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Namio Harukawa

Namio Harukawa (春川ナミオ, Harukawa Namio), né en 1947 à Osaka et mort le , est un artiste japonais dans le domaine du dessin érotique[1] - [2].

Namio Harukawa
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Nom dans la langue maternelle
春川ナミオ
Pseudonymes
Namio Harukawa, 春川ナミオ
Nationalité
Activité

Namio Harukawa est un nom de plume : Namio est l’anagramme de Naomi, prénom de l'héroïne du roman Un amour insensé de Jun'ichirō Tanizaki, et Harukawa est issu du nom de l'actrice japonaise Masumi Harukawa[3].

Son art, qui s'inscrit dans le registre du fétichisme et du sado-masochisme, dépeint des femmes rondes callipyges dominant et humiliant des hommes minces, généralement à travers la pratique du facesitting[4] - [2].

Sa première exposition en dehors du Japon a lieu à Paris en 2013[3] - [5].

Il a travaillé comme consultant sur plusieurs tournages pornographiques. Il a également réalisé les jaquettes de films pour le studio Kitagawa Pro[6].

Kana Ohara, l'héroïne de Garden of Domina était une ancienne joueuse de volleyball. Elle aurait inspiré l'engouement autour de Sabina Altynbekova, deux ans plus tard[6].

Publications

  • Namio Harukawa, Callipyge, United Dead Artists, , 32 p.
  • Namio Harukawa, Maxi Cula, United Dead Artists, , 156 p. (ISBN 978-2-37543-018-7)
  • Namio Harukawa, Garden of Domina : An Illustrated Story, Pot Publishing, , 168 p. (ISBN 978-4-7808-0183-5)
  • Namio Harukawa, The Incredible Femdom Art of Namio Harukawa, Kawade Shobō Shinsha, , 1 p. (ISBN 978-4-309-92172-3)

Références

  1. Matthieu Matthys, « Décès de Namio Harukawa, maître du facesitting », sur Le Suricate, (consulté le )
  2. (en) Isabelle Hore-Thorburn, « Cult Japanese Fetish Artist Namio Harukawa Has Passed Away », sur Highsnobiety, (consulté le )
  3. « Fesses en pleine face », sur Libération, (consulté le )
  4. Audra Wist, « The Glorious Joy of Facesitting, A Masturbatorial Meditation », sur Autre, (consulté le )
  5. Agnès Girard, « Une exposition de face-sitting à Paris », sur Libération, (consulté le )
  6. « Garden of domina », sur Le Point Q (interdit aux moins de 18 ans) (consulté le )

Liens externes

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