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Moussa al-Kazim

Mûsâ al-Kâzim(abū ibrāhīm musā ben Ja`far al-kāẓim, أبو إبراهيم موسى بن جعفر الكاظم) (kāẓim, كاظم : triste, silencieux) est né le et mort le . Il devient le septième imâm chiite (contesté par les Ismaéliens) en succédant à son père Ja'far as-Sâdiq en 765.

Moussa al-Kazim
Biographie
Naissance
Décès
(à 53 ans)
Bagdad
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
موسى بن جعفر الكاظم
Activité
Père
Mère
Dame Hamida (d)
Fratrie
Abdullah al-Aftah (en)
Ismaïl ben Jafar
Fatima Bint Jafar (d)
Ali Abbas Ibn Jafar (d)
Ali al-Uraidhi ibn Ja'far al-Sadiq (en)
Isḥâq ibn Ja'far al-Sadiq (d)
Umm Farwah Bint Jafar (d)
Asmaa Bint Jafar (d)
Muhammad ibn Ja'far al-Sadiq (en)
Conjoint
Najma (d)
Enfants
Ibrahim ibn Musa al-Kazim (en)
Ali ar-Rida
Fātimah bint Mūsā
Muhammad ibn Musa al-Kadhim (en)
Husayn ibn Musa (d)
Fazl ibn Musa ibn Ja'far (en)
Zayd ibn Musa ibn Ja'far (d)
Autres informations
Maître
Prononciation

Biographie

Il est né le dimanche 7 Safar de l'an 128 A.H., à Abwa, un lieu situé entre La Mecque et Médine. Son père est l'imam Ja'far al-Sâdiq , le sixième imam des chiites, et sa mère Bibi Hamida. Il est surnommé « Kazim » car il a bien contrôlé sa colère, et avait la patience et la tolérance contre les ennemis. Il est réputé comme étant très intelligent, gentil et gracieux[1]. L'imam avait une belle voix en récitant le Coran. On rapporte qu’il restait quatre heures debout pour accomplir des actes cultuels. Il pleurait souvent par amour d'Allah.

Imamat

En décembre 735, il devient imam à l'âge de vingt ans, après la mort de son père, et le demeure pendant 35 ans (de Shawal 148 AH à Rajab 183 AH)[2]. En prison, Musa al-Kazim prie tout le temps. Il est si gentil, calme et dévot qu'il a pu influencer les geôliers, les rendant croyants[3].

Les schismes

L'un des sujets importants de l'imamat de Musa al-kazim est l'apparition de schismes comme l'ismaélisme, les Mubarakia, ou les Navoussia.

Le pouvoir abbasside voulait savoir qui serait le successeur de Ja`far as-Sadiq. Cet héritier désigné était Ismaïl, ce qui l'obligeait à se protéger, tandis que son frère Mûsâ pouvait vivre de manière plus publique à Médine. La disparition d'Ismaël (qui se serait occulté selon les ismaéliens) avant son père rendit cette succession encore plus confuse. À la mort de Ja`far as-Sadiq, pour la majorité, Mûsâ est devenu l'héritier, mais certains pensaient que la succession revenait aux enfants d'Ismaël, ce qui créa les ismaéliens. Cette branche ne reconnaît pas l'imam al-Kazim[4].

Mort

Le vendredi 25 Rajab de l'an 183 A.H., Musa al-Kazim, alors âgé de 55 ans, est empoisonné dans sa prison à Bagdad, sur ordre de Hâroun ar-Rachîd. Il meurt alors qu'il est en prosternation. Ses funérailles sont conduites par son fils Ali Rida. Il est inhumé à Kazimiya au sud de Bagdad où se trouve son mausolée aujourd'hui.

Quelques paroles de l'imam Kazim

  • Celui qui n'a pas vécu la souffrance ne connaitra pas la valeur du bien fait[5].
  • Celui qui veut être le plus fort des gens qu'il se confie à Dieu[6].
  • L'invocation la plus acceptable est l'invocation d'un croyant pour son frère croyant à son absence[7].
  • La plus prestigieuse des choses qui rapproche le serviteur à son seigneur après la connaissance (en Dieu) est la prière[8].
  • Le silence est une grande sagesse, alors je vous exhorte au silence, car il affaibli les problèmes et les péchés[9].
  • L'affection envers les gens est la moitié de l'intelligence[10].
  • Tout ce que l'homme voit de ses yeux a un conseil[11].
  • Le croyant est comparable à deux plateaux de balance équilibrés:Chaque fois que sa foi se consolide, son épreuve devient autant difficile.
  • Le bon voisinage ne consiste pas seulement à ne pas déranger ses voisins mais surtout à les supporters lorsqu'ils vous dérangent.
  • Le jour du Jugement, seront appelés ceux qui ont droit de la récompense auprès d'Allah, ce jour-là se lèveront seulement ceux qui auront pardonné et rétabli la concorde sans attendre d'autre récompense que celle d'Allah.
  • Il n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa religion au profit de la vie et n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa vie au profit de sa religion[12].

Notes et références

  1. Biharoul-anwar, v.48, p. 10
  2. « Imamat », (consulté le )
  3. Manaqib Ale AbiTalib, v.4, p. 322
  4. al-melal et an-anhl, Sobhani, v.7, p. 54
  5. Biharou-anwar, v. 78 page 333
  6. Biharou-anwar, v. 7 page 143
  7. Kafi, v.1 page 52
  8. touafoul-houqoul, page 455
  9. Biharoul-anwar, v.78 page 321
  10. taoufoul-houqoul, page 425
  11. Biharoul-anwar, v. 78 page 319
  12. « quelques paroles de l'imam Moussa al-Kazim », (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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