Diallo Telli
Diallo Telli, de vrai nom Boubacar Diallo Telli, né en 1925 à Porédaka et mort le au Camp Boiro, est un diplomate guinéen.
Secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine | |
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Kifle Wodajo (en) | |
Ministre de la Justice et des Droits de l'homme | |
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Biographie
Diallo Telli est né en 1925 à Porédaka, en Guinée. Il était d'origine peule. Il a étudié à l'École normale supérieure William Ponty. Il a étudié pour son baccalauréat à Dakar, puis est allé à l'École nationale de France d'Outre-Mer, à Paris, en France. En 1951, il obtint sa licence en droit et, en 1954, son doctorat en droit. Cette année-là , il fut nommé substitut du procureur de la République auprès du tribunal de Thiès au Sénégal [3]. Il a ensuite été nommé au tribunal de Cotonou, au Dahomey (actuel le nom du Bénin). En 1955, il est nommé à la tête du Haut Commissariat des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (AOF) à Dakar, poste le plus élevé occupé par un Africain de la période coloniale française. Il est devenu secrétaire général de l'AOF en et a occupé ce poste pendant dix-huit mois.
Il fut le premier secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine selon la charte de L'OUA où il officia pendant huit ans, de 1964 à 1972[1]. Artisan de l'adhésion de la Guinée à l'ONU, le , il meurt le , emprisonné dans le Camp Boiro, sous le régime d'Ahmed Sékou Touré[2].
Notes et références
- Mathieu Olivier, « Conseiller, candidat, écrivain… Que sont devenus les anciens patrons de l’OUA et de l’Union africaine ? », Jeune Afrique, 9 février 2017
- « Mort de Diallo Telli », Jeune Afrique, 27 février 2007
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :