Ngakpa
Un Ngakpa (tibétain : སྔགས་པ, Wylie : sngags pa) ou tantriste est, dans le bouddhisme tibétain (forme de bouddhisme tantrique de la branche vajrayana) et le bön (religion autochtone du Tibet), une personne qui a reçu des vœux de mantrayana et a dévoué sa vie aux pratiques basées sur le bouddhisme ou le bönpo, aux tantras ou aux révélations terma. Gyurme Dorje définit les ngakpas comme des praticiens des mantras qui peuvent vivre comme un occupant d'une maison plutôt que comme un moine. Le tibétologue Nicolas Sihlé les décrit comme ayant des pratiques imprégnées de magie noire, appelant les divinités à tuer, battre ou découper en morceau leurs ennemis[1].
Tradition guélougpa
Enseignement Ngakpa au monastère de Labrang
Le monastère de Labrang, principal monastère guĂ©lougpa de l'Amdo, comporte un collège ngakpa (tibĂ©tain : ངགས་པ་གྲŕľŕĽ‹ŕ˝šŕ˝„, Wylie : ngags pa grwa tshang), situĂ© près du principal monastère, dans le village de Sakar[2], qui recrute ses membres dans les communautĂ©s traditionnelles Nyingma ngagpa de la rĂ©gion[3]. Ce collège est maintenu par des mantrins Nyingma suivant la tradition Longchen Nyingthik - et possĂ©dait la chair du Lama Gonpo Tseten (en) tardifs[2].
Annexes
Notes et références
Bibliographie
- (en) Paul Kocot Nietupski, Labrang Monastery : A Tibetan Buddhist Community on the Inner Asian Asian borderlands, Plymouth, Lexington Books, coll. « Studies in Modern Tibetan Culture », , 306 p. (ISBN 978-0-7391-6445-7, lire en ligne)
- (en) Gyurme Dorje, Footprint Tibet Handbook, Bath, Footprint Handbooks, , 3e Ă©d., 865 p. (ISBN 1-903471-30-3, OCLC 57302320)