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Moussa Diakité

Moussa Diakité né dans les années 1920 et mort en juillet 1985, est un homme politique guinéen, principalement durant la présidence de Ahmed Sékou Touré. Il était membre du cabinet de la Première République de Guinée[2].

Moussa Diakité
Fonctions
Ministre de l'Environnement et de l'Urbanisme[1]
–
Gouvernement Lansana Beavogui
Prédécesseur Mara Dyoumba
Successeur —
Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité[1]
–
Président Ahmed Sékou Touré
Gouvernement Lansana Beavogui
Prédécesseur Mathos Marcel
Successeur Mouctar Diallo
Sékou Chérif
Ministre de la Guinée forestière[1]
–
Président Ahmed Sékou Touré
Prédécesseur —
Successeur —
Ministre du Commerce - Gouverneur de la Banque de Guinée[1]
–
Président Ahmed Sékou Touré
Prédécesseur Barry III
Successeur Saïfoulaye Diallo
Ismaël Touré
Ministre de la Justice[1]
–
Président Ahmed Sékou Touré
Prédécesseur Saïfoulaye Diallo
Successeur Toumani Sangare
Ministre des Finances[1]
–
Président Ahmed Sékou Touré
Prédécesseur Alioune Dramé
Successeur Saïfoulaye Diallo
Biographie
Date de naissance 192?
Date de décès
Nationalité Drapeau de la Guinée Guinéenne
Conjoint Fatoumata Keïta
Enfants Safiatou Diakité

Moussa Diakité était marié avec Tata Keïta, la demi-sœur de la femme du président, Andrée Touré. Son fils épousa la fille aînée d'Ismaël Touré, le frère du président[3].

En , Diakité se présente lors d'une élection dans le Kankan sur la liste du RDA, alors que Ahmed Sékou Touré se présente en Guinée forestière. Les deux hommes sont battus[4].

Après que Touré est devenu le premier président de Guinée à la suite de l'indépendance de 1958, Diakité occupe plusieurs postes ministériels tels que la Justice, l'Intérieur ou le Commerce[5].

En tant que ministre gouverneur de la Banque de Guinée en 1962 (fonction qu'il occupera à nouveau de la fin 1964 au début 1968), il est impliqué dans les négociations avec les États-Unis à propos des investisseurs étrangers[6].

Il devient membre du cercle très fermé des proches du président Sékou Touré, et fait partie des oligarques du régime[7].

En , en tant que ministre de l'Intérieur et de la Sécurité et membre du bureau national du RDA, il fait partie des personnalités qui accueillent Fidel Castro lors de sa visite en Guinée[8].

Il est membre de la commission d'enquête de Camp Boiro, où il conduit l'enquête secrète qui mène à l'exécution de Diallo Telli, qui meurt le [2].

Diakité est arrêté le , une semaine après la mort de Touré[5].

Il est exécuté après le coup d'État de Diarra Traoré, en [2].

Notes et références

  1. Djibril Kassomba Camara, Le Redressement national en République de Guinée : les effets pervers, Paris/Budapest/Torino etc., éditions L'Harmattan, , 147 p. (ISBN 2-7475-9735-0, lire en ligne)
  2. (en) « Moussa Diakite (192?-1985) », CampBoiro.org (consulté le )
  3. (en) Mohamed Selhami, « Sékou Touré : ce qu'il fut. Ce qu'il a fait. Ce qu'il faut défaire », éditions Jeune Afrique. Collection Plus. Paris., (consulté le )
  4. (en) Elizabeth Schmidt (trad. du grec ancien), Cold War and decolonization in Guinea, 1946-1958, Athènes, Ohio University Press, , 310 p., poche (ISBN 978-0-8214-1764-5, LCCN 2007030265, lire en ligne), p. 63
  5. (en) « The Early Banknotes of Guinée (Guinea-Conakry): Independence to 1972 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), International Bank Note Society (consulté le )
  6. (en) « Exchange of notes constituting an agreement relating to the guaranty of private investments. », Nations unies, (consulté le )
  7. (en) Roy Richard Grinker, Stephen C. Lubkemann, Christopher B. Steiner (trad. du grec ancien), Perspectives on Africa : A Reader in Culture, History and Representation, Chichester, John Wiley and Sons, , 2e éd., 708 p. (ISBN 978-1-4051-9060-2, LCCN 2010002108, lire en ligne), p. 635
  8. (en) « Conakry Radio Broadcasts Castro Visit Communique », Banboseshango, (consulté le )
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