Mollie Faustman

Originaire du district de Kungsholmen, Mollie Faustman est l'une des trois filles de l'ingénieur Edvard Faustman, et d’une professeure Alma Karsten[1]. Elle étudie auprès de l'artiste suédois Carl Wilhelmson à l'école d'art Valand à Göteborg de 1905 à 1908[2]. En 1910, elle se rend à Paris pour parfaire son apprentissage avec Henri Matisse[3].

Mollie Faustman se marie avec Gösta Törneqvist de 1910 à 1915, avant de se marier une seconde fois avec le dessinateur de presse Gösta Chatham de 1917 à 1926. Ils sont les parents de Tuttan Faustman-Hedberg (1917-1999), et de Hampe Faustman (1919-1961)[3]. Elle s’implique dans la construction d'écoles pédagogiques innovantes telles que Olofskolan et Viggbyholmsskolan dans la région de Stockholm[4].

Mollie Faustman est enterré au cimetière de Skogskyrkogården, à Stockholm[5].

Dès 1909, Mollie Faustman présente ses premières œuvres aux côtés des artistes Gösta Törneqvist, Frans Timén et Carl Luthander[6]. Elle se concentre alors principalement sur des paysages aux couleurs vives avec des caractéristiques d'expressionnisme et de romance, et notamment des motifs d'enfants[7] - [4]. Elle réalise également des portraits, y compris de l'acteur Uno Henning, et de ses collègues tels que Ture Nerman et Hanna Borrie[1].

Mollie Faustman fait partie de l'association d'artistes Optimisterna de 1924 à 1932, et expose avec eux à Liljevalchs konsthall. Elle intègre également le groupe artistique Independentna. Elle présente plusieurs expositions personnelles à la Maison des artistes de Stockholm dans les années 1930 et 1940, et participe à des expositions collectives  imprégnées de l'art contemporain chrétien. En 1949, elle réalise la peinture monumentale Människans glädjeämnen à Härnösands småskoleseminarium[6].

Mollie Faustman est représentée au Nationalmuseum, au Moderna museet, au Musée des Beaux-Arts de Göteborg, au Länsmuseet Gävleborg, au musée Östergötlands, Norrköpings konstmuseum et au Hälsingland Museum[3] - [8] - [9] - [10] - [11].

Sous la signature la Vagabonde, Mollie Faustman écrit régulièrement dans les journaux Idun et Dagens Nyheter[3]. En 1926, elle joue un rôle majeur dans la campagne qui conduit à la fermeture du magazine à scandale Fäderneslandet[12]. Elle a également publié plusieurs livres, réalisé des illustrations de livres et dessiné des bandes dessinées telles que Tuttan et Putte dans le journal Dagens Nyheter[6] - [2].

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