Nicolas Defuisseaux

Nicolas Defuisseaux est le fils du bijoutier Ernest Defuisseaux et d'Amélie Fontaine[1]. Il se marie le 10 septembre 1828[1] avec Catherine Lefebvre et, en secondes noces le 7 août 1839[1], avec Eléonore Messine. Il est le père de Léon, Alfred et Fernand Defuisseaux.

Il fait des études secondaires au Lycée de Bruxelles. En 1925, il est diplômé docteur en droit de l'Université d’État de Gand.

En 1825, il entre comme avocat au barreau de Mons et en reste membre jusqu'en 1847. Il se fait remarquer par sa facilité d'élocution notamment dans les procès d'assises[2].

Lors de la révolution de 1830, il contribue à développer l'esprit de résistance au pouvoir hollandais, remplit plusieurs missions délicates pour le gouvernement belge[3] et est décoré de la Croix de fer[2].

Il est élu conseiller provincial en 1838 et le reste jusqu'en 1852 quand il est élu sénateur libéral. Il donne sa démission en 1854 pour se consacrer à plein temps à ses activités industrielles.

En 1847, il avait en effet fondé la Manufacture de Porcelaine de Baudour et dirige cette société jusqu'à son décès en 1857[2].

Il était membre des loges montoises de La Concorde (1828) et de La Parfaite Union (1838).

• Chevalier de l'ordre de Léopold;
• Croix de fer (Belgique).