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Noordlaren

Noordlaren (en groningois : Noordloarn) est un village de la commune néerlandaise de Groningue, situé dans la province de Groningue.

Noordlaren
Noordloarn
Noordlaren
Église réformée.
Administration
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Province Drapeau de la province de Groningue Groningue
Commune Groningue
Code postal 9479
DĂ©mographie
Population 695 hab. (2019)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 53° 07′ 15″ nord, 6° 40′ 01″ est
Localisation
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Noordlaren

    GĂ©ographie

    Le village est situĂ© Ă  12 km au sud-est de Groningue, près du lac Zuidlaardermeer et en limite de la province de Drenthe.

    Histoire

    Noordlaren faisait partie de la commune de Haren avant le , quand celle-ci a été supprimée et rattachée à Groningue.

    MĂ©galithisme : Hunebed

    Hunebed G1 près de Noordlaren. L'emplacement des anciennes pierres est indiqué au moyen de socles de béton à la place des pierres manquantes. À l'avant gauche, un d'entre eux indique l'emplacement de l'une des pierres du portail. À l'origine, il y en avait deux, mais une a disparu avec le temps.

    À l'ouest du village, au milieu de la Noordlaarder et du Hondsrug, se trouve l'hunebed identifié G1. C'est le monument le plus au nord des Pays-Bas qui se trouve toujours à son emplacement actuel. Au nord de Noordlaren, près de Glimmen, des restes des dolmens G2 et G3 ont été découverts et près d'Onnen, on distingue l'hunebed G4. En 1982, le Hunebed G5 a été découvert à Heveskesklooster, qui a ensuite été transféré au Muzeeaquarium Delfzijl.

    Hunebed trouvé sous le monticule d'Hevekesklooster, installé dans le Muzeeaquarium de Delfzijl

    L'hunebed a Ă©tĂ© construit il y a plus de 5 000 ans par des individus de la Culture des vases Ă  entonnoir (TRB). Pour la construction du monument, on a probablement utilisĂ© des rochers provenant d'un trou de glace Ă  proximitĂ©, qui porte aujourd'hui le nom de «Steenbergsveentje». Plus de 60% du monument a disparu au fil du temps. Le reste a Ă©tĂ© sauvĂ© en un rien de temps au dĂ©but du XIXe siècle : des trous avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© percĂ©s dans les pierres pour les faire exploser Ă  la dynamite. En 1870, l'hunebed a Ă©tĂ© achetĂ© par l'État pour le protĂ©ger d'une nouvelle dĂ©gradation. Probablement parce que des excavations avaient eu lieu juste Ă  cĂ´tĂ© du site peu de temps auparavant, un lopin de terre autour du vestige mĂ©galithique a Ă©galement Ă©tĂ© achetĂ© par le gouvernement en 1906. Dans les dĂ©cennies qui ont suivi, quelques terrains supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© achetĂ©es, de sorte que, par exemple, le «Steenbergsveentje» soit Ă©galement venu rejoindre l'ensemble.

    Le hunebed a fait l'objet d'une fouille archéologique en 1957 par Van Giffen, qui a également veillé à ce qu'une "forêt vierge" soit plantée autour du site à partir de 1966. Il a fait marquer les emplacements des pierres manquantes au moyen de socles de béton.

    DĂ©mographie

    Le , le village comptait 695 habitants[1].

    Références

    1. (nl) Kerncijfers wijken en buurten 2019, Centraal Bureau voor de Statistiek
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