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Olivier Chevallaz


Olivier Chevallaz, né le à Lausanne, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Il siège au Conseil national de 1991 à 1995.

Olivier Chevallaz
Fonctions
Conseiller national
–
Élection 20 octobre 1991
Circonscription Vaud
LĂ©gislature 44e
Groupe politique Radical (R)
Commission CSEC, CEATE
Successeur Christiane Langenberger
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité Suisse
Parti politique PRD
Père Georges-André Chevallaz
Fratrie Martin Chevallaz
Diplômé de Université de Lausanne

Biographie

Olivier Chevallaz est le fils du conseiller fédéral Georges-André Chevallaz[1].

Après avoir passé une maturité commerciale à l'École de commerce de Lausanne, il obtient une licence ès sciences économiques et commerciales de l'Université de Lausanne[2] - [3]. Au terme de ses études, il est nommé directeur de l'office du tourisme de Château-d'Œx, puis travaille pour Carlo de Mercurio et pour Swissair-Nestlé Hôtels SA. Dans les années 1980, il enseigne en parallèle à l'École suisse du tourisme de Sierre et à l'École hôtelière de Lausanne[2].

Parcours politique

Membre du Parti radical-dĂ©mocratique, il est Ă©lu en novembre 1989 Ă  la MunicipalitĂ© (exĂ©cutif) de la ville de Lausanne[4]. La mĂŞme annĂ©e, il est candidat Ă  la syndicature de Lausanne, mais n'obtient que 18 366 voix, contre 20 040 Ă  la socialiste Yvette Jaggi[5]. En novembre 1994, il n'est pas rĂ©Ă©lu Ă  la MunicipalitĂ© de la ville de Lausanne. Il est devancĂ© par ses collègues de parti Francis ThĂ©voz et Doris Cohen-Dumani, tous deux nouveaux, alors mĂŞme qu'il Ă©tait pressenti par son parti pour revendiquer Ă  nouveau la syndicature. Sa dĂ©faite pourrait s'expliquer par le cumul de fonctions, depuis 1991, avec son mandat de conseiller national, par l'engagement antieuropĂ©en de son frère Martin Chevallaz, qui a dirigĂ© la campagne romande contre l'adhĂ©sion de la Suisse Ă  l'Espace Ă©conomique europĂ©en, et par un « effet femme » faisant suite Ă  la non-Ă©lection de Christiane Brunner au Conseil fĂ©dĂ©ral et dont aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© Doris Cohen-Dumani[6].

En 1991, il est élu au Conseil national, la chambre basse du parlement suisse. Il est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) et de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE). En juin 1995, il démissionne du Conseil national et prend la direction de l'Office national suisse du tourisme pour la France, à Paris[1]. Sa collègue de parti Christiane Langenberger lui succède au Conseil national[7]. Il devient ensuite directeur de l'École suisse du tourisme à Sierre[8].

Notes et références

  1. Raymond Gremaud, « Olivier Chevallaz sans regret », La Liberté,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  2. Françoise Cottet, « Olivier Chevallaz: "Transparence et dialogue" », 24 Heures,‎ , p. 20 (lire en ligne)
  3. « Base de données des élites suisses | Chevallaz, Olivier (1946 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  4. AP, « Yvette à la traîne », L'Express,‎ , p. 36 (lire en ligne)
  5. ATS, « Jaggi joue et gagne », La Liberté,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  6. Claude Barras, « Lausanne renouvelle sa confiance à ses municipaux roses et vert », La Liberté,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  7. ATS, « Vaud: Yvette Jaggi prépare son come back », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  8. ATS, « Tourisme - Mieux séduire les retraités », L'Express,‎ , p. 12 (lire en ligne)

Liens externes

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