NGC 2020
NGC 2020 est une nébuleuse en émission située dans la constellation de la Dorade. Cette nébuleuse est située dans le Grand Nuage de Magellan[5]. Elle a été découverte par l'astronome écossais James Dunlop en 1826[6].
NGC 2020 | |
La nébuleuse en émission NGC 2020. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
---|---|
Constellation | Dorade[1] |
Ascension droite (α) | 05h 33m 12,6s[2] |
Déclinaison (δ) | −67° 42′ 57″ [2] |
Magnitude apparente (V) | ? |
Dimensions apparentes (V) | 2,0′[3] |
Localisation dans la constellation : Dorade | |
Astrométrie | |
Distance | environ 48,5 kpc (∼158 000 a.l.) [4] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Nébuleuse en émission |
Galaxie hôte | Grand Nuage de Magellan |
Découverte | |
Découvreur(s) | James Dunlop [1] |
Date | [1] |
Désignation(s) | ESO 56-148 [3] |
Liste des nébuleuses en émission | |
Composition
Ce nuage est principalement composé de gaz, de beaucoup de jeunes étoiles, et d'étoiles en formation. NGC 2020 a une forme circulaire. Le nuage a adopté cette forme parce qu'en son centre, une étoile très chaude est en train de se former. Sa teinte bleutée lui est donnée par l'énergie que dégage le rayonnement des nouvelles étoiles en train de naître dans le nuage. Cette énergie détache les électrons des atomes d'oxygène, ce qui donne au nuage sa teinte bleutée[7].
Observation
L'Observatoire européen austral (ESO) a capturé une vue détaillée du « couple » NGC 2014 et NGC 2020 à l'aide du focal reducer and low dispersion spectrograph dans le cadre du programme Cosmic Gems. L'image révèle deux nuées ardentes de gaz : NGC 2014 (à droite) est de forme irrégulière et rouge et son voisin (à gauche), NGC 2020, est rond et bleu. Ces formes sont sculptées par de puissants vents stellaires d'étoiles très chaudes nouvellement nées. Le LMC est d'ailleurs le siège de nombreuses régions à sursauts de formation d'étoiles[8]. Pour NGC 2020, une seule étoile brillante et très chaude semble avoir commencé ce processus, créant une cavité qui semble entourée d'une structure en forme de bulle. La couleur bleuâtre de cette nébuleuse est créée par le rayonnement de l'étoile Brey 48, une étoile de type Wolf-Rayet[9] très chaude qui ionise l'oxygène.
Notes et références
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 2020 » (consulté le ).
- (en) « Results for object NGC 2020 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 2000 à 2099 »
- La distance qui nous sépare du Grand Nuage de Magellan
- « Nouvelle image panoramique de NGC 2014 et NGC 2020 acquise par le VLT », Observatoire européen austral
- (en) G. Cozens, « James Dunlop's historical catalogue of southern nebulae and clusters », Journal of Astronomical History and Heritage, vol. 13, , p. 59−73 (Bibcode 2010JAHH...13...59C)
- (en) « Astronomers See Bizarre Pair in Large Magellanic Cloud », Sci-News,
- (en) E. Livanou, M. Kontizas, I. Gonidakis, E. Kontizas, F. Maragoudaki, S. Oliver, A. Efstathiou et U. Klein, « Star-burst régions in the LMC », Astronomy & Astrophysics, (lire en ligne)
- You-Hua Chu, Kerstin Weis et Donald R. Garnett, « Physical Structure of Small Wolf-Rayet Ring Nebulae », The Astronomical Journal, vol. 117#3, , p. 20 pages (DOI 10.1086/300777, lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) NGC 2020 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 2020 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 2020 sur la base de données LEDA
- NGC 2020 sur le site de SEDS
- (en) NGC 2020 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 2020 sur le site du professeur C. Seligman
- (en) « Hubble's Cosmic Reef », sur Astronomy Picture of the Day, NASA, (consulté le ) (traduction/adaptation française).