Musique libyenne
La musique libyenne est la musique que l'on retrouve en Libye, en Afrique du Nord. Il existe plusieurs types de musique populaires en Libye telles que la musique arabe classique, la musique arabo-andalouse (ma'louf, nouba, merskawi), la musique amazighe (notamment pratiquée par les Infoussen, les At Willoul et les Touaregs), etc.
Dans la capitale libyenne, lâĂ©mergence dâun nombre de ĆĄeiáž«s a jouĂ© un rĂŽle trĂšs essentiel dans lâĂ©volution de la musique libyenne et dans la transmission dâun patrimoine musical de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration[1].
La musique libyenne est trÚs introvertie et n'est que timidement connue de l'extérieur[2].
La télévision libyenne diffuse largement la musique libyenne traditionnelle, et le folklore touareg est trÚs populaire à GhadamÚs et dans le sud du pays[3] - [4].
Certains des genres majeurs de la musique moderne et contemporaine libyenne incluent des éléments de pratiques religieuses syncrétiques, qui sont souvent repris dans les mariages[5].
Parmi les chanteurs libyens qui ont eu une influence considérable dans divers champs de la musique libyenne, on peut citer Nasser El Mizdawi, Ahmed Fakroun, Hamid Al Shaeri, Cheb Jilani, Ayman Alatar et Fuad Gritli[5].
Le chant tripolitain
Dans le chant tripolitain, le style dâun compositeur comprend ainsi un caractĂšre mĂ©thodologique Ă travers les indications de sa carriĂšre musicale et les genres musicaux qui lâont influencĂ©, mais la tendance, chez un compositeur Ă utiliser les modes (maqÄmÄt) et les modes rythmiques libyens, reflĂšte soit son apparence Ă la vieille gĂ©nĂ©ration de compositeurs, soit lâintĂ©rĂȘt quâil porte Ă lâĂ©cole musicale Ă©gyptienne. Si la vieille gĂ©nĂ©ration de compositeurs avait acquis la majeure partie de sa carriĂšre musicale dans un contexte encore adĂ©quat au bon apprentissage de la musique libyenne, alors trĂšs rĂ©pandue, tandis que la nouvelle gĂ©nĂ©ration ne fait que subir les effets dâune tactique audiovisuelle qui menace de plus en plus la survivance de la spĂ©cificitĂ© artistique libyenne. En consĂ©quence, les medias ont crĂ©Ă© une atmosphĂšre musicale qui oblige les musiciens et le public Ă suivre le style Ă©gyptien en gardant la spĂ©cificitĂ© artistique de la chanson libyenne comprenant le dialecte et les modes rythmiques locaux. Cela ne permet pas dâacquĂ©rir un minimum dâexpĂ©rience musicale Ă nuance purement libyenne. Cela confirme quâavant lâarrivĂ©e de la tĂ©lĂ©vision en 1968, les compositeurs tripolitains composent leurs chansons sur un thĂšme rĂ©pĂ©tĂ© jusquâĂ la fin de chanson qui reprĂ©sente soit lâintroduction, le chant, le refrain et le couplet, soit une phrase rythmique « ostinato », le chant, le refrain et le couplet. Ceci explique que le compositeur sâest appuyĂ© sur les airs populaires accompagnĂ©s par des instruments populaires de cinq ou six notes afin de composer une chanson proprement dite libyenne[1].
Notes et références
- Hamed, A. B. (2014). La tradition citadine libyenne et son acculturation: Ătude du chant tripolitain (1960-2010)
- Manda Tchebwa, Musiques africaines: nouveaux enjeux, nouveaux défis, UNESCO, (ISBN 978-92-3-203988-0, lire en ligne)
- « Guide en Libye : guide touristique pour visiter la Libye et préparer ses vacances », sur Alibabuy (consulté le )
- (en) Libyan Review, (lire en ligne)
- (en) Janet Sturman, The SAGE International Encyclopedia of Music and Culture, SAGE Publications, (ISBN 978-1-4833-1774-8, lire en ligne)