Octuor de France

L'Octuor de France est un ensemble instrumental de musique de chambre fondé en 1979 sous le nom d'Ensemble Carl Stamitz par le clarinettiste Jean-Louis Sajot[1] - [2].

Depuis, sous le nom d'Octuor de France à partir de 1995[3], ses membres se produisent en différentes formations, du trio à l'octuor. Outre de nombreux concerts et enregistrements, l'ensemble a également une activité dans le domaine du cinéma muet, avec des œuvres écrites à son intention par les compositeurs Gabriel Thibaudeau et Antonio Coppola notamment[1].

L'effectif de base de l'octuor comprend deux violons, un alto, un violoncelle, une contrebasse, une clarinette, un basson et un cor[1].

Parmi les membres de l'Octuor de France ont figuré ou figurent[1] - [4] :

• 1^er violon : Yuriko Naganuma (depuis 1988) ;
• 2^e violon : Sylvie Sentenac, Jean-Christophe Gall (1991-), Florence Binder, Florence Roussin (depuis 2016) ;
• alto : Laurent Jouanneau (depuis 1991) ;
• violoncelle : Paul Broutin (depuis 1988) ;
• contrebasse : Philippe Blard (1979-2002), Michel Fouquet (2002-2010), Jean-Olivier Bacquet (2010-), Aurélie Martin ;
• clarinette : Jean-Louis Sajot ;
• cor : Antoine Degremont, Marc Michels (depuis 2016) ;
• basson : Jacques Thareau (1979-2011), Mehdi El Hammami (2011-), Vincent Reynaud (depuis 2013).

L'Octuor de France est le créateur de plusieurs œuvres, de Jean-Sébastien Bach (les Variations Goldberg transcrites par Marcel Bitsch), Jean-Yves Bosseur (Octuor, 1988), Mozart (Quintette pour piano et vents transcrit pour octuor par Jean Françaix, 1997) ou Roger Tessier (Envol, 1998) notamment[1].

• Alain Pâris (dir.), Le nouveau dictionnaire des interprètes, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », 2015 (1^re éd. 2004), 1366 p. (ISBN 978-2-221-14576-0).

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