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Noriko Ibaragi

Noriko Ibaragi (茨木 のり子) de son nom véritable Miura Noriko (三浦 のり子), née le à Ōsaka et mort le , est une poétesse et écrivain japonaise.

Noriko Ibaragi
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
茨木のり子
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinction
Prix Yomiuri ()

Ibaragi effectue ses études secondaires à Aichi. Son poème le plus célèbre Watashi ga ichiban kirei datta toki (Quand ma beauté rayonnait), écrit à l'âge de dix-neuf ans est traduit dans de nombreuses langues. En 1953, elle cofonde la revue littéraire Kai (« Rames »). En plus de plusieurs volumes de poésie, elle a écrit des essais, des récits, des contes et des scénarios. À l'âge de cinquante ans, elle apprend le coréen, publiant ensuite des traductions de poésie de ses homologues coréens[1].

Biographie

Noriko Ibaragi est née a Osaka (préfecture d'Osaka) pour ensuite passer son enfance à Nishio (préfecture d'Aichi). En 1943, elle entre au Collège Pharmaceutique Impérial qui deviendra ensuite l'Université Tōhō à Tokyo. En 1945, elle entend la diffusion du Gyokuon-hōsō alors qu'elle est étudiante mobilisée dans une usine d'équipement médical pour la Marine japonaise. Cet événement est retracé dans son poème Watashi ga ichiban kirei datta toki, écrit douze ans plus tard. Elle finit ses études au Collège en 1945.

La représentation de Songe d'une nuit d'été au théâtre Imperial la décide à devenir auteur. En 1946, elle est nominée au Prix Yomiuri pour sa première pièce, Tohotsumioyatachi (とほつみおやたち)[2]. En 1948, elle écrit des œuvres pour la jeunesse : Kai no ko puchikyū (貝の子プチキュー) et Gan no kurukoto (雁のくる頃) qui sont diffusés sur les ondes de la radio NHK.

En 1950, elle épouse Miura Yasunobu, médecin, et s'établit à Tokorozama (Préfecture de Saitama). Elle publie alors ses œuvres dans le magazine Shigaku (詩学). Son poème Isamashī uta (いさましい歌) parait dans le volume de . Puis, en 1953, elle fonde la revue de poésie Kai (Rames) en collaboration avec Hiroshi Kawasaki, un autre auteur de Shigaku. Les premières publications sont modestes, mais peu à peu des auteurs de renom tels que Shuntarō Tanikawa, Yūjirō Funaoka, Hiroshi Yoshino, et Hiroshi Mizuo se font publier dans Kai.

Plus tard, en 1976, Ibaragi apprend le coréen, pour ensuite œuvrer comme traductrice. Ses traductions de poésie coréenne lui vaudront un second prix Yomiuri en 1990[3].

Son recueil Yorikakarazu (倚りかからず) est publié en 1999 et publicisé dans l'édition du du Asahi Shimbun, pour ensuite vendre cent-cinquante mille copies, un nombre record[4].

Ibaragi décède le d'une hémorragie cérébrale. Vivant seule à l'époque, sa dépouille est découverte dans les jours suivants. Son testament, préparé dans les mois précédents, incluait une lettre d'adieu prête à être imprimée et envoyée à quelque deux cents amis et correspondants[5].

Références

  1. Ibaragi, Noriko, 1926-2006. et 茨木のり子, 1926-, Hanguru e no tabi., Asahi Shinbunsha, (ISBN 4-02-260544-8 et 9784022605443, OCLC 47428238)
  2. « UBC Library », sur login.ezproxy.library.ubc.ca (consulté le )
  3. « 読売文学賞・研究・翻訳賞・歴代受賞者作品>雑学データバンク », sur dorama.tank.jp (consulté le )
  4. « UBC Library », sur login.ezproxy.library.ubc.ca (consulté le )
  5. Otsuka, Hideyoshi, 1946- et 大塚英良, 1946-, Bungakusha sōtairoku toshokan : sakka, shijintachi nihyakugojūmei no ohakameguri, , 340 p. (ISBN 978-4-562-05187-8 et 4562051876, OCLC 914461163)

Liens externes

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