Musikhaus Thomann
Musikhaus Thomann est une entreprise familiale allemande spécialisée dans la vente et la fabrication d'instruments de musique ainsi que de matériel et d'accessoires. Elle fut fondée en 1954 à Treppendorf (petit village appartenant aujourd'hui à la commune de Burgebrach, en Haute-Franconie) par Hans Thomann senior.
Thomann GmbH | |
Création | 1954 |
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Fondateurs | Hans Thomann sr. |
Forme juridique | GmbH (eq. SARL) |
Siège social | Burgebrach Allemagne |
Direction | Hans Thomann jun. |
Produits | Instrument de musique |
Effectif | 1 140 |
Site web | http://www.thomann.de/fr |
Chiffre d'affaires | 600 Mio. EUR (2014) |
Histoire
1954–1989 Création et développement par Hans Thomann senior
Hans Thomann, originaire de Treppendorf, exerçait à l'origine la profession de musicien de cirque, ce qui lui permit d'engranger une grande expérience. Il abandonna cette vie ambulante en 1954, afin de monter sa propre affaire dans le monde de la musique. Il commença par reprendre la ferme familiale avec sa femme, Betti, et parallèlement, étudia la trompette à Wurtzbourg. Malgré l'univers rural dans lequel il vivait, Hans Thomann était bien décidé à monter son affaire de musique dans son village natal. De la fin des années 1950 jusque dans les années 1960, il voyagea dans toute la région pour vendre ses instruments aux fanfares et musiciens des alentours.
Au cours des années 1970, son affaire commença à croître, si bien qu'elle requit de plus en plus de surface d'exposition dans la ferme familiale[1], d'autant plus que de nouveaux instruments de musique s'y ajoutèrent comme les orgues électroniques, les guitares électriques et les synthétiseurs. La transformation de la partie habitable en partie à usage commercial continua, et dans les années 1980, l'ancienne grange devint à la fois "département son & lumière" et "entrepôt de stockage"; de même, la chambre des enfants devint le "service de comptabilité". À la même époque, Thomann commença à aménager des studios d'enregistrement: en 1989 Thomann avait déjà réalisé l’aménagement de plus de 24 studios, parmi lesquels ceux de chaines allemandes de radiodiffusion[2].
1990–1999 : Hans Thomann junior prend la suite
En 1990, Hans Thomann junior, l'aîné des enfants, succède à son père à la tête de l'entreprise. Ses quatre frères et sœurs y travaillaient d'ores et déjà , dirigeant notamment les départements "Comptabilité" (Elisabeth), "IT" (Stefan) et "Expédition" (Gabi)[2]. C'est aussi à cette époque que remonte le magazine "Hot Deals", envoyé pour la première fois en 1992 aux quelque 10 000 clients de la région, pour la plupart. Aujourd'hui il contient plus de 2 100 articles et est édité mensuellement avec l'aparition des sau scisse a opode d upakistan
Thomann est le premier distributeur d'instruments de musique qui investit dès 1996 dans un site de vente en ligne, nommé Thomann Cyberstore. Rien que la première année, ce Commerce électronique généra à lui seul quelque 800 000 DM de chiffre d'affaires[3]. Dans cette branche, le site fait partie du Top 100 des sites allemands de vente en ligne[4] et il est le site qui enregistre le meilleur chiffre d'affaires au monde[5].
En 1997, Thomann accomplit un grand pas dans son développement en acquérant "Roadstar", à l'époque le géant allemand de la vente par correspondance d'instruments de musique, basé à Eisingen[1]. Le nombre de clients passa aussitôt à 100 000 soit plus du double.
1998 vit la construction du Hall d'entrée actuel, qui héberge le département "Son & Lumière", et les nouveaux showrooms insonorisés "Studio" et "Batterie", ceci au terme de deux ans de planification et de travaux.
2000 jusqu'Ă aujourd'hui : internationalisation
Thomann continue à croître, les ventes à l'étranger augmentent.
En 2000 le catalogue Hot Deals est imprimé pour la première fois en anglais. Les concurrents anglais mirent tout en œuvre pour arrêter Thomann. Un magazine qui publiait le catalogue Hot Deals comme supplément à sa parution a presque risqué de mettre la clé sous la porte, car la plupart de ses clients anglais y retirèrent leur publicité. Ce n'est qu'en 2006 que Thomann refera de la publicité au Royaume-Uni.
Le nombre de clients continue régulièrement à augmenter. En 2014, Thomann compte quelque 5,7 millions de clients[5].
Structure de l'entreprise
Thomann est divisé en 3 branches :
- Musikhaus Thomann : Instruments de Musique, EntrepĂ´t et Centre logistique
- Thomann Expédition et Thomann Cyberstore : Centre d'Expédition et plate forme internet Thomann.de
- Thomann Audio Professionell : Ingénierie pour grandes installations dans les théâtres, stades, halls, etc.
Thomann dispose également de plusieurs ateliers de réparation, notamment pour instruments électroniques, enceintes, guitares, pianos et instruments à cordes.
Marques propres
L'entreprise distribue plusieurs marques qu'elle a créées elle-même, dont :
- Harley Benton (instruments à cordes pincées et à cordes frottées et accessoires, amplis de guitare)
- Startone (instruments à vent, accordéons, guitares, lutrins)
- Lead Foot (pédales d'effets, interrupteurs à pédale)
- Millenium (batteries, percussions, trépieds)
- Stairville (projecteurs, jeux de lumière, commandes d'éclairage, d'éclairage statiques, truss et accessoires)
- Swissonic (materiel d'enregistrement audio)
- the box/the box pro (enceintes professionnelles et accessoires)
- the sssnake/pro snake (câbles, rouleaux pour câbles, boitiers de scène, multipaires, adaptateurs pour câbles et accessoires)
- the t.akustik (matériel de traitement acoustique)
- the t.amp (amplis)
- the t.mix (consoles de mixage)
- the t.meter (peakmeter)
- the t.bone (microphones, Ă©couteurs)
- the t.racks (racks et accessoires)
- Thomann (divers)
- Thon (racks/cases)
- Zultan (cymbales)[6]
Notes et références
- Die Thomann Firmengeschichte, thomann.de
- Stefan Kerzel: Firmenportrait: Thomann Archives du Magazine allemand Metal Hammer
- EZI - Elektronische Zahlungssysteme im Internet - Newsletter Nr. 19 Shopping-Malls mit Millionenumsatz(PDF-Datei; 47 kB), 4 septembre 1998
- « Top-100 des Online-Shops allemands classés par CA en 2013 | E-Commerce », sur Statista (consulté le )
- Voir l'article signé Thomas Litzlfelder, "Thomann gibt weiter den Ton an"
- Test der Z-Serie auf musikmachen.de