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Nardoa frianti

Habitat et répartition

Cette espèce se rencontre dans l'Indo-Pacifique central, essentiellement dans la région Indonésie-Philippines, mais aussi plus rarement des Maldives au Japon méridional et jusqu'en Nouvelle-Calédonie.

Description

À l'instar des autres espèces de cette famille, cette étoile possède un disque central relativement réduit et généralement cinq bras (rarement quatre ou six) tubulaires souples et allongés. La couleur est très variable, souvent brun violacé assez foncé avec des tubercules blancs, orangés ou rougeâtres[2]. Ce genre se caractérise par ses pores groupés en touffes et ses plaques marginales discontinues en vue dorsale[3] ; cette espèce se distingue par un grand nombre de tuberculosités hémisphériques et granuleuses sur la face supérieure des bras (plaques supéromarginales et quelques abactinales)[3], sans alignement ni géométrie manifeste[2]. Les plaques supéromarginales forment une ligne assez marquée, alternant entre une grosse plaque en relief et une petite plate[2]. Sur la face inférieure, les sillons ambulacraires sont protégés par de courtes épines arrondies, disposées en éventails à raison de 4 par plaque, ainsi que deux séries de 2-3 courts piquants[2]. On la distingue difficilement de Nardoa gomophia, qui a des tubercules plus clairsemés, pas complètement hémisphériques, et pas de plaques intermarginales[3].

Taxinomie

Le genre Nardoa est encore mal compris, et nécessite sans doute une révision : les espèces Nardoa mamillifera et Nardoa tumulosa (aux plaques déformées) sont ainsi probablement des synonymes de Nardoa frianti[3].

Étymologie

Son nom spécifique, frianti, lui a été donné en l'honneur du Docteur A. Friant, professeur honoraire à l'université de Nancy, dont l'auteur a été l'élève et le préparateur[4].

Publication originale

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 31 août 2019
  2. Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du lagon de Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, , 244 p. (lire en ligne)
  3. (en) A.M. Clark et F.W.E. Rowe, Monograph of Shallow-water Indo-West Pacific Echinoderms, Londres, Trustees of the British Museum (Natural History), , 238 p. (lire en ligne).
  4. Koehler 1910, p. 161

Liens externes

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