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Olivier de Fremond

Olivier de Fremond, né le à Metz et mort le à Nantes, est un officier français. Activiste anti-maçonnique[1], il fut directeur du Comité Anti-Maçonnique et Anti-juif de Loire-Atlantique.

Olivier de Fremond
Biographie
Naissance
Décès
(à 85 ans)
Nantes
Nom de naissance
Louis Charles Olivier de Fremond de La Merveillère
Nationalité
Formation
Activité
Blason

Biographie

La famille Fremond de La Merveillère est une famille d'ancienne bourgeoisie du Poitou, originaire de Chatellerault. Elle a conservé dans les environs de cette ville son domaine de La Merveillère à Thuré[2].

Fils du polytechnicien Louis-Eudes de Fremond de La Merveillère (1823-1884), capitaine d'artillerie et receveur des finances, chevalier du Médjidié et de la Légion d'honneur[3], médaille de Crimée, Louis Charles Olivier de Fremond naît à Metz le [4]. Saint-Cyrien de la promotion archiduc Albert (1873-1875)[5], Olivier de Fremond est un camarade de promotion du maréchal Lyautey, avec lequel il maintiendra une longue amitié. Promu lieutenant au 7e Cuirassiers, puis capitaine de cavalerie au même régiment, il quitte le service actif en 1884[6].

Il épouse, le à Nantes, Marie Alphonsine Armande Galbaud du Fort, fille d'Achille Galbaud du Fort et de Mathilde Boux de Casson.

Partisan de l'action française[5], il devient directeur du Comité Anti-Maçonnique et Anti-juif de Loire-Atlantique[7], il collabore également à La France antimaçonnique d'Abel Clarin de La Rive. C'est là qu'il rencontre René Guénon en 1913, puis Louis Charbonneau-Lassay, à qui il présente Guénon en 1924[8]. Il entretiendra une importante correspondance avec ces deux figures clef de l'école traditionaliste[9].

Également collaborateur de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes de Mgr Jouin, Olivier de Fremond sera l'un des informateurs privilégiés de Guénon, qu'une longue polémique opposera à cette revue. Olivier de Fremond poursuit sa correspondance avec Guénon jusqu'en 1937, alors même que ce dernier s'est retiré en Égypte[10]. À travers leurs échanges épistolaires, Charbonneau-Lassay et Fremond espéraient que leurs efforts ne seraient pas stériles pour maintenir Guénon sur la voie chrétienne après son départ au Caire[11]. Comme Charbonneau-Lassay, Fremond était membre de la Société des antiquaires de l'Ouest[8] et collaborait au Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest. Il avait hérité avec sa sœur de l'abbaye de La Réau à Saint-Martin-l'Ars en Poitou.

Olivier de Fremond décède le , à Nantes, en Loire-Inférieure.

Publications

  • (collaboration avec) Mme André Saintot: Le Château du Verger d'Antoigné et ses seigneurs, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, 1936. Extrait du Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest, 1936.

Lien externe

Notes et références

  1. Jean-Pierre Laurant, « Repères biographiques et bibliographiques sur René Guénon », paru dans Pierre-Marie Sigaud, René Guénon, Cahier de l'Herne, 1985.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p.332-333
  3. Base Leonore
  4. geneanet.org
  5. Marie-France James : Esotérisme et Christianisme autour de René Guénon; Esotérisme, occultisme, franc-maçonnerie et Christianisme aux XIXe et XXe siècles , Fernand Lanore, 2008 (p. 127-128)
  6. Site famille de Roussel de Préville
  7. Jean Pierre Laurant, Le sens caché selon René Guénon, Éditions L'Âge d'homme, 1975, p. 62.
  8. Jean Gouliard, « Le Bestiaire du Christ, tel Phénix... », dans Symbole, lundi 1er janvier 2007 - Bibliophilie - #16
  9. Jean-Pierre Laurant, « La réception de Louis Charbonneau-Lassay dans les milieux français », article en ligne.
  10. Jean Pierre Laurant, Le sens caché selon René Guénon, Éditions L'Âge d'homme, 1975, p. 91.
  11. Robin Waterfield, René Guenon and the Future of the West, Sophia Perennis, 2005, p. 45.

Articles connexes

Liens externes

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