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NGC 4237

NGC 4237 est une galaxie spirale intermédiaire relativement rapprochée et située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 193 Â± 23 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 17,6 Â± 1,3 Mpc (∼57,4 millions d'a.l.)[1]. NGC 4237 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1783.

NGC 4237
Image illustrative de l’article NGC 4237
La galaxie spirale intermédiaire NGC 4237
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Chevelure de Bérénice
Ascension droite (α) 12h 17m 11,4s[1]
Déclinaison (δ) 15° 19′ 26″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,6[2]
12,5 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 12,77 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 2,1′ × 1,4′[2]
Décalage vers le rouge 0,002881 ± 0,000007[1]
Angle de position 108°[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Astrométrie
Vitesse radiale 867 ± 2 km/s [1]
Distance 17,59 Â± 1,28 Mpc (∼57,4 millions d'a.l.)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale intermédiaire
Type de galaxie SAB(rs)bc[1] - [3] SBbc[2] SABb[4]
Dimensions environ 15,35 kpc (∼50 100 a.l.)[1] - [alpha 1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 39393
UGC 7315
MCG 3-31-91
CGCG 98-130
VCC 226
IRAS 12146+1536 [2]
Liste des galaxies spirales intermédiaires

La classe de luminosité de NGC 4237 est II-III et elle présente une large raie HI. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert. De plus, c'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés[1].

À ce jour, près d'une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 20,200 Â± 5,191 Mpc (∼65,9 millions d'a.l.)[5], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Cependant, cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local et les mesures indépendantes sont souvent assez différentes des distances de Hubble pour les galaxies rapprochées en raison de leur mouvement propre dans le groupe où l'amas où elles sont situées. Notons que c'est avec les mesures des valeurs indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Amas globulaires

Selon une étude publiée en 2008 et basée sur les observations réalisées avec le télescope spatial Hubble, le nombre d'amas globulaires dans NGC 4237 (VCC 355 dans l'article) est estimé à 7 813 ± 830[6].

Groupes de M49, de M60 et l'amas de la Vierge

Selon A.M. Garcia, NGC 4237 est une des nombreuses galaxies du groupe de M49 (127 au total), qu'il a décrit dans un article publié en 1993[7]. On retrouve dans cette liste 63 galaxies du New General Catalogue dont NGC 4374 (M84), NGC 4382 (M85), NGC 4472 (M49), NGC 4649 (M60) ainsi que 20 galaxies de l'Index Catalogue.

D'autre part, NGC 4237 apparait aussi dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998[8]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[9], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[10] - [11].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[7], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

Notes

Références

  1. (en) « Results for object NGC 4237 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4200 à 4299 »
  3. (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4237 » (consulté le ).
  4. (en) « NGC 4237 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4235 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  6. Eric W. Peng, Andrés Jordán, Patrick Côté et et al., « The ACS Virgo Cluster Survey. XV. The Formation Efficiencies of Globular Clusters in Early-Type Galaxies: The Effects of Mass and Environment », The Astrophysical Journal, vol. 681, no 1,‎ , p. 197-224 (DOI 10.1086/587951, Bibcode 2008ApJ...681..197P, lire en ligne)
  7. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  8. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  10. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  11. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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