Accueil🇫🇷Chercher

Monsieur (film, 1964)

Monsieur est un film franco-germano-italien réalisé par Jean-Paul Le Chanois et sorti en 1964.

Monsieur

RĂ©alisation Jean-Paul Le Chanois
Scénario Claude Gevel
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Copernic
Les Films Corona
Zebra Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre comédie
Durée 105 minutes
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Veuf inconsolable depuis huit jours, le banquier RenĂ© DuchĂŞne (Jean Gabin) dĂ©cide de mettre fin Ă  ses jours. Il quitte la maison, laissant derrière lui une lettre annonçant ses intentions. Lorsqu'il s'apprĂŞte Ă  se jeter dans la Seine, une femme qui l'a reconnu l'en empĂŞche. Il s’agit de son ancienne femme de chambre, Suzanne (Mireille Darc), tombĂ©e dans la galanterie. Elle lui rĂ©vèle que l'Ă©pouse pleurĂ©e le trompait de façon Ă©hontĂ©e. Le banquier dĂ©cide de « rester mort et de refaire sa vie Â», c'est-Ă -dire de laisser croire Ă  son suicide et de disparaĂ®tre, en changeant d'identitĂ©.

Il veut d'abord « racheter » Suzanne. ContactĂ© par les malfrats dont dĂ©pend la jeune femme, il les persuade sans peine qu'il est un gangster en cavale venu d'Angleterre. il leur propose donc une affaire : la moitiĂ© du butin d'un gros coup. Il a en fait planifiĂ© le cambriolage d'un coffre… dans sa propre maison. Ceci n'est pas chose si facile, la maison Ă©tant aussi habitĂ©e par ses beaux-parents qui ne le portent pas dans leur cĹ“ur. Mais l'opĂ©ration rĂ©ussit, et elle lui permet de se constituer un capital sans avoir besoin de « ressusciter Â». Surtout, il peut ainsi bloquer les manĹ“uvres de sa belle-mère, dont l'intention avouĂ©e est de faire main basse sur l'hĂ©ritage.

Il se fait ensuite embaucher chez un riche industriel, M. Bernadac (Philippe Noiret), comme maĂ®tre d'hĂ´tel, en compagnie de Suzanne, qui passe pour sa fille et qu'il fait engager comme femme de chambre. « Monsieur Â» se rĂ©vèle un valet de grand style, ce qui n'est pas facile. En effet, d'une part, le mĂ©nage est haut en couleur : l'industriel dĂ©bonnaire a Ă©pousĂ© une hĂ´tesse de l'air qui le trompe avec un Ă©crivain, tandis que les deux enfants vivent leur crise d'adolescence. De plus, la grand-mère Bernadac (Gaby Morlay), soupçonneuse et acariâtre, cherche Ă  tout prix Ă  prendre en faute ses employĂ©s. D'autre part, il doit jouer habilement son rĂ´le pour ne pas Ă©veiller de doutes sur son identitĂ©. L'affaire se corse particulièrement le soir oĂą le vice-prĂ©sident de la banque de DuchĂŞne est l'hĂ´te des Bernadac, mais le banquier parvient Ă  Ă©viter le quiproquo en simulant un malaise.

Le fils Bernadac tombera amoureux de Suzanne qui rĂ©pond Ă  son sentiment. Monsieur arrange les choses : Alain Ă©pousera Suzanne, dĂ©sormais fille adoptive du banquier qui vient de « ressusciter Â».

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Ă€ signaler le petit clin d'Ĺ“il Ă  l'Ă©poque « yĂ©yĂ© Â» qui se traduit par la prĂ©sence d'affichettes et de photos diverses sur les murs de la chambre d'hĂ´tel de Mireille Darc au dĂ©but du film (photo de Johnny Hallyday Ă  cĂ´tĂ© du tĂ©lĂ©phone) et sur ceux de la chambre de la jeune Nathalie Bernadac sur lesquels on reconnaĂ®t bien Gene Vincent, Dick Rivers et Richard Anthony.

Jean Gabin Ă  Mireille Darc : « je ressuscite, comme ça tu pourras l'Ă©pouser ton yĂ©yĂ© Â».

Un autre clin d'Ĺ“il mais celui-ci fait Ă  l'Ă©lĂ©gance quelque peu affectĂ©e de Philippe Noiret Ă  travers la qualitĂ© de ses chaussures mise en exergue par Jean Gabin (« […] c'est le bottier du roi Alphonse XIII ! Â») lorsqu'il les cire.

C'est le dernier film de Gaby Morlay, morte la même année.

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.