Nasty (graffeur)

Originaire de Paris[1], il commence le « graffiti » en 1988 (à 13 ans)[2] - [3]. Il intègre le collectif « AEC » (Artiste en Cavale) en 1990[1]. Professionnellement, il exerce le métier de concepteur-rédacteur dans la publicité et mène également une carrière artistique depuis sa première exposition chez Magda Danisz en 1992 ou l’on retrouve Jonone et PSYCKOZE.

Plusieurs marques ont fait appel à lui : Annick Goutal, Clarins, Azzaro, La Maison du Chocolat, Coca Cola, Monoprix[4] qui lui a confié la réalisation d’une collection capsule en 2014.

Il est considéré comme un exemple de la légitimation du graff dans l'art contemporain notamment par la valorisation de ses performances dans la définition des prix des œuvres[5].

À ce propos, il est cité à la fin des années 1990 dans Le Triple Jeu de l'art contemporain de Nathalie Heinich, comme à même « d'être le théoricien de son propre travail » et donc de sereinement opérer le glissement du graff vers l'art contemporain[5].

• 2009 et 2010, Bailly, Paris[2]
• 2011, Subway Maps, Paris, (collective)[6].
• 2017-2018, Maquis-art Hall of Fame, au musée de l'Aérosol, Paris (collective)
• 2021-22, Mur du Marais, Paris[7]

• Documentaire par Béatrice Vernhes, Nasty, graffeur, 2010, notamment diffusé sur Arte[3].

• Gautier Bischoff, Artistes En Cavale – Nasty & Slice, l'Oeil d'Horus - Alternatives, coll. «  Wasted talent », 2005 (ISBN 2-35081-001-1, BNF 39982555, présentation en ligne)

• Ressource relative aux beaux-arts :
  • Delarge
• « Nasty », sur maquis-art.com