NGC 2500
NGC 2500 est une petite galaxie spirale barrée relativement rapprochée et située dans la constellation du Lynx. NGC 2500 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788[4].
NGC 2500 | |
La galaxie spirale barrée NGC 2500. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Lynx |
Ascension droite (α) | 08h 01m 53,2s[1] |
Déclinaison (δ) | 50° 44′ 14″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 11,6[2] 12,2 dans la Bande B[2] |
Brillance de surface | 13,83 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 2,9′ × 2,7′[2] |
Décalage vers le rouge | 0,001715 ± 0,000002[1] |
Angle de position | 48°[2] |
Localisation dans la constellation : Lynx | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 514 ± 1 km/s [1] |
Distance | 11,989 ± 0,924 Mpc (∼39,1 millions d'a.l.)[3] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale barrée |
Type de galaxie | SB(rs)d[1] - [4] - SBcd[2] |
Dimensions | environ 10,46 kpc (∼34 100 a.l.)[1] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel[4] |
Date | [4] |
Désignation(s) | PGC 22525 UGC 4165 MCG 9-13-110 CGCG 262-62 KARA 224 IRAS 07581+5052[2] |
Liste des galaxies spirales barrées | |
La classe de luminosité de NGC 2500 est IV et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. De plus, c'est une galaxie du champ, c'est-à-dire qu'elle n'appartient pas à un amas ou un groupe et qu'elle est donc gravitationnellement isolée[1].
Description et distance
Description
NGC 2500 renferme plusieurs régions de formation d'étoiles. Comme plusieurs galaxies spirales, dont la Voie lactée, elle possède une barre linéaire qui coupe son bulbe. Cette structure cosmique est le siège de nombreuses pouponnières d'étoiles et elle agit comme un entonnoir pour la matière tombant vers le noyau actif de NGC 2500[5]. Il existe aussi d'autres régions de formation d'étoiles, en particulier dans la moitié supérieure de la galaxie où les bras spiraux sont légèrement mieux définis. On voit en effet sur la photographie prise par le télescope spatial Hubble plus de régions bleues de jeunes étoiles massives dans la partie supérieure de la galaxie.
NGC 2500 arbore une noyau qui présente une région HII, c'est-à-dire une nébuleuse en émission constituée d'hydrogène ionisé[1].
Distance
La distance calculée en utilisant le décalage vers le rouge est de 9,39 ± 0,67 Mpc (∼30,6 millions d'a.l.), mais pour des galaxies rapprochées du Groupe local, les distances obtenues par d'autres méthodes sont plus fiables. À ce jour, neuf mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 11,989 ± 0,924 Mpc (∼39,1 millions d'a.l.)[3], ce qui est légèrement supérieure à la distance calculée à partir du décalage vers le rouge.
Groupe de NGC 2841
NGC 2500 fait partie du groupe de NGC 2841. Les cinq principales galaxies de ce groupe sont NGC 2500, NGC 2537, NGC 2541, NGC 2552 et évidemment NGC 2841[5].
Curieusement, la base de données NASA/IPAC indique que NGC 2500 est une galaxie du champ[1], c'est-à-dire une galaxie gravitationnellement isolée. Pourtant, NGC 2500 est à la même distance que les cinq principales galaxies du groupe et elle est dans la même région.
Notes et références
- (en) « Results for object NGC 2500 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 2500 à 2599 »
- « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 2500 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 2500 » (consulté le ).
- (en) « Just like home » (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'astronomie :
- (en) Catalogue of Principal Galaxies
- (en) New General Catalogue
- (en) Simbad
- (en) Uppsala General Catalogue
- (en) NGC 2500 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 2500 sur la base de données LEDA
- NGC 2500 sur le site de SEDS
- (en) NGC 2500 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 2500 sur le site du professeur C. Seligman