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Neottiura suaveolens

Neottiura suaveolens est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Theridiidae[1].

Neottiura suaveolens
Description de cette image, également commentée ci-après
araignée male Neottiura suaveolens observée près de Litakovo, commune de Botevgrad en Bulgarie

Espèce

Neottiura suaveolens
Simon, 1879

Distribution

Cette espèce est décrite en Europe dans une bande centrale éloignée de la partie méditerranéenne[2] - [3] (Espagne, France, Italie, Slovénie, Allemagne, République tchèque, Slovaquie, Suisse, Autriche, Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine et jusqu'à l'Est en Ukraine[4], et les montagnes de l'Oural[5] en Russie). Cependant, cette espèce a aussi été observée en Tunisie[6].

Noms alternatifs

Historiquement, cette araignée a aussi été appelée Theridion suaveolens et Dipoena regia[7].

Son nom d'espèce suaveolens, qui signifie bonne odeur en latin définit ce par quoi cette fourmi est attirée : en effet, certaines fourmis sont attirées par les odeurs de viande voire de putréfaction tandis que d'autres sont plus attirées par les odeurs sucrées.

Habitat

Dans les habitats secs ou humides : pelouses sèches, lisières de forêts, champs de céréales, marais salants, landes ou prairies[4].

Description

Comme toutes les Theridiidae, cette araignée possède des soies en forme de peigne sur les tarses des pattes postérieures. Ses pattes sont jaune clair, la première partie proche du corps (coxa) est plus foncée, la partie de la patte correspondant au fémur présente des rayures foncée sur sa face intérieure et la section suivante (tarse) est claire chez la femelle et sombre chez le male. Les palpes de l'araignée sont brun foncé[4].

Femelles

Actives de juin à août, présentes avec leur cocon en juin. Les femelles font de 2,2 à 2,3 mm de longueur, leur céphalothorax (0,90 à 1,0 mm de long et 0,80 mm de large) et leur sternum sont brun foncé. L'abdomen présente une bosse à l'arrière. Le dos est blanchâtre, réticulé, avec deux séries latérales de taches sombres et une tache sombre en arrière au milieu. L'apparence dorsale permet la distinction car l'aspect ventral est identique à Neottiura curvimana[4].

Mâles

Actifs en juin et juillet. Les mâles sont légèrement plus longs quel les femelles (de 2,1 à 2,9 mm) l au niveau du céphalothorax (0,90 à 1,3 mm de long pour 0,70 à 1,0 mm de large) et ont aussi des tibias plus long. Les colorations ventrales sont les mêmes que pour la femelle : la coloration des pattes est différente et de dos, le mâle est brun foncé, avec 2 ou 3 séries de taches blanches vers l'avant et une seule tâche médiane à l'arrière. Anatomiquement, le mâle se distingue aussi par son cymbium[8] fortement renflé et son extrémité distale recourbée[4].

Publication originale

Simon, E. (1880). Arachnides nouveau de France, d’Espagne et d’Algérie. Premier mémoire. Bulletin De La Société Zoologique De France 4(pour 1879): 263-251[9].

Notes et références

  1. WSC, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. (en) « Neottiura suaveolens – Atlas of the European Arachnids », sur atlas.arages.de (consulté le )
  3. (en) « araneae - Neottiura suaveolens », sur araneae.nmbe.ch (consulté le )
  4. (en) B. Le Peru, The spiders of Europe, a synthesis of data: Volume 1 Atypidae to Theridiidae, Lyon, coll. « Mémoires de la Société Linnéenne de Lyon » (no 2), , 523 p. (ISBN 978-2-9531930-3-9, lire en ligne Inscription nécessaire), p. 400
  5. (en) Esyunin, S. L. et Efimik, V. E, « Remarks on the Ural spider fauna, 4. New records of spider species (excluding Linyphiidae) from the Urals (Arachnida Aranei). », Esyunin, S. L. & Efimik, V. E,‎ , p. 74 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  6. (en) Najet Dimassi, Issaad Kawther Ezzine, Yousra Ben Khadra, Mohamed Salem Zellama, Abdelwaheb Ben Othmen et Khaled Said, « A new record of spider species from Tunisia (Arachnida: Araneae) », Journal of Research in Biological Sciences, vol. 2,‎ , p. 13-29 (ISSN 2356-573X et 2356-5748, lire en ligne Accès libre)
  7. « NMBE - World Spider Catalog », sur wsc.nmbe.ch (consulté le )
  8. partie du tarse élargi et creux du pédipalpe dans lequel les organes de copulation sont attachés
  9. Simon, E., « Arachnides nouveau de France, d'Espagne et d'Algérie. Premier mémoire », Bulletin de la Société Zoologique de France,‎ , p. 251-263

Liens externes

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