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Ouaka

Ouaka est l'une des 16 préfectures de la République centrafricaine.

Ouaka
Ouaka
Localisation de la Ouaka en République centrafricaine
Administration
Pays Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine
chef-lieu Bambari
Sous-préfectures Bakala, Bambari, Grimari, Ippy, Kouango
Démographie
Population 276 710 hab. (2003)
Densité 5,5 hab./km2
Géographie
Superficie 4 990 000 ha = 49 900 km2
Divers
Sous-préfectures 5
Communes 16

    Sa superficie est de 49 900 km2 pour une population de 276 710 habitants en 2003[1]. Le chef-lieu de la préfecture est Bambari.

    La préfecture d'Ouaka a pris le nom de la rivière Ouaka, affluent de l'Oubangui, qui la traverse du nord au sud.

    Situation

    La préfecture est située au sud de la partie centrale du pays, elle est limitrophe de cinq préfectures : Kémo, Nana-Grébizi, Bamingui-Bangoran, Haute-Kotto et Basse-Kotto, elle est au sud frontalière de la République démocratique du Congo.

    Histoire

    C'est dans la colonie française de l'Oubangui-Chari que, le , est instituée la circonscription de Kandjia-Kouango, avec Bambari pour chef-lieu. Le , elle devient circonscription de Kouango, puis en 1918 elle prend le nom banda de la Ouaka. En juillet 1918, l'administrateur colonial Félix Éboué est en poste à Bambari, il dirige la circonscription pendant trois ans jusqu'en juillet 1921[2]. La réforme administrative du , instaure le vaste département de l’Oubangui-Ouaka qui englobe Mobaye, Fort-Sibut et Fort-Crampel.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le , est créée la région de la Ouaka-Kotto dont Bambari demeure le chef-lieu.

    En 1950, la région de la Ouaka-Kotto est divisée en deux : entre la majeure partie de la région qui devient la Ouaka et la partie sud-ouest qui devient la région de la Basse-Kotto avec pour chef-lieu Mobaye.

    La région de la Ouaka devient la préfecture de la Ouaka après l'indépendance[3].

    Administration

    La Ouaka constitue avec la Nana-Grébizi et la Kémo, la région des Kagas, numéro 4 de la République centrafricaine[4].

    Sous-préfectures et communes

    La Ouaka est divisée en cinq sous-préfectures et 16 communes[5] :

    Les 16 communes de la Ouaka totalisent 860 villages.

    Sous-préfecturescommunessuperficie
    (km²)[6]
    population
    (hab. 2015)[7]
    villages
    (nbre 2003)[8]
    quartiers
    (nbre 2003)[8]
    BakalaKoudou-Bégo11 431,8410 285440
    BambariBambari64,3253 835091
    Danga-Gboudou2 132,3929 7871110
    Haute-Baïdou1 945,9715 625720
    Ngougbia1 530,9312 789480
    Pladama-Ouaka2 292,3635 3311220
    GrimariGrimari98,4417 0031222
    Kobadja814,2914 999330
    Lissa1 714,528 764410
    Pouyamba2 406,977 509350
    KouangoAzengué-Mindou2 771,7431 8131180
    Cochio-Toulou3 297,3529 5581190
    Kouango1 486,4727 4278925
    IppyBaïdou-Ngoumbourou5 495,419 566450
    Ippy556,7320 6672935
    Yéngou11 058,2418 204960

    Économie

    La préfecture se situe dans la zone de cultures vivrières à mil et manioc dominants, maïs, courges et haricots. Les cultures commerciales sont le coton au nord, les palmiers à huile au sud, et la canne à sucre dans la région de Ngakobo. La pêche fluviale traditionnelle est pratiquée sur la rivière Ouaka. La région d'Ippy est une zone d'élevage bovin. Des mines d'or sont exploitées à Ndassima au nord de Bambari[9].

    Notes et références

    1. DGSEES-RCA, Répartition de la population par sexe selon la préfecture en 1988 et 2003
    2. Élie Castor et Raymond Tarcy, Félix Eboué : gouverneur et philosophe, Paris, L'Harmattan, , 359 p. (ISBN 978-2-85802-426-1, lire en ligne), p 20
    3. Loi 60.179 du 23 janvier 1961, portant création des préfectures et des sous-préfectures sur le territoire de la République Centrafricaine
    4. loi 96.013 du 13 janvier 1996, portant création des régions
    5. OCHA, Reliefweb, Atlas administratif de la République centrafricaine 2013
    6. Nations Unies OCHA, Humanitarian Response, Pcode 15 janvier 2015
    7. Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, Humanitarian Response, Projection population 2015 de la RCA.
    8. Recensement général de la population et de l'habitat, 2003
    9. Atlas de l'Afrique, Éditions du Jaguar, Paris, 2011 (ISBN 978-2-86950-465-3)

    Voir aussi

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