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Non-interventionnisme

Le non-interventionnisme (ou non-ingérence) est la promotion d'un principe de non-intervention, par laquelle un État ne participe pas aux affaires militaires intérieures ou extérieures d'un autre État.

Histoire

Le concept de « non-intervention » est forgé en 1830 par Talleyrand dans le cadre des pourparlers sur l'indépendance de la Belgique (à la suite de la révolution belge).

Alors qu'on lui en demande plus tard le sens, Talleyrand répond : « C'est un mot métaphysique et politique qui signifie à peu près la même chose qu'intervention. »[1].

De fait, la doctrine est alors appliquée au point que la France et l'Angleterre interviennent auprès des Pays-Bas pour les empêcher de réprimer (violant ainsi ce principe) le soulèvement des Belges.

Par la suite, le concept est appliqué à de multiples reprises :

Non ingérence chinoise


La Chine découvre les relations internationales au XIXe siècle, au contraire des pays européens ou américains. En 2007, la Chine est considérée comme un pays émergent.

La position de non ingérence chinoise est héritée de son histoire: une première « ingérence » anglaise survient en Chine lors de la guerre de l'opium, qui impose le libre-échange commercial. D'autres ingérences surviennent pendant les 150 années suivantes, jusqu'à un "ingérence" japonaise consistant à entrer sur le sol chinois pour « chasser les Occidentaux » et « libérer la Chine ». La Chine en étant alliée d'alliés victorieux, compte parmi les cinq fondateurs des Nations unies et membres permanents du Conseil du sécurité[2]. Depuis lors la Chine et sous des tentatives d'influences (« ingérences ») pouvant venir soit l'Union soviétique, soit des États-Unis ou d'autres pays occidentaux, de diverses natures, tels que solidarité entre « pays camarades communistes » ou « état des droits de l'homme et de la démocratie » mais aussi Tibet, Taïwan. La Chine considère l'ingérence dans les affaires de Taïwan par un pays tiers (à la Chine et à Taïwan) comme une ingérence non acceptable.

Cette histoire chinoise conduit la Chaine à être sceptique sur la notion du droit d'ingérence, sauf cas spécifiques « non politisés » comme la protection environnementale[2].

Notes et références

  1. cité par Emmanuel de Waresquiel, Talleyrand, le prince immobile, Fayard, p. 576.
  2. Ruolin Zheng, « La Chine et sa nouvelle stratégie globale », Revue internationale et stratégique, no 67, , p.143-150 (DOI 10.3917/ris.067.0143, lire en ligne).

Voir aussi

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