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OVNI(s)

OVNI(s) est une série télévisée française créée par Clémence Dargent et Martin Douaire et réalisée par Antony Cordier. La première saison a été diffusée du au sur Canal+[1]. La diffusion de la deuxième saison a eu lieu du au sur Canal+.

OVNI(s)
Description de l'image OVNI(s).png.
Type de série Série télévisée
Genre Science-fiction
Comédie
Création Clémence Dargent
Martin Douaire
RĂ©alisation Antony Cordier
Acteurs principaux Melvil Poupaud
Michel Vuillermoz
GĂ©raldine Pailhas
Quentin Dolmaire
Daphné Patakia
Musique Thylacine
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine Canal+
Nb. de saisons 2
Nb. d'Ă©pisodes 24
DurĂ©e 30 minutes
Diff. originale –
Site web Page officielle

Synopsis

Didier Mathure a bien des problèmes en cette fin des années 1970. La fusée Cristal dont il est responsable vient d'exploser en vol, sans raison connue. Mis à l'écart du Centre national d'études spatiales (CNES), il prend, contre son gré, la responsabilité du Groupe d'études des phénomènes aérospatiaux non identifiés (Gepan), organisme chargé de l'étude du « phénomène OVNI ». Il apprend à connaître ses trois nouveaux collègues atypiques, tous très éloignés de sa rigueur scientifique. Ingénieur de haut niveau, cartésien, il va aller de déconvenue en déconvenue face aux multiples signalements d'ovnis parfois déconcertants ou irrationnels… et ce ne sont pas le directeur du CNES ou son ex-femme qui vont l'aider dans sa tâche…

Distribution

Personnages principaux

Personnages secondaires


  • Capucine Valmary : Diane, 18 ans, fille de Didier et Élise (19 Ă©pisodes)
  • Alessandro Mancuso : Bastien, 8 ans, petit dernier de la famille Mathure (18 Ă©pisodes)
  • Olivier Broche : Michel Dervaux, ingĂ©nieur au CNES (15 Ă©pisodes)
  • Shyrelle MaĂŻ Yvart : Kuanna (10 Ă©pisodes)
  • Ji Su Jeong : mère de Kuanna (7 Ă©pisodes)
  • Jean-Charles Clichet : François Duluc / Zorel (rĂ©current saison 1, invitĂ© saison 2, 7 Ă©pisodes)
  • Jonathan Lambert : AndrĂ© (invitĂ© saison 1, rĂ©current saison 2, 5 Ă©pisodes)
  • Denis Mpunga : Raymond Roulier (4 Ă©pisodes)
  • Laurent Poitrenaux : Bernard Marsaudon, directeur du CNES (saison 1, 9 Ă©pisodes)
  • Martin Spinhayer : homme de main de Delbrosse 1 (saison 1, 7 Ă©pisodes)
  • Ronald Leclercq : homme de main de Delbrosse 2 (saison 1, 6 Ă©pisodes)
  • LĂ©a Rostain : Yelena Korska, agent du KGB 2 (saison 1, 5 Ă©pisodes)
  • Tom Dingler : Gilles Lacaille (saison 1, 2 Ă©pisodes)
  • HervĂ© Guerrisi : Jean-Claude Bourret (saison 1, 2 Ă©pisodes)
  • Paul Spera : Steven Spielberg (saison 1, 1 Ă©pisode)
  • JĂ©rĂ©my Vrancken : appariteur confĂ©rence ufologique (saison 1, 1 Ă©pisode)
  • Jean-Christophe Folly : Daniel (saison 2, 8 Ă©pisodes)
  • Tom Yang : le chaman (saison 2, 7 Ă©pisodes)
  • Sharif Andoura : Pascal Mougin (saison 2, 6 Ă©pisodes)
  • GrĂ©goire Oestermann : Eugène de Fontmichel (saison 2, 4 Ă©pisodes)
  • Jean-Luc Bideau : Lucien Mathure (saison 2, 3 Ă©pisodes)
  • AndrĂ©a FerrĂ©ol : Suzanne Mathure (saison 2, 3 Ă©pisodes)
  • Guy Pion : le fermier (saison 2, 2 Ă©pisodes)
  • Laurent Capelluto : docteur Petrovski (saison 2, 2 Ă©pisodes)
  • Élodie Bouchez : Madeleine (saison 2, 1 Ă©pisode)
  • Bastien Ughetto : Jean-Pierre Luminet (saison 2, 1 Ă©pisode)
  • Marie Colomb : VĂ©ro (saison 2, 1 Ă©pisode)
  • David Martin : Jacques Martin (saison 2, 1 Ă©pisode)
  • Laurent Delahousse : prĂ©sentateur du journal tĂ©lĂ©visĂ© (saison 2, 1 Ă©pisode)

Fiche technique

Production

DĂ©veloppement

En , Canal+ annonce le tournage de la première saison[3]. Le tournage se déroule en Belgique entre août et .

La première mondiale a lieu fin 2020 au Festival international des séries de Cannes[4].

En décembre 2020, Canal+ annonce la commande d'une seconde saison.

Le , la bande originale de la saison 1 sort sur les sites de diffusion. Elle contient la musique originale de Thylacine ainsi que des titres de Jean-Michel Jarre et Tangerine Dream, de François de Roubaix et de Cerrone.

La diffusion commence le sur Canal+. Les DVD et blu-ray sortent le 3 février 2021, distribués par Studio Canal[5].

Le , faute d’audience, Canal+ annonce ne pas reconduire la série pour une troisième saison[6] - [7].

Cas étudiés dans la série

La série s'inspire de cas réels observés en France, comme la chute d'une boule à facettes près de l'autoroute A1 prise pour un ovni le [8], et intègre des références à des phénomènes tels que le signal Wow! ou aux sursauts radio rapides.

Accueil critique

La série reçoit un excellent accueil de la presse.

Le Monde écrit qu'« il n'y a pas un élément d'OVNI(s) qui ne tienne sa place avec élégance. L'agencement donne naissance à cette rareté : une série comique française qui fait confiance à la faculté d'émerveillement de son public, qui préfère la poésie à la dérision, sans jamais renoncer à raconter sa drôle d'histoire[9]. »

Le Figaro précise que l'« univers de la série, tout en verve, tendresse et fantaisie, fait d'OVNI(s) la meilleure comédie du PAF depuis longtemps[10]. »

Pour Le Parisien, « OVNI(s) sort du moule habituel des séries françaises et fait figure de belle surprise de la rentrée avec ses épisodes courts de trente minutes, le soin apporté à ses décors, son casting épatant, sa bande originale éblouissante, son humour complètement zinzin et sa mise en scène enlevée[11] ».

Le Point de son côté parle d'une « série loufoque […] hyperinventive, drôle, pleine d'autodérision, cette série ne ressemble vraiment à aucune autre » et ajoute la présence d'« une distribution aux petits oignons », soulignant plus particulièrement les jeux d'acteurs de Melvil Poupaud, Géraldine Pailhas, Michel Vuillermoz et surtout Laurent Poitrenaux dans le rôle du directeur du CNES[12].

Les Inrockuptibles remarquent que la série, « comédie riante, alerte et réjouissante, est impossible à raconter et constamment surprenante[13]. »

Pour Première, « OVNI(s) a tous les atours d'un X-Files à la française, sauf que la série adopte aussi le ton d’une comédie vintage. […] Le découpage des séquences et l’enchaînement des répliques débobinent parfois comme dans un cartoon ou les cases d’un album de Tintin[14]. ».

Pour L'Avant-Scène cinéma, OVNI(s) « promet six heures de pure jubilation. […] Ce suspens parfois aux confins du loufoque réussit la prouesse d'associer les conventions d'une sitcom pétillante de malice à un thème de science-fiction[15] ».

Libération avance dans un premier temps que « la fantaisie des personnages, leur passion des objets bricolés évoquent l’imaginaire de Michel Gondry, le charme et la rêverie obsessionnelle en moins[16] » avant d'affirmer que « Le grand régal cinéphilique et sériephilique du moment est OVNI(s) [...] Esthétiquement riche et historiquement passionnante, la série multiplie les références à la culture populaire [...]. OVNI(s) innove par sa poésie, sa liberté et sa force d’évocation d’une époque pleine d’ambitions futuristes et utopiques [...] Melvil Poupaud et Géraldine Pailhas sont dignes des stars hollywoodiennes des années 1930-1940[17] ».

Pour Les Cahiers du cinéma, « la réussite de la série, entre nostalgie et culot, repose d'abord sur l'authenticité de ses choix ». OVNI(s) « tient les rênes de la fable débridée et de la screwball comedy » pour « rendre un hommage transgénérationnel à la comédie française »[18].

Causeur évoque « une série addictive », un « bijou de rétropédalage et de burlesque spatial », où l'on « file de la poésie à la comédie ». OVNI(s) « séduit par son décor de la fin des années 1970, par cette douce dinguerie qui nous amène de Kourou au plateau du Larzac et surtout par son casting intergalactique ». Melvil Poupaud « a l’élégance surannée et le comique rentré de Jean Rochefort ». Géraldine Pailhas « excelle dans l’érotisme chaste et le bégaiement amoureux ». Michel Vuillermoz incarne « la tradition du jeu désarticulé, celui des cimes artistiques, de Pierre Fresnay à Jacques Dufilho ». Daphné Patakia, en « funambule », « fait oublier ses mini-jupes par son déséquilibre intérieur ». Laurent Poitrenaux est « phénoménal d’aisance et de veulerie dans le rôle du directeur. Marielle a trouvé son successeur »[19].

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. Décrit comme étant de l'inuktitut dans les sous-titres de la saison 1 mais décrit comme étant du yupik sibérien central dans un épisode de la saison 2.

Références

  1. “OVNI(s)” : Melvil Poupaud part à la recherche d’extraterrestres sur Canal+, sur lesinrocks.com, consulté le 12 janvier 2021
  2. Ariane Allard, « Melvil Poupaud (OVNI(s)) : “Didier porte une moustache et un costard moulant façon Burt Reynolds. Il n’a pas peur du ridicule, moi non plus en tant qu’acteur !” »,
  3. AlloCine, « OVNI(s) : Melvil Poupaud va chasser les extraterrestres pour Canal + », sur AlloCiné (consulté le )
  4. « OVNI(s) », sur canneseries.com (consulté le )
  5. « Fiche DVD - OVNI(s) saison 1 », sur Allociné.fr
  6. « “OVNI(s)”, c’est fini ! La comédie de Canal+ n’aura pas de saison 3 », sur Télérama, (consulté le ).
  7. « "Ovni(s)" : fleuron français parti trop tôt », sur France Culture, (consulté le ).
  8. « Rapport Cometa », sur Scribd (consulté le ).
  9. Thomas Sotinel, « OVNI(s), l’autre Bureau des Légendes de Canal+ », Le Monde,
  10. Constance Jamet, « OVNI(s), une comédie lunaire et efficace », Le Figaro,
  11. Renaud Baronian, « OVNI(s) : une nouvelle série loufoque sur Canal+ », sur Le Parisien,
  12. Violaine de Montclos, « Recherche ovnis désespérément », Le Point, no 2526,‎ , p. 74 (ISSN 0242-6005)
  13. Jean-Baptiste Morain, « OVNI(s), série française perchée au charme seventies », Les Innrockuptibles,
  14. Jonathan Blanchet, « OVNI(s) est la série de ce début d'année », sur Première,
  15. Jean-Philippe Guérand, « OVNI(s) », L'Avant-Scène,‎
  16. Laura Tuillier, « «Ovni(s)», la science-fiction dans le rétro », sur liberation.fr, (consulté le ).
  17. Sandra Laugier, « La nouvelle bonne vague des séries françaises », sur Libération.fr,
  18. Thierry Méranger, « OVNI, tender », Les Cahiers du Cinéma, no 773,‎
  19. Thomas Morales, « Ciel mon OVNI(s) ! », sur Causeur.fr,
  20. « 7e Prix de l’Association des Critiques de Séries: le palmarès 2021 », sur acseries.net, (consulté le ).

Liens externes

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