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NĂ©buleuse de Kleinmann-Low

La nébuleuse (de) Kleinmann-Low (également connue sous le nom de nébuleuse KL d'Orion) est une région active de formation d'étoiles de la Voie lactée. Il s'agit d'un amas d'étoiles dans un nuage moléculaire [1].

NĂ©buleuse de Kleinmann-Low.

La nébuleuse de Kleinmann-Low est au cœur de la nébuleuse d'Orion et est la région de formation d'étoiles la plus active qui s'y trouve. En raison de la poussière épaisse qui l'entoure, elle est principalement observée en lumière infrarouge, car la lumière visible ne peut pas la traverser. Des vents stellaires chauds s'échappent de grandes et jeunes étoiles dans la nébuleuse d'Orion et chauffent le gaz environnant. Cela provoque alors une explosion qui ressemble à une obstruction du paysage urbain. Elle est nommée d'après Douglas Kleinmann et Frank J. Low, qui ont découvert la nébuleuse en 1967[2]. Entre 1972 et 1973, un grand nombre de cartes ont été obtenues avec les télescopes des observatoires Steward et Catalina[3].

La luminositĂ© de la nĂ©buleuse de Kleinmann-Low est d'environ 3,828 Ă— 1031 watts, soit environ 105 fois celle du Soleil, ce qui fait de la nĂ©buleuse la composante la plus brillante du complexe OMC-1. La poussière entourant la nĂ©buleuse de Kleinmann-Low a une tempĂ©rature estimĂ©e Ă  environ 70 kelvins. On estime que la nĂ©buleuse est plutĂ´t froide, Ă  moins de 600 kelvin, mais elle est observĂ©e Ă  moins de 20 microns comme extrĂŞmement active en raison de la lumière infrarouge qu'elle dĂ©gage. Ă€ l'intĂ©rieur de la nĂ©buleuse, l'objet le plus brillant observĂ© est l'objet de Becklin-Neugebauer[2].

La nébuleuse de Kleinmann-Low est riche en molécules de formiate de méthyle (HCOOCH3), de méthoxyméthane (CH3OCH3) et de méthanol deutéré, et abondante en étoiles naissantes et en systèmes planétaires[4].

Références

  1. Ferland pp191
  2. David Darling, « Kleinmann–Low Nebula », The Internet Encyclopedia of Science (consulté le )
  3. « 1973ApJ...186L...7R Page L7 », adsabs.harvard.edu (consulté le )
  4. (en) Guélin, Wlodarczak, Combes et Favre, « Complex molecules in the Orion Kleinmann-Low nebula », BIO Web of Conferences, vol. 2,‎ , p. 03006 (ISSN 2117-4458, DOI 10.1051/bioconf/20140203006, lire en ligne)

Bibliographie

  • Ferland GJ Osterbrock Donald E. (2005) Astrophysique des nĂ©buleuses gazeuses et des noyaux galactiques actifs University Science Books (ISBN 978-1-891389-34-4)
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