NGC 2360
NGC 2360 ou Caldwell 58 est un amas ouvert[2] - [4] situé dans la constellation du Grand Chien. Il a été découvert par l'astronome allemande Caroline Herschel en 1783 et c'est en son honneur qu'on l'appelle l'amas de Caroline.
NGC 2360 | |
L'amas ouvert NGC 2360 | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Grand Chien[1] |
Ascension droite (α) | 07h 17m 43,1s[2] |
Déclinaison (δ) | −15° 38′ 29″ [2] |
Magnitude apparente (V) | 7,2[3] |
Dimensions apparentes (V) | 14′[3] |
Localisation dans la constellation : Grand Chien | |
Astrométrie | |
Distance | environ 1 887 pc (∼6 150 a.l.) [4] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Amas ouvert |
Classe | II2m[3] |
Galaxie hôte | Voie lactée |
Âge | 561 M a [4] |
Découverte | |
Découvreur(s) | Caroline Herschel[1] |
Date | [1] |
Désignation(s) | OCL 589[3] Caldwell 58 |
Liste des amas ouverts | |
L'amas de Caroline se situe à 3,5 degrés à l'est de l'étoile Gamma Canis Majoris et à un peu moins de un degré au nord-ouest de l'étoile R Canis Majoris (en). La magnitude apparente combinée de l'amas est de 7,2.
NGC 2360 est à environ 1 887 pc (∼6 150 a.l.) du système solaire et les dernières estimations donnent un âge de 561 millions d'années[4]. La taille apparente de l'amas est de 14 minutes d'arc, ce qui, compte tenu de la distance, donne une taille réelle maximale d'environ 25 années-lumière.
Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme entre 50 et 100 étoiles (lettre m) dont la concentration est moyenne (II) et dont les magnitudes se répartissent sur un intervalle moyen (le chiffre 2).
Les étoiles de NGC 2360
En 1968, l'astronome américain Olin J. Eggen a réalisé une étude de l'amas ouvert. Il a déterminé que l'étoile la plus brillante de la région était HD 56847 (ou MU Canis Majoris), mais qu'elle ne faisait pas réellement partie de NGC 2360[5]. Eggen a également identifié une, ou possiblement deux, étoiles bleues tardives. C'est une trouvaille inattendue, car ce sont des étoiles chaudes, très lumineuses qui sont plus jeunes que les autres étoiles de l'amas. Il est possible que la présence de ce type d'étoiles dans un amas ouvert provienne d'un genre de cannibalisme stellaire, une étoile qui aspire la matière d'une ou de plusieurs étoiles compagnes[6]. On connait maintenant quatre étoiles bleues tardives dans cet amas[7].
Notes et références
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 2360 » (consulté le ).
- (en) « Results for object NGC 2360 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 2300 à 2399 »
- (en) « WEBDA page for open cluster NGC 2360, A site Devoted to Stellar Clusters in the Galaxy and the Magellanic Clouds » (consulté le )
- Olin J. Eggen, « The Intermediate-Age Cluster NGC 2360 », The Astrophysical Journal, vol. 152,‎ , p. 83-87 (DOI 10.1086/149526, Bibcode 1968ApJ...152...83E, lire en ligne)
- (en) « ASTRONOMERS EXPLAIN 'BLUE STRAGGLERS' » (consulté le )
- J.A. Ahumada et E. Lapasset, « New catalogue of blue stragglers in open clusters », Astronomy and Astrophysics, vol. 463,‎ , p. 789-797 (DOI 10.1051/0004-6361:20054590, lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) NGC 2360 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 2360 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 2360 sur la base de données LEDA
- NGC 2360 sur le site de SEDS
- (en) NGC 2360 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 2360 sur le site du professeur C. Seligman