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Orchestre de la fondation Gulbenkian

L'Orchestre de la fondation Gulbenkian (en portugais : Orquestra Gulbenkian) à Lisbonne est un orchestre symphonique portugais fondé en 1962.

Orchestre de la fondation Gulbenkian
Orquestra Gulbenkian
Pays de résidence Drapeau du Portugal Portugal
Ville de résidence Lisbonne
Type de formation Orchestre symphonique
Création 1962
Site web gulbenkian.pt/musica/coro-e-orquestra/orquestra-gulbenkian

Historique

La fondation Calouste-Gulbenkian a créé l'orchestre en 1962 sous le nom de Orquestra de Câmara Gulbenkian (« Orchestre de chambre Gulbenkian »), composé de 12 musiciens (onze cordes et un clavecin). L'ensemble par la suite a vu ses effectifs augmenter et a reçu son nom actuel en 1971[1].

L'orchestre est aujourd'hui composé de 66 musiciens permanents. Il donne des séries de concerts au Grand Auditorium de Lisbonne. À l'international, il a fait des tournées en Europe, Asie, Afrique et en Amérique. En 2011, il a donné deux concerts à Erevan en Arménie. En 2013, il a fait une tournée en Chine.

En 2022, Hannu Lintu est nommé chef permanent de l’Orchestre de la fondation Gulbenkian à compter de la saison 2023-2024[2].

Chefs permanents

Comme chefs permanents, se sont succédé à la tête de l'orchestre[1] :

Créations

Parmi les créations notables de l'orchestre figurent des œuvres d'André Boucourechliev (Concerto pour piano, 1975), Philippe Fénelon (Concerto pour piano no 2, 2002 ; Postludes, 2005), Joan Guinjoan (Ambient núm I, 2e version, 1988), Emmanuel Nunes (Machina Mundi, 1992) ou Iannis Xenakis (Cendrées , 1974)[1].

Commandes

Actif dans le domaine de la création contemporaine, l'Orchestre Gulbenkian est à l'origine de commandes auprès des compositeurs Attila Bozay (Variations pour orchestre, 1977), Joly Braga Santos, Zygmunt Krauze (Concerto pour violon, 1980), Darius Milhaud (Musique pour Lisbonne, 1968), Emmanuel Nunes (Purlieu, 1971 ; Dan Wo, 1973 ; Fermata, 1974 ; Es Webt, 1975 ; Ruf, 1977 ; Sequencias, 1981 ; Omens II, 1982 ; Stretti pou deux orchestres, 1983 ; Quodlibet, 1991 ; Machina mundi, 1992), Jorge Peixinho (en), Krzysztof Penderecki (Canticum Canticorum Salomonis, 1973) et Michèle Reverdy (Le Cercle du vent, 1989) notamment[3].

Discographie sélective

  • Marc-Antoine Charpentier : Messe pour les trĂ©passĂ©s Ă  8, H 2, Dies irae, H 12, ÉlĂ©vation, H 234, Motet pour les trĂ©passĂ©s Ă  8, H 311, Miserere des JĂ©suites, H 193, ChĹ“ur Symphonique et Orchestre de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, dir Michel Corboz 2 LP Erato 1973. Report 1 CD Erato, sans H 193
  • Marc-Antoine Charpentier : Le Jugement dernier H 401, Beatus vir, H 224, ChĹ“ur Symphonique et Orchestre de la fondation Gulbenkian de Lisbonne, dir. Michel Corboz, LP Erato 1978, report CD avec le Miserere des jĂ©suites H 193
  • Marc-Antoine Charpentier : Te deum H 146, Tenebrae facta sunt H 129, Salve Regina Ă  3 chĹ“urs H 24, Nuit, extrait de H 416, (4), Seniores populi H 117, ChĹ“ur Symphonique et Orchestre de la fondation Gulbenkian de Lisbonne, dir. Michel Corboz. LP Erato 1977 STU 71002 Report CD (couplĂ© avec H 24, H 224, H 129), ECD 55038

Bibliographie

  • Alain Pâris (dir.), Le nouveau dictionnaire des interprètes, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (1re Ă©d. 2004), 1366 p. (ISBN 978-2-221-14576-0).

Notes et références

Liens externes

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