Monument à Edgar Quinet (détruit)

En 1880, une souscription publique, soutenue par une conférence de Nadies de Montjau, est lancée en avril[1]. Le monument est inauguré en 1883 à la promenade des Quinconces à Bourg-en-Bresse en présence du sculpteur[1].

En 1925, il est déplacé au centre de la place Quinet pour laisser place au monument aux morts de la Première Guerre mondiale, sculpté par Alphonse Muscat[2].

En 1942, sous le régime de Vichy, la statue est déboulonnée et envoyée en Allemagne où elle est fondue, à l'instar d'un autre monument burgien, le Monument au général Joubert de Jean-Paul Aubé[3]. Le 11 novembre 1943, des actes de résistance s’organisèrent à travers l'Ain à l’initiative du colonel Romans-Petit, le chef des maquis du département[2]. À Bourg, André Lévrier et un groupe du maquis érigent un buste de Marianne sur le socle laissé vide de la statue disparue avec les initiales RF pour République française. De plus, une croix de Lorraine est peinte sur une bannière tricolore suspendue avec l’inscription « Vive la IV^e ». Ces acte de résistance restera visible de 6 h à 11 h du matin car aucun employé municipal ne voulait « déposer la République ».

Dans un premier temps, le piédestal est laissé à son emplacement. Il est par la suite déplacé dans la cour du lycée Edgar-Quinet (46° 11′ 51″ N, 5° 13′ 39″ E) où il soutient désormais une sculpture de Martine Clerc.