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Neue Deutsche Wochenschau

La Neue Deutsche Wochenschau, abrĂ©gĂ© en NDW (soit en français littĂ©ral : Les Nouvelles ActualitĂ©s allemandes) existait de 1950 Ă  1977: ce fut l'une des actualitĂ©s cinĂ©matographiques dans les cinĂ©mas de la RĂ©publique FĂ©dĂ©rale d'Allemagne.


Histoire

Hambourg, Heilwigstraße 116 – Le premier bâtiment de la rédaction des Nouvelles Actualités Allemandes

Dans le cadre de la propagande nazie dans le Troisième Reich de 1940 à 1945, Die Deutsche Wochenschau était produite de manière centralisée. Mise au pas par la Gleichschaltung, elle diffusait son contenu avant le programme principal dans les cinémas. Die Deutsche Wochenschau a été suspendue avec l'émission n°755 du . Peu de temps après la fin de la guerre, les Alliés s'efforçaient d'établir de nouvelles institutions diffusant les actualités dans leurs zones d'occupation respectives.

Fin 1949, à Hambourg, la Neue Deutsche Wochenschau GmbH (GmbH est l'équivalent de SARL en Allemagne) fut fondée et a commencé avec la production de la Nouvelle Deutsche Wochenschau. Les bâtiments de la rédaction et de la production se trouvaient être dans l'ancienne villa de l'historien de l'Art et de la Culture Aby Warburg dans la 116 Heilwegstraße de Hambourg-Eppendorf, l'actuelle Maison de Warburg (de). La première édition de la Neue Deutsche Wochenschau est né le , dans les salles de cinéma. La voix off de la Neue Deutsche Wochenschau été de 1950 à 1963 celle de Hermann Rockmann[1]. Harry Giese, avait tenté de le remplacer, lui qui avait servi de voix off à l'ancienne Deutsche Wochenschau[2].

En 1958, Manfred Purzer devient rédacteur en chef et directeur général de la Neue Deutsche Wochenschau. En 1960, rédaction déménage dans une ancienne mess des officiers, désormais vide à Hambourg dans la Siekerstraße. En 1963, la Neue Deutsche Wochenschau fut renommée sous le nom de Zeit unter der Lupe (en français : Le Temps sous la Loupe, quelques fois abrégée en Zeitlupe).

Fin 1977, la Neue Deutsche Wochenschau arrêta sa diffusion, car le concept était dépassé par la diffusion de la télévision et ses informations quotidienne.

L'orientation et le style

Les premiers Ă©pisodes de la Neue Deutsche Wochenschau ont Ă©tĂ© produits sur des bandes de 35 minutes. Chaque semaine, apparaissait un nouvel Ă©pisode avec une longueur de dix minutes[3].

L'orientation de l'Ă©mission Ă©tait variĂ©e: un accent particulier Ă©tait mis sur le divertissement, et beaucoup d'espace a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© pour le sensationnel et le catastrophisme, la politique ne jouant qu'un rĂ´le mineur. Le monde du travail Ă©tait Ă©galement prĂ©sent, avec l'ardeur Ă  la tâche et la fiertĂ© de la reconstruction Ă©tait dominant, les grèves et les conflits sociaux avait une place largement secondaire. Alors que la RDA produisait les actualitĂ©s sous le nom de "Der Augenzeuge" entre 1950 et 1954, elle rapportait les grèves en Allemagne de l'Ouest 17 fois,  lorsque la NDW n'avait sur la mĂŞme pĂ©riode mentionnĂ© le thème des conflits sur le marchĂ© du travail qu'Ă  seulement deux reprises[4]. Au lieu de cela, les Ă©vĂ©nements singuliers prenaient une place consĂ©quente: la première Ă©dition se consacre ainsi, par exemple, Ă  l'Ă©lection d'une reine (de) du pamplemousse en Californie. Comme les actualitĂ©s de son prĂ©dĂ©cesseur Ă  l'Ă©poque nazie, les actualitĂ©s  s'ouvraient par une fanfare, puis au commentaire d'une voix off. Des images prĂ©sentant un globe en rotation enrobĂ© d'une bobine de film, sur lequel Ă©tait inscrit: NEUE DEUTSCHE WOCHENSCHAU, faisait office de gĂ©nĂ©rique de dĂ©but.

RĂ©percussions

17 millions de mètres de film, contenant avec 3000 Ă©missions du Neue Deutsche Wochenschau sont conservĂ©es dans une archive de Hambourg. Les films d'Ă©poque se situe dans les fonds d'archives, sous la propriĂ©tĂ© des Filmarchiv des Bundesarchivs et leur contenu est rendu publiquement accessible par l'entreprise privatisĂ©e en 1978 Deutsche Wochenschau GmbH. Les diffĂ©rents Ă©pisodes de la Neue Deutsche Wochenschau sont consultable dans la collection des archives fĂ©dĂ©rales.

Reconnaissance

Le ministre fĂ©dĂ©rale de la Culture, Bernd Neumann a rendu hommage Ă  la Neue Deutsche Wochenschau a l'occasion de leurs 60 ans d'existence en 2009: "Grâce vos contributions, les magazines tels que la 'Neue Deutsche Wochenschau' ont contribuer  [...] Ă€ façonner une nouvelle confiance en soi, et une nouvelle IdentitĂ© nationale dans la jeune rĂ©publique FĂ©dĂ©rale. Aujourd'hui, la Deutsche Wochenschau GmbH s'est transformĂ©e d'ancien producteur Ă  l'un des principaux filmothèques, qui a rĂ©ussi avec succès Ă  commercialiser un fonds unique de documents historiques et cinĂ©matographiques, qui se trouvent sous la possession des archives fĂ©dĂ©rales.“[5]

Liens

Bibliographie et Sources

  • Dieter Oeckl: Weltbilder – Deutsch/deutsche Wochenschau-Geschichten. Dokumentation 60', WDR/3sat 1996.
  • Sigrun Lehnert: Arbeit, Freizeit und Streik in der Kino-Wochenschau West- und Ostdeutschlands von den 1950er bis Mitte der 1960er Jahre. Dans: Arbeit - Bewegung - Geschichte, cahier I/2018, p. 110–133.

Notes et références

  1. Uta Schwarz: Wochenschau, westdeutsche Identität und Geschlecht in den fünfziger Jahren, page 103
  2. Harry Giese, dievergessenenfilme.de consulté le 11.
  3. Winterdom in der Kinowochenschau, hamburg.de consulté le 11.
  4. Le "Augenzeuge" a en revanche minimiser l'importance des grèves en RDA, en les qualifiant de politiques pour la grande majorité.
  5. Discours pour les 60 ans de la CrĂ©ation de la Deutsche Wochenschau GmbH Ă  Berlin, tirĂ© du CommuniquĂ© de presse, bundesregierung.de consultĂ© le 11.
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