Murailles de Cordoue

Il semble que les premières murailles sont érigées à l'époque romaine, au IIe siècle. Elles parcourent 2,6 km, ceignant une zone de près de 47,6 hectares[1]. Des portes monumentales sont ouvertes aux points cardinaux[1].

Postérieurement, sous le règne de Tibère, le mur sud vers le fleuve est rasé et de nouvelles portes sont percées[1].

Les murailles romaines sont laissées à l'abandon au sein de la métropole qu'est devenue la capitale califale[2]. Elles sont restaurées pendant la Fitna de al-Ándalus[2]. Plus tard, face à la menace de la Reconquista chrétienne, une nouvelle muraille est bâtie dans la partie orientale de la ville pour protéger les logements des faubourgs[2]. L'enceinte fortifiée est alors divisée en deux parties : le centre ancien autour de la Grande Mosquée est nommé la Medina (al-Madina) tandis que les nouveaux murs forment la Axerquía (al-Sarqiyya), aujourd'hui appelé quartier juif[2].

Après la conquête chrétienne en 1236, sont restaurées les anciennes murailles. Dans la dernière moitié du siècle XIV, trois nouveaux quartiers sont entourés de murailles : le Château de la Judería, le Verger de l'Alcazar et le vieil Alcazar.

Il reste une partie de l'enceinte fortifiée nord dans la métayère des bâtiments qui donnent à la place de Colón. Du lienzo ouest se conservent quelque 360 mètres qui passent le long de la rue Cairuán. En cette partie on signale sept torreones ainsi que la porte d'Almodóvar.

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  Tour de la Malmuerta.
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  Tour de la porte du Coin.
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  Mur de la Misericordia.

Il se conserve dans sa partie sud un tronçon de 410 mètres avec six tours, parmi lesquelles la tour de Guadalcabrillas. De la partie ouest se conserve un tronçon de 390 mètres avec quatre tours de forme carrée.

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  Porte de Séville.
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  Tour albarrana de la porte de Séville.
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  Tour de Guadalcabrillas.

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  Torreón du château.
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  Tour de Bethléem.