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Nicolás de Vergara le Jeune

Nicolás de Vergara le Jeune (Nicolás de Vergara el Mozo en espagnol) est un maître verrier et architecte espagnol actif à Tolède, né vers 1542, et mort à Tolède le .

Il est le fils de Nicolás de Vergara le Vieux et de Catalina de Colonia. Il est né au moment où son père s'installe à Tolède. Il est sûrement l'aîné des enfants.

Biographie

Il s'est formé comme son frère, Juan de Vergara, à l'atelier de son père. Il est resté sous l'influence de son père jusqu'à sa mort en 1574. Il est difficile, dans cette période, de séparer ses travaux de ceux de son père. Les premiers documents le citant personnellement sont ceux concernant les arrangements sur l'héritage de son père. Le , est dressé l'inventaire des biens de son père avec les œuvres laissées inachevées par son père.

Ă€ la mort de son père, il est entrĂ© au service de la fabrique de la cathĂ©drale comme maĂ®tre sculpteur et verrier, charges qu'il a conservĂ©es jusqu'Ă  sa mort et pour lesquelles il a Ă©tĂ© payĂ© 5 000 et 30 000 [maravĂ©dis chaque annĂ©e pour chacune d'elles. Ă€ partir de cette date, son importance a grandi. Ă€ la mort de Hernán González de Lara, en 1575, il a pris la direction des travaux de l'hĂ´pital de Tavera et la maĂ®trise principale de la cathĂ©drale, Ă  partir du qui lui rapportent 24 000 maravĂ©dis pour une annĂ©e. C'est l'Ă©poque de ses premières Ĺ“uvres documentĂ©es qui vont se dĂ©tacher de celles de son père. C'est Ă  cette pĂ©riode aussi qu'il s'est mariĂ© avec Luisa Mariana dont il a deux enfants, Francisco de Vergara, et Mariana qui devient religieuse au couvent San Clemente el Real de Tolède. Son Ă©pouse lui a survĂ©cu et vivait encore en 1624.

En 1582, les intrigues de Juan de Herrera lui font perdre la charge de maître principal (maestro mayor) de la cathédrale qui est transmise à Diego de Alcántara. Il a cependant conservé la charge de maître sculpteur de la cathédrale et le chapitre a été indigné par cette substitution. À la nomination d'Alcántara en , le chapitre s'est adressée à l'impératrice doña María pour intercéder en faveur de Vargara auprès du roi Philippe II.

Jusqu'en 1587 et la mort de Diego de Alcántara, les affaires allèrent plutôt mal pour Vergara. Puis Vergara a joui d'une bonne situation économique à la fin de sa vie.

Dans le contrat signé le avec le chapitre de la cathédrale de Tolède concernant la réalisation de vitraux, il est précisé que toutes lesdites verrières doivent être en verre peint de Flandres[1]

Nicolás de Vergara le Jeune est mort le à Tolède, mais on ne possède pas son testament ni un inventaire de ses biens qui aurait pu faire connaître les livres de sa bibliothèque et les bases de ses connaissances théoriques et littéraires. On sait qu'il avait de solides connaissances de Vitruve car il avait remis un rapport le un rapport au Junta de Obras y Bosques (Surintendance des Bâtiments et des Forêts de la Couronne)[2] sur l'état des machines hydrauliques de Juanelo Turriano. Il fait remarquer, comme l'a fait au même moment Juan Bautista Monegro que le dispositif hydraulique est une machine déjà inventée par Ctésibios et décrite dans le De architectura, livre X, de Vitruve.

Notes et références

  1. Victor Nieto Alcaide, p. 52.
  2. (es) MarĂ­a Victoria GarcĂ­a Morales, Los artistas que trabajan para el Rey : La Junta de Obras y Bosques, p. 123-136, Espacio, Tiempo y Forma, Serie VI!, Historia del Arte, t. 3, 1990 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Fernando MarĂ­as, La arquitectura del Renacimiento en Toledo (1541-1631), tome II, p. 51-100, Publicaciones del Instituto Provincial y Estudios Toledanos, 1985 (ISBN 84-00-05898-4) (lire en ligne)
  • Juan AgustĂ­n Ceán BermĂşdez, Diccionario histĂłrico de los más ilustres profesores de las Bellas Artes en, tome 5, p. 206-210, Madrid, 1800 (lire en ligne)
  • Datos documentales para la historia del arte español. Notas del archivo de la catedral de Toledo, redactadas sistemáticamente, en el siglo XVIII, por canĂłnigo-obrero don Francisco PĂ©rez Sedano, Centro de Estudios HistĂłricos, Madrid, 1914 (lire en ligne)
  • Victor Nieto Alcaide, La profesiĂłn y oficio de vidriero en los siglos XV y XVI : Talleres, encargos y clientes, p. 35-58, Espacio, Tiempo y Forma, Serie VII, Historia del Arte, t. 10, 1997 (lire en ligne)
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