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Mvett

Le mvett, parfois écrit mvet ou mver, désigne un instrument de musique à cordes. Orthographié avec une majuscule (Mvett)[note 1], le terme définit un ensemble de récits guerriers qui se joue accompagné dudit instrument. Mvett désigne donc à la fois la harpe-cithare ainsi que les récits héroïques que déclame un barde appelé mbom-mvett (joueur/conteur du Mvett).

Mvett
Mvett Ă  trois calebasses.

Origine

Mvet du Congo Ă  une calebasse.
Mvet du Gabon Ă  deux calebasses[2].
Mvet du Cameroun Ă  trois calebasses.

L'origine du Mvett, comme celle du peuple Fang-BĂ©ti-Bulu qui pratique cet art oratoire, est assez mal connue. Les Fang-BĂ©ti-Bulu sont un groupe affiliĂ© par la langue et les pratiques cultuelles communes[3]. Les Fang vivent au Gabon, en GuinĂ©e Ă©quatoriale et une petite minoritĂ© au Congo-Brazzaville, alors qu'on retrouve les Beti et les Bulu au Cameroun. D'aprĂšs les rĂ©cits oraux, le Mvett serait apparu au cours de la migration des Fang-BĂ©ti-Bulu vers l'Afrique centrale. À l'origine, il s'agit d'un rĂ©cit de prĂ©servation et de transmission de la mĂ©moire lignagĂšre. C'est Ă  la suite d'un Ă©vĂšnement majeur, symbolisĂ© par le coma d'Oyono Ada Ngone, que le Mvett vit naĂźtre la saga hĂ©roĂŻque des Ekang, qui formeront un groupe de guerriers immortels habitant la citĂ© d'Engong, dirigĂ©e par le grand guerrier Akoma Mba. Les chants et les rĂ©cits Ă©taient dĂ©clamĂ©s Ă  l'occasion des expĂ©ditions guerriĂšres pour donner du courage aux combattants et pour instiller en eux un sentiment d'invincibilitĂ© avant et pendant les batailles. Au-delĂ  de son rapport Ă  la guerre, l'art du Mvett englobe d'innombrables aspects de la culture Fang : la poĂ©sie, la philosophie, les connaissances scientifiques , la spiritualitĂ©, le rĂȘve de transcendance ou de surhumanitĂ©, ce qui a fait dire Ă  Philippe Ndong Ntoutoume, auteur de nombreux ouvrages sur le Mvett, qu'il s'agit d'un "art total".

LĂ©gende

Selon la lĂ©gende, on doit la crĂ©ation du Mvett Ă  un puissant guerrier au nom d'Oyono Ada Ngone dont la mythologie serait liĂ©e Ă  la migration des Fang-BĂ©ti-Bulu. Ceux-ci Ă©taient souvent en butte aux attaques meurtriĂšres des tribus qu'ils croisaient sur leur route et qui finissaient par les pourchasser. Certains de ces assaillants ont Ă©tĂ© identifiĂ©s aux MvĂ©lĂ©s et au Bassa (Joseph Ki-Zerbo, Pierre Alexandre, Tsira Ndong Ndoutoume). "Au cours de leur fuite", Ă©crit Tsira Ndong Ndoutoume dans Le Mvett : Ă©popĂ©e fang, "l'un d'entre eux, Oyono Ada Ngone, grand musicien et guerrier, s'Ă©vanouit subitement. On porta son corps inanimĂ© pendant une semaine de fuite. AprĂšs le coma, Oyono revint Ă  la vie et annonça aux fuyards qu'il venait de dĂ©couvrir un moyen sĂ»r pour se donner du courage." Il rassembla les siens et leur dit qu'ils allaient se venger en menant des expĂ©ditions militaires contre les populations qu'ils rencontreront sur leur chemin. Durant son coma, Oyono Ada Ngone dĂ©clara avoir Ă©tĂ© en contact avec une entitĂ© supĂ©rieure dĂ©nommĂ©e Eyo, qui s'incarnera dans le Mvett. Eyo est perçu comme un « Esprit Â» qui lui transmit l'instrument de musique, le cordophone appelĂ© Mvett, ainsi que le chant et les rĂ©cits des hauts faits des Ekang qui allaient ranimer l'espoir au sein de la population. À son rĂ©veil, Oyono Ada Ngone relata ce qu'il avait vu et entendu, puis il entreprit de fabriquer l'instrument de musique.

Philosophie et spiritualité

« Mvett » viendrait du verbe « a vet », qui signifie « s'Ă©tirer Â» ou « s'Ă©lever ». Il s'agit d'abord d'une Ă©lĂ©vation spirituelle individuelle ou collective. En cela, le Mvett est une philosophie et une spiritualitĂ© qui conduit au dĂ©passement de soi et permet de transcender la mort pour ouvrir Ă  chacun le chemin de l'immortalitĂ©.

Les récits narrés à l'aide de l'instrument Mvett se déroulent dans un monde totalement différent du nÎtre, appelé Emominlang. Ce monde du Mvett voit s'affronter deux camps :

  • le peuple d'Engong qui a conquis l'immortalitĂ© et vit tout au sud du monde du Mvett ;
  • le peuple d'Oku qui dĂ©signe le reste du genre humain et qui est toujours mortel. Les hommes les plus puissants d'Oku veulent arracher leur secret aux hommes d'Engong.

Les conflits entre Oku et Engong se rÚglent généralement au terme de batailles trÚs violentes, toujours remportées par le camp d'Engong. Les combats dans le Mvett se font à l'arme blanche (sauf trÚs rares cas particuliers) mais les meilleurs guerriers disposent d'un impressionnant arsenal de sortilÚges.

Le monde du Mvett permet également des interactions trÚs fréquentes entre le monde des morts et celui des vivants. Les premiers interveniennent trÚs souvent dans les affaires des seconds lorsqu'ils leur demandent de l'aide ou, tout simplement, pour assouvir leur vengeance.

Le monde du Mvett s'articule autour de quatre grandes zones géographiques :

  • Nkourou Megnoung Eko Mbegne. Il s'agit de la rĂ©gion situĂ©e tout au nord du monde du Mvett ;
  • Etone Abandzic Mekok Engone. C'est la rĂ©gion est. C'est lĂ  que naquirent la vie et ses grands mystĂšres ainsi que les ĂȘtres humains. D'aprĂšs L'EncyclopĂ©die du Mvett II de GrĂ©goire Biyogo, c'est dans cette rĂ©gion qu'Oyono Ada Ngone entendit la voix d'Eyo et qu'il eut la rĂ©vĂ©lation suprĂȘme. Cette rĂ©gion est Ă©galement trĂšs riche en cours d'eau ;
  • Edoune Nzok Amvene Obame. Il s'agit d'une rĂ©gion situĂ©e Ă  l'ouest. C'est un territoire riche en hommes puissants, mais apparemment plus calme que d'autres car nombre de guerriers d'Engong sont les neveux d'hommes de cette rĂ©gion ;
  • Engong Nzok Mebeghe Me Mba. SituĂ©e Ă  l'extrĂȘme sud du principal continent, cette rĂ©gion est occupĂ©e par les immortels qui y ont crĂ©Ă© leur pays. Il est habitĂ© par la descendance du patriarche Ekang Nna. Peuple belliqueux par excellence, les hommes d'Engong sont de valeureux guerriers experts au sabre et en sorcellerie. C'est cette maĂźtrise inĂ©galĂ©e des arts occultes qui permet aux hommes d'Engong de s'affranchir de la mort.

Si les principaux Ă©vĂ©nements se dĂ©roulent sur le continent, des choses peuvent aussi se passer ailleurs. Ainsi, un cĂ©lĂšbre rĂ©cit a placĂ© une grande rĂ©union de sorciers sur la Lune. À cette rĂ©union assistait d'ailleurs un personnage venu d'une autre planĂšte. Il s'agissait d'Ella Minko M'Obiang.

L'arrivée des Européens en Afrique et leur entrée en contact avec les fangs s'est également ressenti dans les récits. Ainsi, il est parfois question de la terre d'origine des Européens, située au-delà des mers.

Instrument

Facture

Le mvett est un cordophone, une petite harpe-cithare sur bĂąton de palmier-raphia, ou de bambou, de 110 Ă  130 cm de long avec un Ă  quatre rĂ©sonateurs en calebasse, un haut chevalet vertical placĂ© en son milieu, divisant en deux la longueur des quatre Ă  cinq cordes en boyaux.

Jeu

Proche de l'arc musical, l'instrument est tenu horizontalement sur la poitrine qui ferme ou ouvre le résonateur central en demi-calebasse ouverte, par un simple mouvement avant-arriÚre des bras, tandis que les deux mains égrÚnent les mélodies des deux cÎtés des cordes.

Cet instrument est utilisé seul ou pour accompagner les chants des Fangs, notamment au Gabon, au Cameroun et en Guinée équatoriale[4].

Le Mvett : de l'oraliture à la littérature écrite

Le premier effort de documentation du Mvett fut rĂ©alisĂ© par GĂŒnter Tessmann dans son ouvrage Die Pangwe (1913)[5]. Ce dernier se contente nĂ©anmoins d’une description sommaire de l’instrument de musique, laissant de cĂŽtĂ© l'art verbal. Il a fallu attendre les annĂ©es 1960 pour voir arriver un premier enregistrement complet du Mvett, rĂ©alisĂ© par l'ethnomusicologue Herbert Pepper et qui donnera le texte de rĂ©fĂ©rence Un mvet de ZwĂš NguĂ©ma[6] - [7]. Ce rĂ©cit fut recueilli dans le village Anguia, au nord du Gabon, et sera publiĂ© dans une version bilingue (fang-français) en 1961 avec le concours d’Elie Nkoga, Mme Draget et Philippe Ndong Ndoutoume, qui publiera, lui-mĂȘme, son premier volume du Mvett une dĂ©cennie plus tard. Certes d'autres rĂ©cits oraux ont rĂ©cemment Ă©tĂ© traduits en français par de jeunes universitaires, tel Un mvett d'Akue Obiang de RĂ©gis Ollomo Ella[1], le Mvett reste essentiellement un art oral que se sont appropriĂ© de nombreux artistes gabonais, parmi lesquels Pierre Claver Zeng, Prosper NzĂ©[8] et Alexis Abessolo[9] dont la vigueur musicale tire son essence du rythme en flux continu propre au Mvett, en particulier celui du novateur Emmanuel Mvome Eko[10]qui connut malheureusement une fin prĂ©coce.

Pour le peuple fang, le Mvett n’est pas un simple rĂ©cit imaginaire. Il recouvre une signification psycho-existentielle si profonde qu’il reste, avec la langue fang, un des cadres structurants de leur identitĂ©. Cela n'a pas Ă©chappĂ© aux observateurs Ă©trangers qui ont eux aussi reconnu la richesse littĂ©raire du Mvett au point que l’anthropologue amĂ©ricain James Fernandez l’a comparĂ© Ă  l’épopĂ©e anglaise Beowulf, alors que Pierre Alexandre le considĂšre comme « l’expression la plus originale non seulement camerounaise ou gabonaise, mais de la culture africaine »[trad 1]. On retrouve la mĂȘme apprĂ©ciation chez Pascal Boyer, auteur d’une Ă©tude magistrale, mais avec des affirmations quelque peu controversĂ©es, sur le Mvett. Boyer reconnaĂźt avec Pierre Alexandre que le Mvett fait partie « des genres les plus brillants de la littĂ©rature traditionnelle africaine ».  

Recherches universitaires sur le Mvett

Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, l’épopĂ©e Mvett s’est enrichie de publications acadĂ©miques parues en langue anglaise et française[12] - [13] - [14]. L’hypothĂšse la plus novatrice examine l’avĂšnement du cycle hĂ©roĂŻque des Ekang Ă  partir d’une approche historiographique qui intĂšgre la littĂ©rature orale (contes, lĂ©gendes, mythes, rĂ©cits Ă©piques, allĂ©gories philosophiques) comme mĂ©canisme de codification et de transmission des faits historiques[15]. Le Mvett recĂšle ainsi de riches matĂ©riaux historiographiques interprĂ©tĂ©s en lien avec les diffĂ©rentes formes de violence engendrĂ©es par la traite atlantique. En effet, nombre de rĂ©cits du Mvett sont Ă©maillĂ©s de guerres, de kidnappings d’innocents, d’expĂ©ditions militaires ayant recours au mercenariat, de raids, d’attaques surprises, d’invasions de villages, d’asservissement des captifs. Certaines de ces formes de violence constituent l’essence de la trame narrative du Mvett et Ă©pousent souvent des schĂ©mas complexes. Leur dĂ©cryptage et rĂ©interprĂ©tation  a permis de comprendre que la mutation du Mvett (initialement conçue comme une simple technique de codification et de mĂ©morialisation de l’histoire lignagĂšre) en une saga hĂ©roĂŻque trouve une explication cohĂ©rente si elle est analysĂ©e Ă  l’aune des guerres ethniques et tribales provoquĂ©es par deux grands Ă©vĂšnements connexes qui ont secouĂ© l’Afrique : la traite atlantique qui dura plus de quatre siĂšcles et le jihad, lancĂ© par Ousmane Dan Fodio au dĂ©but du XIXe siĂšcle, lequel avait abouti Ă  l’islamisation partielle des territoires (NigĂ©ria et Cameroun), considĂ©rĂ©s  comme faisant partie des trajectoires migratoires du peuple fang-bĂ©ti-bulu. La narrativisation hyperbolique de la guerre, sa figuration comme « mythĂšme obsĂ©dant » dans l’imaginaire des Fang-BĂ©ti-Bulu, fait du Mvett un rĂ©cit en forme d’écho, le lieu de rĂ©verbĂ©ration d’une mĂ©moire traumatique comme le suggĂšre le coma d’Oyono Ada Ngone ou la cavalcade de Ngourangourane dans la lutte Ă©pique qui l’opposa Ă  son pĂšre, le crocodile OmbourĂ©, un monstre cannibale qui rĂ©duisit les Fang en esclavage[16]. La lĂ©gende de Ngourangourane fait Ă©cho Ă  celle recueillie par Philippe Laburthe-Tolra auprĂšs des BĂ©ti, groupe affiliĂ© au Fang-Bulu, qui durent combattre un chef tyrannique nommĂ© Mulumumu-Mba, qui ne se nourrissait que de chair humaine. Toutes ces violences auxquelles furent confrontĂ©s les Fang-Beti-Bulu au cours de leur migration expliqueraient la naissance de la saga des superhĂ©ros Ekang. Cette saga serait alors une sorte « d’onde mĂ©morielle » de la Grande Histoire africaine marquĂ©e pendant prĂšs de quatre siĂšcles par la marchandisation des Noirs. Le Mvett aurait ainsi Ă©tĂ© une forme de rĂ©sistance symbolique Ă  la violence engendrĂ©e par la traite atlantique[14].

Influences

L'influence du Mvett aujourd'hui sur le plan philosophique, esthétique et artistique est immense. Sur le questionnement philosophique, de nombreux auteurs comme Bonaventure Mve Ondo, Marcien Towa, Grégoire Biyogo, Eno Belinga ou Steeve-Elvis Ella s'appuient sur le Mvett pour alimenter des réflexions sur la transcendance, l'altérité et la finitude de l'homme.

Dans le domaine musical, des artistes tels que Medjo Mesome, Pierre-Claver Zeng, Alexis Abessolo, André Pépé Nze et ProspÚre Nze sont parvenus à donner au Mvett une modernité inédite dans des registres trÚs variés. Le rap, plus largement le hip-hop d'Afrique centrale, se nourrit abondamment du Mvett. TrÚs tÎt des rappeurs comme Medang Lawana du groupe gabonais Siya Posse Sy, NGT et son concept FunkyMvett ainsi que le rappeur Lord Ekomy Ndong du groupe Movaizhaleine ont su imposer l'univers et le décor du Mvett dans leur musique. Il faut y ajouter toute une scÚne poétique liée au slam trÚs prisée des nouvelles générations.

Le domaine de la littĂ©rature est aussi concernĂ© .Des romanciers tels qu'Éric-JoĂ«l Bekale et Marc Mve Bekale construisent Ă©galement des procĂ©dures narratives inspirĂ©es du Mvett et particuliĂšrement du maĂźtre Tsira Ndong Ndoutoume. Avec son Ă©mission radiophonique « L'Aventure MystĂ©rieuse Â» sur Africa no 1, Patrick Nguema Ndong rĂ©invente magistralement le Mvett.

Philatélie

Le Mvett figure sur plusieurs timbres du Cameroun, l'un d'une valeur de 100 F intitulĂ© « Cithare mvet Â» (1978[17]), l'autre de 70 F dans la sĂ©rie « Instruments de musique traditionnels Â» sous le titre « La guitare (mvet) Â» (1985[18]).

Notes et références

Notes

  1. Cette orthographe fait nĂ©anmoins l'objet de contestation. RĂ©gis Ollomo Ella, chercheur en linguistique, remet en question l’orthographe Mvett, adoptĂ©e par Tsira Ndong Ndoutoume et Daniel Assoumou Ndoutoume, deux pionniers de la littĂ©rature Ă©pique fang. Le redoublement du « t », pense-t-il, n’a aucune valeur phonĂ©tique. La consonne finale Ă©tant brĂšve, elle ne peut avoir d'influence sur la sĂ©mantique du rĂ©fĂ©rent Mvet. Un allongement n’est pertinent que s’il a une incidence sĂ©mantique. Il n’y a aucune justification Ă  mettre en relation un allongement formel avec un contenu sĂ©mantique objectivement identifiĂ©[1].

Citations originelles

  1. (en) « what must surely be considered one of the most original expressions not only of Cameroonian and Gabonese, but indeed of African culture[11]. »

Références

  1. RĂ©gis Ollomo Ella, Un mvet d’AkuĂ© Obiang, Paris, L’Harmattan, , p. 25.
  2. Collection d'Albert Schweitzer, Musée Albert-Schweitzer (Gunsbach)
  3. Alexandre Pierre, « Proto-histoire du groupe beti-bulu-fang : essai de synthĂšse provisoire », Cahiers d'Ă©tudes africaines, vol. 5, no 20,‎ , p. 503-560 (DOI 10.3406/cea.1965.3049)
  4. Pierre Smith, « Tsira Ndong Ndoutoume, Le Mvett », L'Homme, vol. 17, no 1,‎ , p. 136-137 (www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1977_num_17_1_367731)
  5. (de) GĂŒnter Tessmann, Die Pangwe, Ernst Wasmuth, (lire en ligne)
  6. Herbert Pepper, Un mvet de ZwÚ Nguéma, Armand Colin,
  7. Herbert Pepper, Un mvet de Zwe Nguema, Musée de l'Homme/CNRS, 3 disques souples encartés (lire en ligne)
  8. [vidéo] Prosper Nzé : M'atamane ekok sur YouTube
  9. [vidéo] Alexis Abessolo - Medzang (By Zoug'x) sur YouTube
  10. Marc Mvé Bekale, Méditations Senghoriennes : vers une ontologie des régimes esthétiques afro-diasporiques, Paris, L'Harmattan, , 282 p. (ISBN 978-2-343-02820-0, présentation en ligne), chapitres 6 et 7, p. 111-123 et 124-130
  11. (en) Pierre Alexandre, « Introduction to a Fang Oral Art Genre: Gabon and Cameroon mvet », Bulletin of the School of Oriental and African Studies, University of London, vol. 37, no 1,‎ , p. 1-7 (p. 3) (lire en ligne)
  12. (en) DieudonnĂ© Mbala Nkanga, « Mvett Performance: Retention, Reinvention, and Exaggeration in Remembering the Past », Theatre History Studies, vol. 30,‎ , p. 83-101 (DOI 10.1353/ths.2010.0017, lire en ligne)
  13. Alice Aterianus-Owanga, « « Le rap, ça vient d'ici ! » Musiques, pouvoir et identités dans le Gabon contemporain », sur canal-u.tv, (consulté le )
  14. (en) Marc MvĂ© BekalĂ©, « Memories and mechanisms of resistance to the Atlantic slave trade: the Ekang Saga in West Central Africa's epic tale the Mvet », Journal of African Cultural Studies,‎ (DOI 10.1080/13696815.2018.1532283)
  15. (en) Marc MvĂ© Bekale, « Memories and mechanisms of resistance to the Atlantic slave trade: the Ekang Saga in West Central Africa's epic tale the Mvet », Journal of African Cultural Studies,‎ , p. 99-113 (lire en ligne)
  16. Henri Trilles, Contes et légendes du Gabon, Karthala, (1re éd. 1905)
  17. Catalogue Yvert&Tellier, no PA291
  18. Catalogue Yvert&Tellier, no 753

Bibliographie

Classement par date de parution.

Liens externes

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