Nardy
Le nardy est le nom armĂ©nien du "nard" un jeu de tables d'origine perse proche du backgammon (ĐșĐŸŃĐŸŃĐșОД ĐœĐ°ŃĐŽŃ en russe), populaire en Russie et dans les pays de l'ancien espace soviĂ©tique[1]. Opposant deux joueurs qui tentent le plus rapidement possible de faire sortir du jeu leurs propres jetons, il conjugue stratĂ©gie de positionnement et hasard de jeu de dĂ©s.
Jeu de société
MĂ©canismes |
réflexion hasard |
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ThĂšmes |
jeu de tables stratégie |
Joueur(s) | 2 Ă 2 |
Ăge | Ă partir de 5 ans |
Durée annoncée | 30 minutes |
habileté physique Non | réflexion décision Oui | générateur de hasard Oui | information |
RĂšgles du jeu
Le jeu se joue à deux joueurs, placés l'un en face de l'autre. Le plateau est divisé en deux moitiés, l'une à gauche et l'autre à droite et les pions sont de couleur différente, généralement blancs et noirs.
Chacun des deux joueurs dispose de 15 pions, situĂ©s initialement sur la droite de chacun des joueurs, Ă l'extrĂ©mitĂ© du plateau et organisĂ©s verticalement. Cette colonne initiale de jetons s'appelle la tĂȘte. Le mouvement d'un pion situĂ© dans la tĂȘte est appelĂ© dĂ©placement de tĂȘte. Il n'est pas possible de faire plusieurs dĂ©placements de tĂȘte par tour, sauf pour quelques exceptions lors du premier tour de jeu.
Les joueurs disposent de deux dés classiques, numérotés de un à six. Pour démarrer, chaque joueur lance un dé et celui qui obtient le plus grand chiffre démarre.
Chaque joueur jette ensuite Ă tour de rĂŽle les dĂ©s et dĂ©place les pions de sa couleur. Chaque dĂ©placement se fait dans le sens inverse des aiguilles d'une montre : chacun des deux joueurs dĂ©marrera en haut Ă droite avec les pions situĂ©s dans sa tĂȘte, puis les dĂ©placera de droite Ă gauche dans la partie supĂ©rieure du jeu, puis de gauche Ă droite dans la partie infĂ©rieure (cf le schĂ©ma ci-dessous, le jeu Ă©tant disposĂ© pour un joueur jouant les blancs).
Les deux chiffres indiquĂ©s sur les dĂ©s permettent au joueur de dĂ©placer ses pions, soit en dĂ©plaçant deux fois un mĂȘme pion, soit en dĂ©plaçant deux pions diffĂ©rents. Si les dĂ©s indiquent un double (deux fois le mĂȘme chiffre), alors le joueur a droit a 4 mouvements (par exemple, un double trois permettra non pas deux mouvements de trois mais quatre mouvements de trois).
Il est interdit d'effectuer un déplacement sur un espace occupé par votre adversaire. Il est par contre possible de cumuler plusieurs pions sur un espace occupé par un pion de sa couleur.
Tout dĂ©placement possible est obligatoire, mĂȘme si celui-ci n'est pas avantageux d'un point de vue stratĂ©gique.
Pour atteindre la phase finale du jeu, les joueurs doivent avoir rĂ©ussi Ă terminer en intĂ©gralitĂ© le cycle de dĂ©placement pour l'ensemble de leurs pions, c'est-Ă -dire de leur tĂȘte situĂ©e dans la partie supĂ©rieure droite, Ă leur maison, partie infĂ©rieure droite du plateau.
Une fois les 15 pions dĂ©placĂ©s dans la maison, le joueur peut commencer Ă sortir du plateau chacun de ses pions. La maison est numĂ©rotĂ©e de 1 Ă 6, le 1 Ă©tant situĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© infĂ©rieure droite du plateau. Les chiffres obtenus par les dĂ©s permettent alors de sortir les pions situĂ©s dans les espaces correspondants[2].
Voir aussi
Notes et références
- (ru) Akhundov Nazim, Manuel théorique et pratique du jeu de nardy, 136 p. (lire en ligne)
- (ru) Rodion Chebotarev, Nardy, Balance business books (ISBN 978-966-415-008-5)