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Nicolas de Launay

Nicolas de Launay, né le à Paris et mort le , est un graveur français.

Nicolas de Launay
Nicolas de Launay, graveur du Roi, composition de F. Huot d’après Augustin de Saint-Aubin, 1780.
Naissance
Décès
(Ă  52 ans)
Paris
Nationalité
Activités
Maître
Lieu de travail
Influencé par
Fratrie

Biographie

EntrĂ© très jeune dans l’atelier de Louis-Simon Lempereur, Launay fit de tels progrès dans l’art de la gravure qu’il rĂ©ussit Ă©galement dans tous les genres : l’histoire, le portrait, le paysage, la vignette[1] - [2]. Quelques annĂ©es après avoir Ă©tĂ© reçu membre de l’AcadĂ©mie de Copenhague, il fut agrĂ©Ă© de l’AcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture en 1789, puis devint graveur du roi[1] - [2].

On a de lui plusieurs sujets d’après différents maitres, des portraits et beaucoup de vignettes[1] - [2]. On cite principalement de cet artiste la Partie de plaisirs, d’après Weenix, la Bonne mère et l’Escarpolette, d’après Fragonard, enfin, la Première leçon de l’amitié fraternelle, d’après Aubry[1] - [2]. Son estampe la plus capitale, dans le genre de l’histoire, est sa Marche de Silène d’après Rubens[1] - [2]. Quant à ses ouvrages de librairie, ses vignettes pour les Métamorphoses d’Ovide, les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, de l’abbé Raynal, d’après les dessins de Cochin, Moreau, Marillier[1] - [2], etc. pour l’édition du Rousseau, in-4°, imprimée à Bruxelles, le Molière in-8° et l’Arioste de Baskerville ont été recherchées des connaisseurs[1] - [2]. Il forma Jean-Louis Delignon (1755-1804).

En 1772, Cochin le fait participer au projet intitulé Les Conquêtes de l'empereur de la Chine[3].

Michaud a dit de lui que « Les estampes de ce maĂ®tre sont en gĂ©nĂ©ral d’un faire agrĂ©able ; son burin, sans ĂŞtre sec, est prĂ©cieux ; ses chairs sont moelleuses[2]. Â» Il a eu Jean-Baptiste Fossoyeux, Jean-Baptiste-Michel DuprĂ©el et Ponce comme Ă©lèves[1] - [2].

Il a un frère cadet, Robert de Launay (1749-1814), et qui fut également son élève en tant que graveur[1] - [2].

galerie

Notes et références

  1. Louis-Mayeul Chaudon, Dictionnaire universel, historique, critique et bibliographique, t. 3, Mame, , 9e Ă©d., 590 p. (lire en ligne), p. 434.
  2. Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne : ou histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. 23, Paris, Michaud, , 642 p. (lire en ligne), p. 435.
  3. Henri Cordier, Bibliotheca Sinica : dictionnaire bibliographique des ouvrages relatifs Ă  l'empire chinois, Paris, E. Leroux, (OCLC 20444063, lire en ligne).

Annexes

Sources

  • Louis-Mayeul Chaudon, Dictionnaire universel, historique, critique et bibliographique, t. 3, Mame, , 9e Ă©d., 590 p. (lire en ligne), p. 434.
  • Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne : ou histoire, par ordre alphabĂ©tique, de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs Ă©crits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. 23, Paris, Michaud, , 642 p. (lire en ligne), p. 435.

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