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Otmar Seul

Otmar Seul, nĂ© le Ă  TrĂšves dans la province de RhĂ©nanie, est un professeur d’allemand juridique ayant enseignĂ© Ă  Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense (Paris X-Nanterre) d’ Ă  .

Il fonde en 1994/95 – en coopĂ©ration avec son homologue allemand Werner Merle – le cursus intĂ©grĂ© en droits français et allemand rĂ©unissant les universitĂ©s de Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense (France) et de Potsdam (Allemagne). Il fait de ce cursus le pivot d’un rĂ©seau europĂ©en de coopĂ©ration universitaire en sciences juridiques ouvert Ă  des formes inĂ©dites d‘internationalisation des Ă©tudes et de la recherche. Son idĂ©e la plus novatrice: la crĂ©ation, depuis 2004, d‘universitĂ©s dâ€˜Ă©tĂ© franco-allemandes avec des pays tiers en Europe et hors Europe. Ses recherches sur la dĂ©mocratie industrielle et la participation des salariĂ©s dans l‘entreprise s’inscrivent dans une dimension interculturelle - franco-allemande et europĂ©enne.

Cofondateur de cursus binationaux, pionnier en matiĂšre d’internationalisation des Ă©tudes et de la recherche

AprĂšs des Ă©tudes d’histoire et de linguistique romane Ă  l’universitĂ© Johannes Gutenberg de Mayence (Allemagne), des Ă©tudes de sciences humaines Ă  l’universitĂ© Paris-Descartes et un doctorat en sciences Ă©conomiques et sociales (1986) sous la direction d’Eberhard Schmidt Ă  l’universitĂ© Carl von Ossietzky d’Oldenbourg (Allemagne) sur la rĂ©ception du droit d’expression directe et collective et d’autres nouveaux droits des travailleurs (Lois Auroux) par les syndicats français (1982-1985), Otmar Seul se consacre en France notamment aux sciences juridiques ainsi qu’aux Ă©changes universitaires franco-allemands et europĂ©ens[1].

Doubles cursus et cursus intégrés franco-allemands en sciences juridiques

À Nanterre, Otmar Seul est Ă  l'origine du dĂ©veloppement du double cursus bilingue Droit français/Droit allemand (fondĂ© en 1986) au-delĂ  du 1er cycle (DEUG) jusqu’au 3e cycle (aujourd’hui Master) et de sa transformation, en partenariat avec Potsdam, en cursus intĂ©grĂ© franco-allemand avec dĂ©livrance d'un double diplĂŽme (1994/95)[2]. Offrant – tous les diplĂŽmes confondus - plus de 25 cours en droit allemand, Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense devient dĂšs les annĂ©es 1990 la premiĂšre universitĂ© de France pour l’enseignement du droit d’outre-Rhin. AssurĂ© en langue allemande, ce programme semblait toutefois menacĂ© par le recul de l’apprentissage de la langue du partenaire en France comme en Allemagne. Le , Otmar Seul traduit dans une pĂ©tition Ă  l’adresse des gouvernements français et allemand les inquiĂ©tudes suscitĂ©es par ces entraves Ă  la politique de coopĂ©ration entre Paris et Berlin[3]. En faveur d'une relance du moteur franco-allemand, cet Appel de Nanterre est signĂ© par plus de mille enseignants et Ă©tudiants et soutenu par huit anciens Ambassadeurs de France en Allemagne ainsi que par tous les membres du Haut Conseil Culturel Franco-Allemand.

Un réseau européen de coopération universitaire

Pour ancrer le cursus intĂ©grĂ© franco-allemand dans l’espace europĂ©en de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche, pour ouvrir des carriĂšres internationales Ă  ses diplĂŽmĂ©s et promouvoir les langues et cultures juridiques française et allemande en Europe, Otmar Seul conçoit et dĂ©veloppe depuis les annĂ©es 1990 un rĂ©seau europĂ©en de coopĂ©ration universitaire (Nanterre network)[4]. FondĂ© notamment sur des accords Erasmus-Socrates et regroupant aujourd’hui plus de 40 Ă©tablissements partenaires, ce rĂ©seau (informel) se construit en trois Ă©tapes majeures : 1° en intĂ©grant, Ă  la suite de l’Unification allemande (1990), les FacultĂ©s de Droit de l’UniversitĂ© Humboldt de Berlin, de Halle-Wittenberg, Potsdam, Dresde (TU) et d’autres universitĂ©s des nouveaux LĂ€nder ; 2° en s’ouvrant dĂšs 2000 aux universitĂ©s de l’Europe centrale et orientale (Pologne, Pays baltes notamment) et donc pour certaines avant l’adhĂ©sion de leur pays Ă  l’Union europĂ©enne (2004) ; 3° en admettant dĂšs 2006 les universitĂ©s turques (dont l’UniversitĂ© d’Istanbul, les universitĂ©s Galatasaray, Yeditepe, et Bilgi), des Ă©tablissements donc d’un pays en procĂ©dure d’adhĂ©sion Ă  l’Union europĂ©enne. RĂ©guliĂšrement organisĂ©es depuis 1995, les dĂ©lĂ©guĂ©s des universitĂ©s partenaires se penchent depuis la DĂ©claration de Bologne (1999) lors de leurs Rencontres annuelles (Prague, Vilnius, Lodz, Riga, Paris, Fribourg/Suisse, Istanbul, SĂ©ville, Barcelone/Andorre, Berlin, Lisbonne, Vienne) notamment sur l’adaptation de leurs systĂšmes nationaux d’enseignement supĂ©rieur aux standards europĂ©ens. CouplĂ©es avec un Colloque ou une JournĂ©e d’études, ces Rencontres mĂšnent Ă©galement une rĂ©flexion sur les grandes tendances de l’harmonisation du droit en cours dans les pays de l’Union europĂ©enne.

Une autre idĂ©e novatrice d’Otmar Seul fut celle de crĂ©er dĂšs 2004, annĂ©e de l’élargissement de l’Union europĂ©enne notamment aux pays de l’Europe centrale et orientale, des universitĂ©s d’étĂ© franco-allemandes avec des pays tiers se focalisant sur la question de l’identitĂ© europĂ©enne, de ses prĂ©supposĂ©s et de ses politiques dans le contexte de l’intĂ©gration europĂ©enne et de la mondialisation.

En Europe

En accordant en son patronage Ă  la 2e UniversitĂ© d’étĂ© franco-allemande et europĂ©enne consacrĂ©e au droit de l’énergie et de l’environnement, le Ministre dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© des Affaires europĂ©ennes de l’époque, Bernard Cazeneuve, rend hommage Ă  une formule de prĂ©rentrĂ©e acadĂ©mique dont « le succĂšs ne se dĂ©ment pas et qui s’exporte mĂȘme, ce qui contribue au rayonnement de la coopĂ©ration franco-allemande en Europe »[5]. L’UniversitĂ© Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense est devenue pionniĂšre en matiĂšre de crĂ©ation d’universitĂ©s d’étĂ© franco-allemandes et europĂ©ennes en sciences juridiques. Si la coopĂ©ration entre la France et l’Allemagne s’est avĂ©rĂ©e un excellent vecteur des Ă©changes universitaires, il n’en faut pas moins constater que les cursus intĂ©grĂ©s franco-allemands s’ouvrent aux universitĂ©s d’autres pays d’Europe et mĂȘme hors d’Europe. Les universitĂ©s d’étĂ© conçues par Otmar Seul prĂ©sentent des atouts qui les rendent originales par rapport Ă  l’offre acadĂ©mique classique[6] :

1° OrganisĂ©es depuis 2004, ces universitĂ©s d’étĂ© se proposent - Ă  l’instar de la premiĂšre et principale d’entre elles organisĂ©e en coopĂ©ration avec Francfort s. M. et Vilnius chaque annĂ©e dans la capitale lituanienne[7] - de suivre les grandes lignes du processus d’harmonisation des lĂ©gislations et pratiques en cours dans l’Union europĂ©enne. AncrĂ©es essentiellement dans le domaine du droit europĂ©en comparĂ©, elles contribuent non seulement Ă  la comprĂ©hension juridique mutuelle, mais aussi Ă  la dĂ©couverte des dimensions sociĂ©tales des pays. La diversitĂ© des intervenants – une large place est faite aux historiens, politistes, Ă©conomistes et sociologues – permet une approche pluridisciplinaire dans le traitement de questions juridiques et rĂ©vĂšle des problĂ©matiques parfois insoupçonnĂ©es.

2° Les universitĂ©s d’étĂ© se prĂȘtent aussi Ă  des dĂ©marches pĂ©dagogiques novatrices. DĂ©finies comme un forum ouvert au dialogue, elles sont susceptibles de contribuer Ă  une meilleure perception du droit et Ă  l’enrichissement intellectuel des Ă©tudiants et des doctorants, voire de valoriser ceux-ci comme interlocuteurs des enseignants-chercheurs et des professionnels. Les ateliers permettent une implication intensive des jeunes chercheurs dans une dĂ©marche interactive. Pour certains Ă©tudiants de niveau Master, les travaux sont fondĂ©s sur des recherches prĂ©liminaires dans le domaine de leur futur sujet de thĂšse, recherches favorisĂ©es – comme pour les thĂ©sards - par une coopĂ©ration Ă©troite avec un collĂšge doctoral franco-allemand qui va ĂȘtre Ă©largi au plan europĂ©en dans l’avenir.

3° Les universitĂ©s d’étĂ© sont considĂ©rĂ©es comme une occasion de transmettre, autant que faire se peut, les cultures juridiques nationales par l’intermĂ©diaire de leurs langues nationales. DerriĂšre cette conception, il y a l’idĂ©e d’une Europe affirmant sa diversitĂ© linguistique et culturelle.

Une autre universitĂ© d’étĂ© organisĂ©e avec l'UniversitĂ© de Potsdam et l'UniversitĂ© d'État de BiĂ©lorussie depuis 2011 Ă  Minsk, capitale de la BiĂ©lorussie, membre de la CommunautĂ© des États indĂ©pendants (CEI), invite Ă  mettre en place une rĂ©flexion sur l’évolution du droit dans l’espace juridique europĂ©en dans un cadre Ă©largi Ă  des pays n’appartenant pas Ă  l’Union europĂ©enne[8].

En 2014, une inĂ©dite UniversitĂ© d’étĂ© itinĂ©rante dans les Balkans amĂšne Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense et MĂŒnster (Allemagne) Ă  coopĂ©rer avec notamment l’UniversitĂ© Saints Cyrille et MĂ©thode de Skopje (MacĂ©doine), l’UniversitĂ© de Pristina (Kosovo) et l’UniversitĂ© d'Etat de Tirana (Albanie)[9]. Pour les pays des Balkans, la perspective europĂ©enne (avec l’adhĂ©sion dans le futur Ă  l’U.E.) est le garant de l’irrĂ©versibilitĂ© des rĂ©formes politiques, Ă©conomiques et sociales que ces pays doivent mettre en place ainsi que de la paix et de la stabilitĂ© rĂ©gionales.

Au Maghreb et en Amérique latine

La « dĂ©localisation du campus via ces universitĂ©s d’étĂ© » (O. Seul) n’est dorĂ©navant plus limitĂ©e Ă  l’espace europĂ©en. InvitĂ©es par la Fondation Robert Bosch et l’UFA Ă  travailler sur une « approche interdisciplinaire des sciences publiques : droit civil, droit administratif, politique, Ă©conomie, sociĂ©tĂ©, droit comparĂ© », Paris Ouest-Nanterre et Potsdam ont lancĂ© en 2013 Ă  Tunis, en coopĂ©ration avec l’UniversitĂ© de Tunis-El Manar, un dialogue franco-allemand avec les pays du Maghreb se proposant :

- d’analyser les Ă©volutions juridiques, politiques, Ă©conomiques et socio-culturelles de la Tunisie dans la pĂ©riode actuelle et, dans la mesure du possible, dans d’autres pays du Maghreb en voie de refondation;

- d’examiner dans une approche pluridisciplinaire (France, Allemagne, Pays du Maghreb) les expĂ©riences historiques des diffĂ©rents pays dans les domaines en question afin de faire Ă©merger des points de comparaison et de convergence qui pourraient alimenter la rĂ©flexion sur les politiques publiques les mieux adaptĂ©es Ă  la situation du Maghreb.

- d’élargir le dĂ©bat Ă  l’espace mĂ©diterranĂ©en, situĂ© au carrefour des droits europĂ©ens et nord-africains, et en particulier aux conditions de la mise en Ɠuvre d’un cadre commun de coopĂ©ration[10].

L’universitĂ© d’étĂ© de 2014, Ă  l’UniversitĂ© Hassan II de Casablanca (Maroc), Ă©tait consacrĂ©e au thĂšme “Droit et Religion – dĂ©nominateurs communs et possibles conflits entre normes religieuses, normes Ă©tatiques et droit international”.

Le Ă  Lima : entretien d’Otmar Seul avec Eda A. Rivas Franchini, Ministre de la Justice du PĂ©rou, JosĂ© Avila Herrera, Vice-ministre des droits de l’Homme, et Daniel Frigallo Rivadeneyra, Vice-ministre de la Justice.

En 2013, le modĂšle nanterrois s’exporte Ă©galement, pour la premiĂšre fois, dans un pays de l’AmĂ©rique latine : une UniversitĂ© dâ€˜Ă©tĂ© franco-germano-pĂ©ruvienne sur « DĂ©mocratie et État de droit est crĂ©Ă©e Ă  la Pontificia Universidad Catolica del Peru Ă  Lima. Deux innovations marquent cette manifestation : non seulement elle dĂ©passe le cadre universitaire et s‘ouvre Ă  la sociĂ©tĂ© civile, mais – sur proposition d’Eda A. Rivas Franchini, Ministre de la Justice du PĂ©rou – elle se voit reconnaĂźtre une mission formatrice bĂ©nĂ©fique aux hauts fonctionnaires du MinistĂšre, notamment en matiĂšre de dĂ©fense des droits de l’Homme, de gouvernance d’un Etat de droit social et de dĂ©mocratie citoyenne[11].

Travaux de recherche sur la démocratie industrielle et la participation des salariés en Europe

Otmar Seul assure Ă  Paris Ouest et dans les universitĂ©s partenaires du Nanterre network des cours de droit du travail, d’allemand juridique et de civilisations allemande et europĂ©enne.

La dimension interculturelle - franco-allemande et europĂ©enne - marque ses travaux de recherche[12]. Dans sa thĂšse sur « le droit d’expression directe des salariĂ©s » introduit par les lois Auroux en France et sa rĂ©ception par les syndicats français, rĂ©Ă©ditĂ©e en 2012 (sous le titre Arbeitnehmerpartizipation im Urteil der französischen Gewerkschaften: Sozialreformen unter der PrĂ€sidentschaft François Mitterrands (1982-1985), il explique l’intĂ©rĂȘt de la recherche ouest-allemande pour la rĂ©forme d’entreprise en France par le bilan dĂ©ficitaire du systĂšme cogestionnaire allemand en matiĂšre de participation sur les lieux de travail. La transposition de l’idĂ©e de la dĂ©mocratie industrielle dans la lĂ©gislation sociale et la pratique du dialogue social en France, en Allemagne et dans d’autres pays de l’Union europĂ©enne, reste le fil conducteur des travaux d’Otmar Seul. Son ouvrage de 2011 sur La participation directe des salariĂ©s aux dĂ©cisions dans l’entreprise en France et en Allemagne : thĂ©ories, droits et pratiques, se veut une synthĂšse de son activitĂ© scientifique entre 1968 et 2000 (sujet dĂ©veloppĂ© une premiĂšre fois en 1998 en vue de son Habilitation Ă  diriger des recherches obtenue Ă  l’UniversitĂ© de Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense).

Faisant dĂšs son arrivĂ©e en France (1971) partie d’un groupe de recherche sur l’autogestion  Ă  l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)[13], Otmar Seul s’intĂ©resse particuliĂšrement aux critiques de la revue Praxis (regroupant la fine fleur de l'intelligentsia yougoslave) sur l'expĂ©rience vĂ©cue du "socialisme autogestionnaire yougoslave".

Ses travaux rĂ©cents se consacrent Ă  l’harmonisation des droits des salariĂ©s dans les pays de l’Union europĂ©enne. L’ouvrage collectif qu’il Ă©dite en 2009 en coopĂ©ration avec Peter Jansen - L’Europe Ă©largie : la participation des salariĂ©s aux dĂ©cisions dans l’entreprise. Traditions Ă  l’Ouest, innovations Ă  l’Est ? – rĂ©vĂšle une forte tendance Ă  la mise en place de systĂšmes de reprĂ©sentation d’émanation syndicale (systĂšme moniste). Ceci au dĂ©triment du systĂšme dualiste, adoptĂ© par la France et l’Allemagne, qui fonde la participation par dĂ©lĂ©gation sur la complĂ©mentaritĂ© systĂ©mique entre institutions reprĂ©sentatives Ă©lues et organisations syndicales.

Beijing, Ă  l'UniversitĂ© du Peuple de Chine (RENMIN), le 14 avril 2009 : avec les professeurs Jia Lin, Vice-doyenne de la FacultĂ© de Droit et Aiqing Zheng et un groupe de jeunes chercheurs ayant suivi le sĂ©minaire doctoral du Professeur Seul.

Les activitĂ©s Ă©ditoriales d’Otmar Seul reflĂštent son orientation interculturelle et interdisciplinaire : il est directeur-fondateur (1994) de la Collection Allemand juridique/Langues et cultures juridiques et politiques europĂ©ennes, Ă©ditĂ©e par les formations franco-allemandes en sciences juridiques de l’UniversitĂ© Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense, et cofondateur et codirecteur (2010) de la collection Cultures juridiques et politiques aux Editions Peter Lang, Berne, Berlin, Francfort s. M., New York, Oxford, Vienne[14], en collaboration avec Stephanie Dijoux, son successeur comme co-directeur des cursus intĂ©grĂ©s Paris Ouest/Potsdam.

Des activités humanitaires et des efforts pour la citoyenneté dans l'université

À la fin de ses Ă©tudes de Lettres Ă  l’UniversitĂ© Johannes Gutenberg de Mayence (1965-1969, Staatsexamen en Histoire et en Langues romanes) et ensuite comme professeur stagiaire au LycĂ©e KurfĂŒrstliches Schloss  de Mayence, Otmar Seul s’implique  dans des activitĂ©s humanitaires et tiers-mondistes. 

Action en faveur du Biafra (1968)

En 1968, il crĂ©e avec d’autres membres de l’association Ă©tudiante catholique Unitas Willigis  un ComitĂ© d‘action pour le Biafra, rĂ©gion sĂ©cessionniste du NigĂ©ria ("RĂ©publique du Biafra") en guerre contre le gouvernement fĂ©dĂ©ral militaire (1967–1970). L’action du ComitĂ© s’inscrit dans la mouvance des initiatives pro-Biafra Ă©mergeant alors en RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d’Allemagne. PrĂŽnant une ingĂ©rence directe pour venir en aide Ă  la population Igbo dĂ©cimĂ©e par la guerre civile, victime de la malnutrition et de la famine, la dĂ©marche de ces initiatives se distingue de  la politique traditionnelle de neutralitĂ© et de rĂ©serve qui Ă©tait Ă  cette Ă©poque celle d’autres acteurs humanitaires comme la Croix-Rouge. Conjuguant l‘aide humanitaire avec des actions de sensibilisation auprĂšs des mĂ©dias et des institutions politiques[15], les activitĂ©s du ComitĂ© de Mayence sont soutenues par les rĂ©seaux associatifs de la communautĂ© universitaire, des Églises et du Biafra-Aktionskomitee Ă  Bonn. Elles reflĂštent la tendance alors naissante d’un nouveau type d’aide humanitaire dĂ©veloppĂ© dĂšs les annĂ©es 1970 par des ONG internationales telles que la SociĂ©tĂ© pour les peuples menacĂ©s (Gesellschaft fĂŒr bedrohte Völker: GfbV, issue en 1970 de Aktion Biafra Hilfe, Hambourg) ou  MĂ©decins sans frontiĂšres (1971).

Action en faveur des étudiants étrangers à l'Université de Mayence (1970-1971)

En 1970/1971, il Ɠuvre Ă  l'UniversitĂ© Ă  l’amĂ©lioration de l’accueil des Ă©tudiants Ă©trangers et Ă  la dĂ©fense de leurs intĂ©rĂȘts par des reprĂ©sentants Ă©lus, en coopĂ©rant Ă©troitement avec les instances reprĂ©sentatives et autogĂ©rĂ©es des Ă©tudiants (AStA, Studentenparlement). Sous son impulsion est organisĂ©e le une premiĂšre AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants Ă©trangers  en vue d’élire une reprĂ©sentation provisoire ayant pour mission d’élaborer une structure de reprĂ©sentation dĂ©finitive et de suggĂ©rer des solutions aux problĂšmes les plus urgents rĂ©vĂ©lĂ©s par une enquĂȘte sur les conditions d’études et de vie des Ă©tudiants Ă©trangers (discriminations en matiĂšre d’accĂšs aux services et ressources Ă  la disposition des Ă©tudiants, xĂ©nophobie des propriĂ©taires Ă  l’égard des locataires Ă©trangers, utilisation abusive de la Loi allemande portant sur le sĂ©jour des Ă©trangers  (AuslĂ€ndergesetz), qui, entre autres, portait atteinte Ă  leur libertĂ© d'opinion et d'expression)[16].

Partisan de la rĂ©conciliation franco-allemande, Otmar Seul participe dans le cadre du jumelage Mayence – Dijon aux premiers Ă©changes dâ€˜Ă©tudiants avec l’UniversitĂ© de Dijon (1966,1967)[17] tout en suggĂ©rant la mise en place d'une coopĂ©ration universitaire avec des pays de l'Est. En 1971, il est l'artisan de la premiĂšre visite ( - )  d‘une dĂ©lĂ©gation d’étudiants de l‘UniversitĂ© Johannes Gutenberg dans la capitale de la Croatie, alors État fĂ©dĂ©rĂ© de la Yougoslavie socialiste, en plein Printemps croate (rencontre avec Ivan Zvonimir-Čičak, un des leaders du mouvement Ă©tudiant, futur dirigeant du ComitĂ© d'Helsinki pour les droits de l'homme). Le modĂšle autogestionnaire yougoslave devient un objet de rĂ©flexion pour ses (futures) recherches sur la dĂ©mocratisation de l’entreprise.

Action dans le cadre de la Cité Internationale Universitaire de Paris (1972-1974)

Ayant finalement optĂ© pour une carriĂšre universitaire en France, Otmar Seul assure dĂšs des cours de langue et de civilisation allemandes Ă  Paris (CPR, CRDP de l’AcadĂ©mie de Paris-Sud, Rue d’Ulm) et, Ă  partir de la rentrĂ©e 1974, Ă  l’UniversitĂ© Paris XII–Val de Marne de CrĂ©teil. Lecteur Ă  la FacultĂ© de Lettres et de Sciences sociales, il s’engage dans des Ă©tudes doctorales sur la conception de la ‘dĂ©mocratie industrielle’ en France et en Allemagne.

RĂ©sidant Ă  la Maison de l’Allemagne (aujourd’hui Maison Heinrich Heine) de la CitĂ© internationale universitaire de Paris (CIUP), il Ɠuvre pour une rĂ©elle participation des Ă©tudiants et chercheurs Ă  la gestion des maisons d’accueilUne sĂ©rie de conflits d’intĂ©rĂȘts entre comitĂ©s des rĂ©sidents  et la direction relatifs aux droits et  libertĂ©s des rĂ©sidents et aux conditions de logement (pouvant entraĂźner des expulsions voire des fermetures de maisons[18]), amĂšne les comitĂ©s, rĂ©unis les 2 et en CongrĂšs Ă  la Maison des Arts et MĂ©tiers, Ă  se donner une structure d’autodĂ©fense et de secours mutuel imaginĂ©e par Otmar Seul: la Coordination des comitĂ©s des rĂ©sidents de la CIUP. Cette structure Ă©phĂ©mĂšre a incitĂ© la Direction de la CIUP Ă  intĂ©grer les rĂ©sidents dans les processus dĂ©cisionnels Ă  tous les niveaux de gouvernance (officialisation d’une AssemblĂ©e des DĂ©lĂ©guĂ©s des comitĂ©s de rĂ©sidents consultĂ©e mensuellement par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CIUP ; Ă©lection par l’AssemblĂ©e de quatre administrateurs rĂ©sidents siĂ©geant de plein droit au Conseil d’administration de la CIUP ; possibilitĂ© pour les comitĂ©s des rĂ©sidents de participer au conseil d’administration de leur maison d’accueil). 

En proposant Ă  ses quarante rĂ©sidences un « brassage des nationalitĂ©s Â», la CIUP peut difficilement Ă©chapper Ă  la politisation : elle reflĂšte les affrontements des nations divisĂ©es et le conflit Est/Ouest. Le , Otmar Seul, vice-prĂ©sident du ComitĂ© des rĂ©sidents de la Maison de l’Allemagne, remet Ă  l’Ambassade d’Allemagne Ă  Paris, avec une trentaine de rĂ©sidents, une lettre ouverte  de l’AssemblĂ©e des rĂ©sidents au gouvernement de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d’Allemagne. A l’occasion de la visite en France du Chancelier Willy Brandt, les Ă©tudiants et chercheurs allemands  critiquent le silence du Prix Nobel de la paix et ancien rĂ©sistant anti-nazi Ă  propos des bombardements des villes du Nord-Vietnam : Â«  Que le  gouvernement allemand ait si peu de souvenir devant ce qui s’est passĂ© et si peu de rĂ©action devant ce qui se passe en ce nouvel Oradour nous consterne et nous fait honte Â» (Le Monde du ).

Assistant associĂ© Ă  l’UniversitĂ© Paris XII–Val de Marne Ă  partir de 1982, Otmar Seul est proche des nouveaux mouvements sociaux qui vont aboutir Ă  la crĂ©ation de partis Ă©cologistes en Allemagne et en France.

Une expĂ©rience personnelle de travail dans une coopĂ©rative agricole au Nicaragua au cours de l’étĂ© 1982 lui fait dĂ©couvrir la rĂ©forme agraire sandiniste structurĂ©e autour de microstructures autogĂ©rĂ©es et l’incite Ă  soutenir un rĂ©seau de solidaritĂ© en faveur de la petite paysannerie[19]

Action en faveur de la citoyenneté au sein de l'université française

En poste, Ă  partir d’, comme MaĂźtre de confĂ©rences puis Professeur d’allemand juridique Ă  l’UniversitĂ© de Paris X-Nanterre (Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense), Otmar Seul estime que la fonction d’enseignant-chercheur implique une rĂ©flexion sur la rĂ©alisation de  la citoyennetĂ© dans l’universitĂ© comblant les lacunes des structures Ă©tablies de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative.      

Partisan de la participation des Ă©tudiants Ă  la gestion des cursus intĂ©grĂ©s franco-allemands, Otmar Seul dĂ©veloppe dĂšs 1989/1990 un systĂšme de reprĂ©sentation Ă©tudiante fondĂ© sur l’élection, Ă  chaque niveau de la formation, de dĂ©lĂ©guĂ©s prĂ©sentant aux responsables pĂ©dagogiques et Ă  l’Administration les dolĂ©ances des Ă©tudiants ainsi que leurs propositions visant Ă  amĂ©liorer le fonctionnement des cursus ainsi que leurs conditions d’études.

Sous l’impulsion d’Otmar Seul, une Association des diplĂŽmĂ©s du cursus en droit franco-allemand Paris Ouest/Potsdam (ACFA) est crĂ©Ă©e en [20]. Elle est chargĂ©e d’Ɠuvrer Ă  la promotion du double-cursus et Ă  l’entraide entre ses membres ainsi que de contribuer Ă  une rĂ©flexion sur les enjeux de l’intĂ©gration europĂ©enne.

Distingué des deux cÎtés du Rhin

18 mars 2010 : RĂ©ception de l’Ambassadeur d’Allemagne Ă  Paris - hommage Ă  Otmar SEUL et au cursus franco-allemand.

Pour sa contribution dĂ©cisive Ă  un programme novateur et pour avoir formĂ© des gĂ©nĂ©rations de professionnels du droit au service des relations franco-allemandes, Otmar Seul s’est vu remettre en une des plus hautes distinctions de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne, la croix d’officier de l’ordre du MĂ©rite de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne (Verdienstkreuz 1. Klasse), par S.E. l’ambassadeur Reinhard SchĂ€fers Ă  l’HĂŽtel de Beauharnais, rĂ©sidence officielle des ambassadeurs d'Allemagne Ă  Paris[21].

Cette distinction n'Ă©tait pas la premiĂšre reçue par Otmar Seul, qui s’était vu remettre en 2002 par la FacultĂ© de droit de l’UniversitĂ© de Potsdam le titre de docteur iuris honoris causa. Par dĂ©crets du et du , il avait Ă©galement Ă©tĂ© fait respectivement chevalier de l’ordre des Palmes acadĂ©miques et chevalier de l’ordre national du MĂ©rite de la RĂ©publique française[22]. En 2017, la FacultĂ© de droit de l'UniversitĂ© de Vilnius (Lituanie) lui a Ă©galement dĂ©cernĂ© le titre de docteur iuris honoris causa[23].

Ouvrages

Ouvrages d'Otmar Seul[24]

Otmar Seul, KaĂŻs Slama, Kerstin Peglow (Hrsg.): Kulturvermittlung und InterkulturalitĂ€t. Ein deutsch-französisch-tunesischer Dialog – politische, rechtliche und sozio-linguistische Aspekte, P.I.E. Peter Lang-Éditions scientifiques internationales BrĂŒssel, Bern, Berlin, Frankfurt a.M., New York, Oxford, Wien 2016, 320 pages;

Arbeitnehmerpartizipation im Urteil der französischen Gewerkschaften: Sozialreformen unter der PrĂ€sidentschaft François Mitterrands (1982-1985), SĂŒdwestdeutscher Verlag fĂŒr Hochschulschriften, SaarbrĂŒcken 2012 (rĂ©Ă©dition thĂšse 1986), 530 pages;

La solidaritĂ© dans l’Union europĂ©enne / SolidaritĂ€t in derEuropĂ€ischen Union (Actes de l’UniversitĂ© d’étĂ© franco-allemande et europĂ©enne Vilnius/Lituanie, juin/, direction en collaboration avec Tomas Davulis), Ed. Peter Lang  Berne, Berlin, Francfort s. M., New York, Oxford, Vienne 2012,  294 pages;

La participation directe des salariĂ©s aux dĂ©cisions dans l’entreprise en France et en Allemagne : thĂ©ories, droits et pratiques 1970-2000, Editions universitaires europĂ©ennes, Sarrebruck 2011, 122 pages;

L’Europe Ă©largie : la participation des salariĂ©s aux dĂ©cisions dans l’entreprise. Traditions Ă  l’Ouest, innovations Ă  l’Est ? (dir. en coll. avec Peter Jansen), Ed. Peter Lang Berne, Francfort s. M., New York, Oxford, Vienne, 2009, 430 pages;

Information, Consultation et Cogestion : droits et pratiques de la participation des salariĂ©s aux dĂ©cisions dans l’entreprise en France et en Allemagne / Unterrichtung, Anhörung und Mitbestimmung: Rechte und Praktiken der Beteiligung der Arbeitnehmer an der Entscheidungsfindung im Unternehmen in Deutschland und Frankreich. Recueil de textes en langues française et allemande (dir. en coll. avec Peter Jansen) ; no. 15 de la collection Allemand juridique-Langues et cultures juridiques et politiques europĂ©ennes ; publications des formations « Droit allemand » de l’UniversitĂ© Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense, 2008, 235 pages ;

Terrorismes : L’Italie et l’Allemagne Ă  l’épreuve des « annĂ©es de plomb » (1970-1980) : rĂ©alitĂ©s et reprĂ©sentations du terrorisme (dir. en coll. avec Gius Gargiulo), Houdiard-Editeur, Paris 2008, 350 pages;

De la communication interculturelle dans les relations franco-allemandes : Institutions – Enseignement – Entreprises (dir. en coll. avec Bernd Zielinski et Uta Dupuy), Ed. Peter Lang, Berne, Francfort s. M., New York, Oxford, Vienne, 2003, 344 pages;

Les nouveaux LĂ€nder dans le processus d’unification (dir.), Actes des 2Ăšmes et 4Ăšmes Rencontres franco-allemandes de Nanterre sur l’Allemagne unifiĂ©e, Editions Chlorofeuilles, Nanterre 2000, 2 volumes, 561 pages;

Implications juridiques et politiques de l’unification allemande (dir.), textes choisis des 1Ăšres JournĂ©es d’information sur l’Allemagne unifiĂ©e, Editions Chlorofeuilles (Collection L’Allemagne unifiĂ©e), Nanterre 1998, 184 pages;

DĂ©marches participatives et travail en groupe : l’impact du modĂšle japonais sur l’organisation du travail et les relations de travail en France et en Allemagne (dir.), Editions Chlorofeuilles (Collection La France et l’Allemagne en Europe), Nanterre 1998, 441 pages;

Participation par dĂ©lĂ©gation et participation directe des salariĂ©s dans l’entreprise. Aspects juridiques et socio-Ă©conomiques de la modernisation des relations industrielles en Allemagne, en France et dans d’autres pays de l’Union europĂ©enne (dir.), Editions Chlorofeuilles (Collection La France et l’Allemagne en Europe ), Nanterre 1994, 365 pages;

Das Arbeitermitspracherecht und andere neue Arbeitnehmerrechte in Frankreich aus der Sicht der französischen Gewerkschaften. Theoretische Vorstellungen und Reformpraxis (1982-1985), Dissertationsdruck UniversitĂ€t Oldenburg 1988, 613 pages + annexes;

Gewerkschaften in Frankreich : Geschichte, Organisation und Programmatik (en coll. avec Peter Jansen, Leo Kißler, Peter KĂŒhne, Claus Leggewie), Editions Campus (Deutsch-französische Studien zur Industriegesellschaft), tome 2, Francfort-sur-le-Main et New York 1986, 288 pages;

Recherches sur l’autogestion, autogestion de la recherche : histoire et sociologie de la Seconde ConfĂ©rence internationale sur l’Autogestion (dir. en coopĂ©ration avec Yvon Bourdet, Olivier Corpet, Jacqueline Pluet, et al.), nos. 41-42 d’Autogestion et Socialisme, Ed. Anthropos, Paris, 1978, 311 pages.

Ouvrage en l’honneur d’Otmar Seul

Bezzenberger, Tilman; Gruber, Joachim; Rohlfing-Dijoux, Stephanie :  Die deutsch-französischen Rechtsbeziehungen, Europa und die Welt / Les relations juridiques franco-allemandes, l'Europe et le monde.  Liber amicorum Otmar Seul, Nomos Verlag,  Baden Baden, 2014, 570 pages

Notes et références

  1. CV d'Otmar Seul sur la page https://www.parisnanterre.fr/m-otmar-seul--698797.kjsp
  2. O. Seul : Les cursus binationaux : une Ă©tape vers l’harmonisation des Ă©tudes en Europe. Le cas des cursus intĂ©grĂ©s Paris X / Potsdam en sciences juridiques; in O. Seul, B. Zielinski, U. Dupuy (dir.): De la communication interculturelle dans les relations franco-allemandes, Ed. Peter Lang Berne, Francfort s. M., New York, Oxford, Vienne 2003, pp. 285-310; https://docs.google.com/file/d/0BwS6msy80fPZNTczOGNiZTUtOTBjMC00MDEyLWFhZTItMTE3ZmUyODk3ZjBh/edit?hl=fr&pli=1
  3. Paris et Berlin ne doivent pas s’éloigner, par Jacques Morizet et Otmar Seul, Le Monde du 17 avril 2001. https://docs.google.com/file/d/0BwS6msy80fPZMDQzNGM5M2ItNWE3Ni00MzY4LWFjN2EtMDg3Y2I5MDg1N2Fm/edit?hl=fr&pli=1
  4. https://www.campus-mundus.eu/cooperation-universitaire-internationale; http://www.uceditora.ucp.pt/resources/Documentos/UCEditora/PDF%20Livros/Porto/LAW%20AND%20INTERCULTURALISM.pdf (p. 8-14)
  5. « Les universitĂ©s d’étĂ© », sur Association du Cursus de droit Franco-Allemand Paris Nanterre / Potsdam, (consultĂ© le ).
  6. https://acfananterre.wordpress.com/les-seminaires-et-publications/les-universites-dete/;+http://www.uceditora.ucp.pt/resources/Documentos/UCEditora/PDF%20Livros/Porto/LAW%20AND%20INTERCULTURALISM.pdf (p. 12 sq.) ; https://www.campus-mundus.eu/cooperation-universitaire-internationale (sous-titre 3)
  7. « Archive », sur Vilniaus universiteto Teisės fakultetas, (consultĂ© le ).
  8. https://www.campus-mundus.eu/cooperation-universitaire-internationale (sous-titre 3) ; voir les programmes des UniversitĂ©s d’étĂ© trinationales de Minsk : https://www.uni-potsdam.de/de/ls-hellmann/auslandskooperationen/belarussische-staatliche-universitaet-bsu.html; https://by.ambafrance.org/Ouverture-de-la-VIeme-edition-de-l-Universite-d-ete-trinationale-franco-germano
  9. https://www.campus-mundus.eu/forums (rubrique: Challenges, no. 1) ; https://www.campus-mundus.eu/cooperation-universitaire-internationale;   https://www.jura.uni-muenster.de/de/institute/lehrstuhl-fuer-oeffentliches-recht-voelker-und-europarecht-sowie-empirische-rechtsforschung/balkan-summer-school/balkan-summer-school-2018/skopje-session-programme/download-pdf/
  10. https://www.parisnanterre.fr/recherche-/droit-et-religion-a-casablanca-2eme-univ-d-ete-franco-germano-maghrebine-527961.kjsp ; https://www.uni-potsdam.de/en/ls-gschulze/veranstaltungen/vergangene-veranstaltungen/dialogue-franco-allemand-avec-les-pays-du-maghreb.html
  11. https://acfananterre.wordpress.com/les-seminaires-et-publications/les-universites-dete/; Gonzales-Palacios C., Rensmann, T., Seul, O., Tirard, M., PrĂ©face Ă  « Democracia y Estado de derecho/DĂ©mocratie et État de droit/Demokratie und Rechtsstaat », in: C. Gonzales-Palacios, T. Rensmann, M. Tirard (dir.), Lima, Ambassade de France au PĂ©rou 2013, pp. 27–31
  12. « Otmar Seul », sur campus-mundus.eu (consulté le ).
  13. Recherches sur l’autogestion, autogestion de la recherche : histoire et sociologie de la Seconde ConfĂ©rence internationale sur l’Autogestion (dir. en coopĂ©ration avec Yvon Bourdet, Olivier Corpet, Jacqueline Pluet, et al.), nos. 41-42 d’Autogestion et Socialisme, Ed. Anthropos, Paris, 1978, 311 pages.
  14. « Cultures juridiques et politiques », sur peterlang.com, (consulté le ).
  15. sur la trĂšs mĂ©diatisĂ©e Semaine d’information sur le Biafra Ă  Mayence (9-13 dĂ©cembre 1969), voir Allgemeine Zeitung (Mainz) des 6, 9, 10 et 13 dĂ©cembre 1969.    
  16. O. Seul, « Zur Situation der AuslĂ€nder. Ein Beitrag der Projektgruppe Gaststudent », JOGU (Mainzer Studentenzeitung), no 1,‎ , p. 37 et s.
  17. Parmi les sujets marquants des Ă©changes de vues entre jeunes français et allemands figurent les libertĂ©s dans les rĂ©sidences universitaires et la politisation des campus (en France, ce sont les signes annonciateurs de Mai 68, alors que le mouvement est amorcĂ© dĂšs les annĂ©es 1966/1967 en Allemagne), voir Les DĂ©pĂȘches (Dijon) du 21 fĂ©vrier 1968, p. IV
  18. C’est par exemple le cas de la Maison de l’Allemagne fermĂ©e en juillet 1973 Ă  la suite d’une grĂšve des loyers et de diffĂ©rends relatifs Ă  l’interprĂ©tation de la cogestion accordĂ©e par le statut de la Maison (voir Le Monde des 23 juillet et 4 aoĂ»t 1973), et rouverte en octobre 1973 sous le nom de Maison Heinrich Heine avec un nouveau statut qui supprime la cogestion. Voir notamment Jochen Umlauf: Passerelles et passeurs, Paris, PU Sorbonne Nouvelle, 2002, pp. 387 s., 393 s.
  19. Le message de ChagĂŒitillo : au Nicaragua une coopĂ©rative sandiniste, en collaboration avec Nadine Zampi, in Revue de l’O.U.R.S., Paris, no. 159, mars 1985, pp. 58-61, et no. 160, avril 1985, pp. 64-70
  20. « Association du Cursus de droit Franco-Allemand Paris Nanterre / Potsdam », sur Association du Cursus de droit Franco-Allemand Paris Nanterre / Potsdam (consulté le ).
  21. https://docs.google.com/file/d/0BwS6msy80fPZNzUyYzhkYWYtMTFjZS00MWI2LTgwY2QtYmFiNjdlYzRiYjI4/edit?hl=fr&pli=1 ; https://cdn.website-editor.net/7175ca067a5c4e5d979fa056e79b5f88/files/uploaded/Impact%2520et%2520historique%252C%2520par%2520le%2520Professeur%2520Otmar%2520Seul.pdf
  22. « Prof. Otmar SEUL, chevalier de l'ordre national du mérite.pdf », sur Google Docs (consulté le ).
  23. "Nomination for the title of Honory Doctor of Vilnius": https://cdn.website-editor.net/7175ca067a5c4e5d979fa056e79b5f88/files/uploaded/Nomination.pdf
  24. Pour les articles et contributions Ă  des ouvrages (choix 2008-2018) voir https://www.campus-mundus.eu/recherches-et-publications, rubrique 2° ; pour la liste des confĂ©rences, contributions Ă  des colloques et Cours Ă  l’étranger (choix 2012-2018) voir https://www.campus-mundus.eu/organisation-et-contributions-a-des-colloques, rubrique 2°.

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