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Numérotation d'Aboville

La numĂ©rotation d’Aboville est une mĂ©thode de numĂ©rotation utilisĂ©e en gĂ©nĂ©alogie descendante permettant d’identifier tous les individus descendants d’un ancĂŞtre commun et inventĂ©e dans les annĂ©es 1940 par le comte Jacques d’Aboville.

Le système Henry est une numérotation quasi similaire utilisée dans le monde anglophone et inventée par Reginald Buchanan Henry dans son livre Genealogies of the Families of the Presidents en 1935[1]

Principe

Suivant les interprétations, l’ancêtre commun reçoit le numéro 1​[2] - [3] — ce que fait systématiquement le système Henry — ou n’en a pas du tout[4] - [5]. L’ensemble de la numérotation est parfois précédé du numéro Sosa de l’ancêtre dont on établit la descendance suivi d’une barre oblique (par exemple 16/​[6] ou 16/1​[7] - [8] suivant les cas pour la descendance de l’arrière-arrière-grand-père).

Ă€ chaque descendant direct est attribuĂ© le numĂ©ro du parent qui descend de l’ancĂŞtre commun, auquel on ajoute son numĂ©ro d’ordre de naissance. Les numĂ©ros de chaque gĂ©nĂ©ration sont accolĂ©s[9] ce qui pose un problème pour noter plus de dix enfants. Le système Henry utilise Ă  l’origine X​ pour le 10e enfant, puis A​ pour le 11e, B​ pour le 12e, etc. Le système Henry modifiĂ© utilise des parenthèses pour les nombres des enfants au dessus de 10, par exemple 1(12)4​. Cette nomenclature a Ă©tĂ© modernisĂ©e pour permettre le tri alphabĂ©tique informatisĂ© et utilise aujourd’hui A​ pour le 10e enfant, B​ pour le 11e, etc. Cette notation est parfois utilisĂ©e pour complĂ©ter la notation d’Aboville[8], mais n’est pas nĂ©cessaire car la plupart du temps la notation est Ă©galement enrichie d’un caractère sĂ©parant chaque gĂ©nĂ©ration pour faciliter la lisibilitĂ© : le plus souvent un point plus rarement un tiret (pour reprendre le mĂŞme exemple, respectivement 1.12.4​ et 1-12-4​).

Lorsqu’un individu a des enfants de plusieurs relations, chacune est identifiée par une lettre minuscule : a​ pour la première, b​ pour la seconde, etc. Lorsque l’ancêtre racine n’est pas numéroté, cette lettre est parfois portée par l’enfant plutôt que le parent[7]. Enfin l'astérisque * permet de figurer les naissances illégitimes[8].

Un exemple simple, en numérotant l’ancêtre commun et en utilisant des points séparateurs :

  • l’aĂ®nĂ© des enfants de l’ancĂŞtre commun est le numĂ©ro 1.1, le puĂ®nĂ© 1.2, le troisième et cadet 1.3 ;
  • les enfants de l’aĂ®nĂ© seront les numĂ©ros 1.1.1, 1.1.2, 1.1.3, etc. ;
  • les enfants du puĂ®nĂ© seront les 1.2.1, 1.2.2, 1.2.3, etc. ;
  • le cadet a eu trois enfants dont deux d’un second lit, ceux-ci reçoivent les numĂ©ros 1.3a.1, 1.3b.2, 1.3b.3.

En comptant le nombre de numéros, on peut établir le nombre de générations entre l’ancêtre commun et son descendant. Par exemple, toujours si l’ancêtre commun est numéroté, le 1.2.3.2 est un descendant de la 4e génération.

Un des inconvénients de la numérotation d’Aboville est qu’elle ne permet pas d’identifier le sexe des individus. Elle est difficile à maintenir quand de nouveaux individus viennent s’insérer dans l’arbre sans outil informatisé pour la mettre à jour.

Références

  1. Richard A. Pence, The Henry System. Consulté le 16 février 2017.
  2. RenĂ© JettĂ©, TraitĂ© de GĂ©nĂ©alogie, Presses de l’universitĂ© de MontrĂ©al, 1991, p. 169.
  3. LĂ©o Jouniaux, GĂ©nĂ©alogie Pratique, Arthaud, 1997, p. 37.
  4. Jean-Louis Beaucarnot, Votre arbre gĂ©nĂ©alogique, DenoĂ«l, p. 193.
  5. Gilles Henry, Retrouver ses ancĂŞtres, Albin Michel 1997, p. 67.
  6. Combinaison Sosa/d’Aboville sur le wiki Francegenweb.org. Consulté le 16 février 2017.
  7. La numérotation d’Aboville sur le site heredis.com. Consulté le 16 février 2017.
  8. Numérotation d’Aboville sur le site Gen&O : généalogie et origines en Pyrénées-Atlantiques. Consulté le 16 février 2017.
  9. Méthodes de numérotations sur le site beaucarnot-genealogie.com. Consulté le 16 février 2017.

Voir aussi

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