Naomi Wolf
Naomi Wolf (née le à San Francisco) est une auteure et consultante politique américaine. Elle est la fille de Leonard Wolf (en), auteur de romans gothiques. Elle est considérée par plusieurs sources médiatiques comme une théoricienne du complot, du fait de ses déclarations publiques.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Écrivaine politique, militante pour les droits des femmes, théoricienne du complot, journaliste, militante, conseillère politique, écrivaine |
Période d'activité |
depuis |
Père |
Leonard Wolf (en) |
Mère |
Deborah Goleman Wolf (d) |
Conjoint |
David Shipley (en) (de à ) |
Site web | |
---|---|
Distinction |
Bourse Rhodes (- |
Quand la beauté fait mal, The End of America: Letter of Warning to a Young Patriot (d) |
Biographie
Elle est née dans une famille juive, dont la branche paternelle a été victime de la Shoah. Sa mère est anthropologue et son père est auteur. Elle fut mariée à David Shipley, qui a été la « plume » du président Bill Clinton, et avec qui elle a eu deux enfants.
Positions et théories
Avec la publication de Quand la beauté fait mal, elle est devenue l'une des représentantes de ce qui sera décrit plus tard comme la troisième vague féministe. Elle reste une avocate des causes féministes et des politiques progressistes, insistant ces dernières années sur une dégradation des institutions démocratiques aux États-Unis.
Naomi Wolf a accusé les États-Unis d'envoyer des troupes en Afrique de l'Ouest non pas pour aider au traitement d'Ebola, mais pour ramener le virus aux États-Unis afin de justifier une prise de contrôle militaire de la société américaine[1]. Elle a aussi affirmé qu'Anthony Fauci était un stipendié de l'État d'Israël[2] - [3] - [4] - [5] - [6] - [7] - [8].
Début juin 2021, Twitter annonce la suspension de son compte en lui reprochant de l'utiliser « pour propager des mythes sur la pandémie, les vaccins et le confinement »[9].
Plusieurs de ses thèses sur la sexualité ont été critiquées par des historiens comme étant un ensemble d'assertions fantaisistes ou exagérées. Ces analyses provoquent alors chez certaines de ses lectrices le sentiment d'avoir été manipulées par elle[6] - [8] - [10].
Ouvrages
Édition originales
- (en-US) The Beauty Myth, Harper Perennial, 1990, rééd. 24 septembre 2002, 398 p. (ISBN 9780060512187)[11] - [12],
- (en-US) Fire with Fire: New Female Power and How It Will Change the Twenty-First Century, Random House, , 373 p. (ISBN 9780679427186)[13],
- (en-US) Promiscuities, Ballantine Books, 17 avril 1997, rééd. 21 juillet 1998, 318 p. (ISBN 9780449907641),
- (en-US) Misconceptions: Truth, Lies, and the Unexpected on the Journey to Motherhood, Anchor, 1999, rééd. 4 février 2003, 352 p. (ISBN 9780385497459),
- (en-US) The Treehouse: Eccentric Wisdom from My Father on How to Live, Love, and See, Simon Schuster, 26 avril 2005, rééd. 3 mai 2006, 288 p. (ISBN 9780743249782),
- (en-US) The End of America: Letter of Warning to a Young Patriot, Chelsea Green Publishing Company, , 176 p. (ISBN 9781933392790),
- (en-US) Give Me Liberty: A Handbook for American Revolutionaries, Simon Schuster, , 349 p. (ISBN 9781416590569),
- (en-US) Vagina: A New Biography, Ecco, , 400 p. (ISBN 9780061989162),
- (en-US) Outrages: Sex, Censorship, and the Criminalization of Love, Chelsea Green Publishing, 12 mars 2019, rééd. 9 octobre 2020, 384 p. (ISBN 9781645020165),
Traduction francophone
- Quand la beauté fait mal (The Beauty Myth: How Images of Beauty Are Used Against Women, 1990) (ISBN 0-06-051218-0), Traduction française : Quand la beauté fait mal, First (1991)
Notes et références
- (en-US) Max Fisher, « The insane conspiracy theories of Naomi Wolf », sur Vox, (consulté le )
- (en-US) « Conspiracy theorist Naomi Wolf claims Anthony Fauci 'doesn't work for us' and got $1 million from Israel », sur Jewish Telegraphic Agency (consulté le )
- (en-US) Ben Sales, « Conspiracy theorist Naomi Wolf: Fauci ‘doesn’t work for us,’ got $1m from Israel », sur www.timesofisrael.com (consulté le )
- (en-US) « Naomi Wolf claims Fauci beholden to Israel rather than US », sur The Jerusalem Post (consulté le )
- (en-GB) « Naomi Wolf: ‘We’re in a fight for our lives and for democracy’ », sur The Guardian, (consulté le )
- (en-US) Parul Sehgal, « Naomi Wolf’s Career of Blunders Continues in ‘Outrages’ », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Naomi Wolf is not a feminist who became conspiracy theorist – she’s a conspiracist who was once right », sur www.newstatesman.com (consulté le )
- (en) Rebecca Onion, « A Modern Feminist Classic Changed My Life. Was It Actually Garbage? », sur Slate Magazine, (consulté le )
- (en) David Connett, « Naomi Wolf banned from Twitter for spreading vaccine myths », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Lisa Walker, « Feminists in Brideland », Tulsa Studies in Women's Literature, vol. 19, no 2,‎ , p. 219-230 (lire en ligne)
- (en-US) Kim Martin Long, « Reviewed Work: The Beauty Myth: How Images of Beauty are Used Against Women by Naomi Wolf », American Periodicals, vol. 2,‎ , p. 151-153 (lire en ligne)
- (en-US) Debra Lynn Stephens, Ronald Paul Hill & Cynthia Hanson, « The Beauty Myth and Female Consumers: The Controversial Role of Advertising », The Journal of Consumer Affairs, vol. 28, no 1,‎ , p. 137-153 (lire en ligne)
- (en-US) Gil Richard Musolf, « Reviewed Work: FIRE WITH FIRE: THE NEW FEMALE POWER AND HOW TO USE IT by Naomi Wolf », Michigan Sociological Review, no 9,‎ , p. 104-107 (lire en ligne)
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :