unitĂ©s Ă©lectriques multiples de la classe FP/FT "Matangi" (en) sont stockĂ©es Ă  cet endroit. Le dĂ©pĂŽt des vieilles locomotives Ă  vapeur est maintenant la localisation de l’Engine Shed, la base de la Steam Incorporated (en), une des premiĂšres sociĂ©tĂ©s de prĂ©servation de matĂ©riel de chemin de fer. Le Paekakariki Station Precinct Trust (en) a Ă©tĂ© constituĂ© pour gĂ©rer le secteur de la gare, comprenant le musĂ©e et le dĂ©pĂŽt des machines de la Steam Incorporated, et pour lâ€˜Ă©tablir fermement comme une attraction historique et touristique. Un des bĂątiments notables du point de vue historique Ă©tait l’ancien restaurant nommĂ© « Le 1906 », actuellement inoccupĂ© et en voie de dĂ©molition pour laisser le passage Ă  un Ă©changeur de l’autoroute.

    Camps militaires

    Durant la deuxiĂšme guerre mondiale, Paekakariki a servi comme l’une des bases majeures pour les US Marines se battant dans le cadre de la Guerre du Pacifique. Il y avait 3 camps principaux, tous situĂ©s ou adjacents Ă  ce qui est Ă  prĂ©sent le Parc de la Reine Elizabeth (en). Au pic de l’occupation des camps, il y a eu plus de 20,000 soldats amĂ©ricains stationnĂ©s dans la rĂ©gion, significativement plus que de rĂ©sidents locaux. Les camps Ă©taient utilisĂ©s pour les besoins de l’entraĂźnement aussi bien que pour le repos ou les loisirs, pour ceux, qui revenaient des zones de combats dans le Pacifique. Les collines raides de Paekakariki constituaient des terrains adaptĂ©s pour les marches et la pratique des tirs de mortiers, alors que ses plages Ă©taient utilisĂ©es pour les exercices d’invasion amphibie. Elles furent la scĂšne d’une tragĂ©die en quand un engin de dĂ©barquement fut coulĂ© par une vague lors d’un exercice d’entraĂźnement de nuit. 9 hommes furent noyĂ©s dans les eaux profondes selon le rapport officiel mais des rumeurs locales font Ă©tats de pertes plus importantes. L’incident ne fut pas rapportĂ© Ă  cette Ă©poque du fait de la censure due Ă  la pĂ©riode de la guerre [4] - [5]. Alors que la base amĂ©ricaine Ă  Paekakariki a eu une existence de seulement quelques annĂ©es, elle eut un impact important et durable sur la rĂ©gion [6]. Plusieurs emplacements locaux gardent en souvenir les noms de cette prĂ©sence en temps de guerre: rue de la Bataille de Tarawa, par exemple, commĂ©more, mĂȘme aprĂšs l’abandon du camp en , l’une des plus sanglantes batailles de la guerre du Pacifique Ă  laquelle ont participĂ© les marines stationnĂ©s lĂ ,

    Dans la culture populaire

    • La ville fut immortalisĂ©e dans la chanson comme un lieu pratiquement mythique nommĂ© «Paekakariki Beach Â», par le groupe de rock britannique New Model Army, qui fut Ă©crite en 1999 [7];
    • La ville apparaĂźt aussi dans un documentaire des frĂšres Simmonds , dont le titre est ironiquement : "Paekakariki: Centre de l'Univers".
    • L'Ă©crivain amĂ©ricain Leon Uris fut stationnĂ© comme marine dans le camp de Paekakariki durant la DeuxiĂšme guerre mondiale. Il a dressĂ© un tableau de son expĂ©rience quand il a Ă©crit la nouvelle Battle Cry.(Le Cri de la victoire )

    Voir aussi

    Liste des villes de Nouvelle-ZĂ©lande

    Notes et références

    1. Quickstats about Paekakariki
    2. Douglas Hoy, West of the Tararuas : An Illustrated History of the Wellington and Manawatu Railway Company, Wellington, Southern Press, , p. 119
    3. William Golder, « Paikakariki.—A Sonnet », NZETC (consultĂ© le )
    4. « The camps - US Forces in New Zealand | NZHistory, New Zealand history online », Nzhistory.net.nz, (consulté le )
    5. « USS Marines », Pspt.wellington.net.nz, (consulté le )
    6. « Queen Elizabeth Park : Resource Statement », Gw.govt.nz (consulté le )
    7. (en) « Paekakariki » [http://www.newmodelarmy.org/Lyrics/Paekakariki.htm archive],

    Autres lectures

    Liens externes

    Ressource relative à la géographie :
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