Nicole Dubuisson

Après avoir choisi dans un premier temps la voie de la haute-couture, Nicole Dubuisson s'initie peu à peu à la peinture. Au début des années 1980, elle décide de s'y consacrer entièrement, approfondissant son art dans différents ateliers d'artistes. Elle expose régulièrement depuis 1985 jusqu'à son décès.

• Galerie Horizons, Bruxelles
• Galerie d'Haudrecy, Knokke-le-Zoute
• J. Bastien-Art, Bruxelles
• Cercle artistique Communal de Waterloo, Waterloo
• Salle 150, Hôtel de Ville de Woluwé-Saint-Pierre, Bruxelles
• Galerie Ransbeck, Ohain
• Art Gallery Charlotte van Lorreinen, Tervuren

Anvers, Marche, Lille, Maastricht, Luxembourg

• Bruxelles
• Knokke-le-Zoute
• Paris
• Dubaï
• Montréal
• Manhattan…

Nostalgie, gravité, beauté...La confirmation d'un vrai tempérament d'artiste est toujours un signe d'enrichissement pour notre patrimoine. Ainsi, il faudra désormais tenir compte de l'impressionnant apport des œuvres de Nicole Dubuisson à l'histoire de la peinture du nu féminin, Paul Caso in Le Soir du 24 janvier 1991.

Et cet étrange dialogue pictural, cette complicité même, qui naît entre l'artiste et ses modèles est créatif: bien loin d'être patientes et passives, ces jeunes femmes dictent par leur attitude la palette de couleurs et la matière utilisée, Catherine Moreau in Le Soir du 22 janvier 1994.

C'est un mélange subtil de pastels, de fusains, de brous de noix, d'aquarelles, de vernis encrés et de pigments. Des taches, des éclaboussures de couleurs, souvent réalisées dans les tons chauds des feuilles d'automne, éclairent les corps ou les visages. On se trouve devant des pages apportant un ton personnel au thème vieux comme le monde du nu féminin et l'on demeure étonné et séduit par le dépouillement grave de l'écriture, la sensibilité d'une qualité très rare et un don d'observation aigu au point de paraître parfois cruel, Stéphane Rey (Thomas Owen) in monographie Nicole Dubuisson de Michel Dubuisson, Stéphane Rey et Monique Verdussen.

L'atmosphère lumineuse, veloutée et translucide, l'éventail raffiné des coloris associés confèrent à cette peinture le charme désuet et la nostalgie érotique d'un autre temps, une époque révolue où tout n'était que frôlements et chuchotements... Les nus de Nicole Dubuisson opèrent de la même façon, imposant leur présence de manière délicate et ténue, M. Minne in La Cité du 31 janvier 1991.

J'aime les expressions, les attitudes, la rencontre avec les gens. Il y a toujours quelque chose de fascinant et de bouleversant dans l'abandon qui surgit d'un corps humain, Monique Verdussen in monographie Nicole Dubuisson de Michel Dubuisson, Stéphane Rey et Monique Verdussen.

Les œuvres de Nicole Dubuisson échappent à la description. La mise en scène en est absente, les décors sont insignifiants; les objets, rares. Que reste-t-il ? Le sujet quasi unique, la femme, le nu. Nicole Dubuisson ne travaille que d'après modèles (dans son atelier de l'avenue Orban, à 1150 Bruxelles) et les relations qui s'établissent à ce moment sont dès lors capitales. Puisqu'il ne s'agit pas d'un portrait, la personnalité importe autant que la plasticité; la sympathie, que la saisie de la démarche du peintre, Michel Dubuisson (son époux)[1] in monographie Nicole Dubuisson de Michel Dubuisson, Stéphane Rey et Monique Verdussen.

• Le dictionnaire des peintres belges du XIV^e siècle à nos jours (Edit. La Renaissance du Livre)
• Dictionnaire biographique illustré des artistes en Belgique depuis 1830 (Edit. Arto)
• Nicole Dubuisson (monographie par Stéphane Rey, Monique Verdussen et Michel Dubuisson)
• Dictionnaire des artistes et plasticiens de Belgique des XIX^e et XX^e siècles, Paul Piron, Lasnes, Éditions Arts in Belgium, vol. A→K -, p. 519
• De Belgische Beeldende Kunstenaars uit de 19e en 20e eeuw (Art in Belgium)

• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • Delarge
  • Dictionnaire des peintres belges
  • (en) Bénézit
• Site personnel
• Art Gallery Charlotte van Lorreinen