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Mustapha Ben Mohamed

Mustapha Ben Mohamed, né le à Alger et mort le à Alger, est un cheminot et enseignant algérien. Il est aussi un homme politique qui lutta pour l'indépendance durant la colonisation française, puis, lorsque le pluralisme politique fut introduit dans la constitution de l'Algérie, qui fut secrétaire général d'un parti d'opposition et député .

Mustapha Ben Mohamed
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Fonctions
Fondateur et porte-parole de l'Organisation socialiste des travailleurs
–
Prédécesseur Création de l'organisation
Successeur Lui-mĂȘme
Premier secrétaire général du Parti des travailleurs
–
(6 ans, 11 mois et 10 jours)
Élection Congrùs
Prédécesseur Création
Successeur Louisa Hanoune
Député
–
(4 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 05 juin 1997
Circonscription Wilaya d'Alger
LĂ©gislature 4e LĂ©gislature(1997-2002)
Groupe politique Parti des travailleurs
Biographie
Nom de naissance Mustapha Benmohamed
Date de naissance
Lieu de naissance Alger, Algérie
Date de décÚs
Lieu de décÚs Alger, Algérie
Nationalité Algérien
Parti politique Organisation socialiste des travailleurs (Algérie)
Parti des travailleurs (PT)

Biographie

Mustapha Ben Mohamed naĂźt le Ă  Alger[1] - [2].

En 1945, Ă  19 ans, il adhĂšre au parti du peuple algĂ©rien (PPA)[3], tout en Ă©tant cheminot[1]. Il est de fait un militant de la premiĂšre heure du mouvement messaliste, mouvement qui joue un rĂŽle pionnier dans la lutte pour l’indĂ©pendance. Devenu responsable militaire du Mouvement national algĂ©rien (MNA) en AlgĂ©rie de 1954 Ă  1955[4], il est arrĂȘtĂ© le par les autoritĂ©s françaises, torturĂ© et incarcĂ©rĂ©. Mais cet emprisonnement lui permet aussi de rester Ă  distance des luttes fratricides, au sein des indĂ©pendantistes, entre le mouvement messaliste et le FLN. Il n'est libĂ©rĂ© qu'en , Ă  la suite des accords d'Évian de [5]. Il reste en France mĂ©tropolitaine quelques mois, et fonde avec Simon Ajklouf le comitĂ© de liaison des trotskystes algĂ©riens. De retour en AlgĂ©rie Ă  l'indĂ©pendance, en , il devient enseignant[6]. Il milite au sein de l’Organisation socialiste des travailleurs, qu'il a contribuĂ© Ă  fonder[7] - [8] - [9].

À la suite de l'instauration du pluralisme politique par la constitution algĂ©rienne de 1989, l’Organisation Socialiste des Travailleurs se transforme, le , dans un congrĂšs public, en un parti officiel, le Parti des travailleurs. Il devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de ce Parti des travailleurs. Puis il est Ă©lu dĂ©putĂ© Ă  l’AssemblĂ©e populaire nationale algĂ©rienne Ă  partir de 1997. Il a 70 ans et est le doyen de cette assemblĂ©e, oĂč son parti a 4 Ă©lus. Il prononce, en tant que doyen de l'assemblĂ©e, le discours inaugural de la nouvelle lĂ©gislature le [5] - [9] - [10] - [11].

Mort le à l'ùge de 86 ans, il est inhumé au cimetiÚre d'El Alia à Alger[5].

Références

  1. Le Maitron.
  2. Stora 1985, p. 311.
  3. « DécÚs de Mustapha Ben Mohamed, ancien secrétaire général du PT », sur algerie1.com, .
  4. L'Alliance, La guerre d'Algérie du général Bellounis - page 8
  5. « DĂ©cĂšs de Mustapha Ben Mohamed, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PT », Le Temps d'AlgĂ©rie,‎ (lire en ligne)
  6. Stora 1985, p. 312.
  7. Jacques Valette, «  Militants et combattants messalistes 1954-1962  », dans Des hommes et des femmes en guerre d’AlgĂ©rie, Autrement, coll. «  MĂ©moires/Histoire  », , 320-341 p.
  8. « QuatriÚme partie. Dans la guerre/révolution 1954-1958 », dans Jacques Simon (dir.), Messali Hadj par les textes, Editions BouchÚne, coll. « Histoire du Maghreb », (lire en ligne), p. 150
  9. Faouzia Ababsa, « AlgĂ©rie: Mustapha Benmohamed, dit «Negro» - Du comitĂ© des trotskystes algĂ©riens au Parti des travailleurs », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  10. « DĂ©cĂšs de Mustapha Ben Mohamed », LibertĂ© (AlgĂ©rie),‎ (lire en ligne)
  11. « La nouvelle assemblĂ©e nationale algĂ©rienne », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

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